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« Compétition, tourisme et partage » : retour sur le National VTT de Septfonds

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Déplacé du printemps à la fin de l’été, le National VTT organisé les 29 et 30 août en Tarn-et-Garonne est venu clore une saison tronquée pour cause de crise sanitaire. Un contexte qui n’a fait que renforcer, entre goût de la compétition, découverte touristique et plaisir du partage, la motivation des 876 concurrentes et concurrents, venus parfois de loin, et souvent en famille.

 

Alexia Choquet, 17 ans, Aizenay Vélos Sport (Vendée), 24e des 17-29 ans:

« J’étais d’autant plus impatiente que ce National était ma seule compétition de l’année. Pendant le confinement, je n’ai pas pu m’entraîner, puis les manifestations ont été annulées les unes après les autres : ça met un coup au moral. Alors, quand j’ai su que le National était maintenu, ça m’a motivée, même si je ne visais pas une grande performance.

Je suis licenciée Ufolep dans un club à double affiliation et c’est la 2e fois que je participe au National. C’est l’aboutissement de la saison, et on ne regarde pas la distance kilométrique : dès qu’on est qualifié, on s’inscrit !

Je suis venue avec mon père et mon petit frère, qui participait aussi à son deuxième National. Au camping, nous avons retrouvé d’autres membres du club et d’autres concurrents vendéens.

À Septfonds, j’ai découvert une nouvelle catégorie. L’an passé, j’étais avec les 15-16 ans. Là, en 17-29 ans, je me suis confrontée à des jeunes filles plus âgées. Mais je l’ai bien vécu, et pris beaucoup de plaisir à rouler sur ce circuit. C’était un super week-end, une belle organisation, et ni la pluie ni le virus n’ont déteint sur l’ambiance. La seule différence avec d’habitude, c’était le port du masque. »

 

Frédérique Franchet, 50 ans, USP Cyclo-Marche Le Poinçon (Indre), 9e des 40 ans et plus:

« Je participe aux Nationaux cyclo-cross et VTT depuis 25 ans et, par le passé, j’ai fait quelques podiums. Je suis double licenciée FFC-Ufolep mais je possède plutôt un niveau Ufolep et, dans l’Indre et en région Centre, il y a davantage de courses Ufolep.

Un National est toujours une belle épreuve qui permet de s’étalonner par rapport aux autres. Je suis venue seule, avec mon vélo dans ma petite voiture, car je suis la seule compétitrice du club. Mais au fil des années, des amitiés se sont nouées avec des concurrentes qui viennent de partout et qu’on ne rencontre qu’à cette occasion. On dîne ensemble le soir.

L’organisation est toujours impeccable, l’esprit aussi. Les bénévoles sont à votre écoute et font au mieux pour répondre à vos questions ou à votre moindre petit souci, jusqu’aux signaleurs. Ma seule réserve porte sur le tracé du parcours, trop peu technique à mon goût, ce qui accorde une prime à la qualité physique. Et comme, faute d’être assez nombreuses, les plus de 50 ans courent avec les quarantenaires, il devient difficile de bien figurer. On a beau s’entretenir, dix ans d’écart, ça commence à compter ! Alors, voici mon message aux organisateurs : s’il vous plait, créez une catégorie féminine pour les plus de 50 ans ! »

 

Zélie Graux, 16 ans, Camphin-en-Carambault Cycling Team (Nord), 3e de sa catégorie, et son père Éric, engagé en 40-49 ans:

Zélie : « Étant donné le peu de courses organisées cette année, le National Ufolep était l’un de mes principaux objectifs. C’était ma première expérience en VTT, après deux Nationaux de cyclocross. C’était aussi l’occasion de partir une semaine avec le club, qui est une grande famille, et de découvrir une superbe région. Sinon que dire ? C'est un plaisir de défendre les couleurs du Nord, les organisateurs étaient à l'écoute et le circuit top, et j’espère être de nouveau sélectionnée l’an prochain ! »

Éric : « Pour moi, c’était une première. Généralement, la participation au National est la récompense d'une belle saison, mais là c’était plutôt une très belle consolation après une année blanche pour cause d'épidémie. C’est sans doute pour ça que j’ai eu des crampes dans le dernier tour ! »

Charles Duc, 11 ans, Team Flixecourt 80 (Somme), 18e de sa catégorie, et son père Olivier:

« Je voulais me confronter aux meilleurs, afin de m’améliorer. Je fais du vélo depuis quatre ans et j’ai déjà participé au National de cyclo-cross en 2019. Nous sommes venus en famille et, comme beaucoup, nous en avons profité pour faire du tourisme.

