Comment les responsables d’associations Ufolep conçoivent-ils la transition écologique à travers leurs pratiques ? Le témoignage de Florent Cebron, du Motocross de Malville (Loire-Atlantique).
« Le sport moto produit évidemment des gaz à effet de serre, mais nos règlements acceptent les motos électriques. Cela demeure marginal, mais en Loire-Atlantique quelques unes participent déjà au championnat départemental.
Nous utilisons aussi des tapis sous nos motos pour éponger les fuites de graisse et de liquide. Et, lorsqu’on enlève au karcher la boue de nos engins, des aires de lavage permettent d’évacuer les graisses dans des canalisations, pour éviter qu’elles ne se répandent dans les prairies.
Sur les manifestations, nous avons généralisé le tri sélectif et l’utilisation de gobelets réutilisables. Enfin, en termes de pollution sonore, le contrôle des engins est rigoureux et la sono, indispensable à l’animation des épreuves et à l’information du public, fait une pause à la mi-journée. »