Réchauffement climatique : déjà râpé pour le ski d’été

L’été dernier a-t-il sonné le glas du ski d’été dans les grandes stations alpines où il était encore pratiqué ? Alors que le glacier de Sarenne, à l’Alpe-d’Huez, n’accueille plus de skieurs depuis de nombreuses années, à Val-d’Isère celui de Pisallas n’a pas ouvert par manque de neige, tandis que les remontées de celui de Tignes se sont arrêtées le 1^er juillet, un mois plus tôt que prévu. Perché à 3200 mètres, celui des Deux-Alpes a résisté avant de jeter l’éponge le 10 juillet : en 2021 il n’avait fermé que le 15 août.

Et cette année ? Fin mai, les services communication des stations concernés se montraient circonspects mais, à Val-d’Isère notamment, la tendance est de glisser vers une saison de ski de printemps, en mai-juin. Ce serait cependant sans la clientèle estivale et au prix d’une réorganisation des équipes, la période étant traditionnellement très calme en station. L’été serait alors pleinement consacré aux activités n’exigeant ni neige ni glace, comme le VTT.