Le terrain était glissant, mais je me suis bien débrouillé pour ce qui n’était que ma deuxième course de VTT. La première, c’était deux semaines plus tôt : la Trans-Maurienne Vanoise, en Savoie, pendant les vacances. Mais là il y avait beaucoup plus de participants. Et un départ à VTT, c’est comme un sprint sur la route !

La saison prochaine, j’aimerais participer aux trois Nationaux : cyclo-cross, route et VTT. J’aime le vélo sous toutes ses formes, et je participe aussi à des initiations sur la piste lorsque j’en ai l’occasion. »

De son côté, son père Olivier précise : « Comme il y a peu d’enfants au club, Charles roule souvent avec moi, le mercredi notamment. Et quand il ne rentre pas trop tard du collège, il fait de la maniabilité dans le jardin, avec des cônes et une planche : c’est notre parcours Kid Bike ! Pour ma part, je suis un pur produit de l’Ufolep, et après avoir coupé en entrant dans la vie active, j’envisage de reprendre les cyclo-cross cet hiver pour l’accompagner. Et bientôt ma fille aussi, qui à trois ans et demi roule sur sa draisienne en attendant d’imiter son frère. »

 

Tony Poirier, 44 ans, Nanteuil VTT Passion (Deux-Sèvres), 110e de la catégorie 40-49 ans, et ses fils Arnaud (17-18 ans) et Lucas (13-14 ans):

« Ma participation s’est décidée au dernier moment : il restait des places, et les encouragements reçus lors d’une réunion Ufolep m’ont convaincu de m’inscrire. Ou plutôt de nous inscrire, car ma motivation était d’y participer avec mes enfants : et ça, ça n'a pas de prix ! Je ne suis pas un vététiste chevronné, plutôt un passionné, et mon manque d'entrainement, ajouté à de trop bonnes vacances, s’est payé cher : je suis arrivé avant-dernier de ma catégorie. Mais pouvoir participer avec ses enfants, c’est un vrai bonheur !

C'était notre deuxième participation, après l’an passé chez nous en Deux-Sèvres. Nous sommes venus en famille et avec plusieurs licenciés de notre club, afin de découvrir la région : sachez d’ailleurs au camping du Bois Redon, l’accueil est très chaleureux... Du coup, le National a sonné pour nous la fin des vacances.

Sinon, la prochaine saison s'annonce bien, avec des inscriptions supplémentaires au Nanteuil VTT : la relève arrive et nous pousse. Et on fera le maximum pour être de nouveau présents l'an prochain sur la ligne de départ ! »

 

Mindy, Chelsy et Geoffrey Yvart, Wingles Pyramides Passion VVT (Pas-de-Calais), 12e des 15-16 ans, 2e des 11-12 ans, et 4e des VAE:

Mindy : « C’était mon 6e national, cyclo-cross et VTT compris. Chelsy, elle, a toujours participé aux courses découverte et participé en février à son premier National de cyclo-cross à Saint-Jean d’Angély, qu’elle a remporté dans sa catégorie.

On est venu en famille, du mercredi au lundi, et on a visité les alentours. Ce qu’on aime dans un National, ma sœur et moi, c’est se mesurer aux autres, l’adrénaline, l’ambiance. Et même si j’étais à court d’entraînement, j’ai pris du plaisir à rouler sur ce circuit. »

Chelsy : « Moi aussi j’ai pris du plaisir, malgré que c’était un peu sale… »

Mindy : « On s’encourage entre sœurs, et on s’entraîne ensemble, avec mon père et les autres personnes du club. Ma mère, elle, elle est commissaire de course et secrétaire de l’Ufolep Pas-de-Calais. »

Geoffroy : « Moi je suis plutôt randonneur, mais j’ai participé à la course de vélo à assistance électrique. J’avoue avoir été déçu du peu d’engagés : 4 seulement, contre 25 vélos l’an passé, ce qui n’est pas représentatif de l’essor du VAE en VTT. Sinon, la saison de cyclo-cross a repris, bien contents de se retrouver tous sur les premières courses, même s’il faut appliquer les gestes barrière. Mais c’est pareil sur le National, où nous avons tissé des liens avec des gens d’autres régions, du Poitou-Charentes en particulier. À ceci près que c’est la course de l’année. Chez nous, en benjamines ou cadettes, les filles sont une dizaine au départ. Là, c’est une autre dimension, et ça fait de super souvenirs. »


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