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Portrait d'association : Chatou Dynagym, une petite entreprise

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Pour donner un nouveau souffle au club qu’il préside, Mickael Ronsin met son expérience professionnelle au service du projet associatif.

 

Cure de jouvence. « Nous sommes à la fois une jeune association, relancée en 2012 sous le nom de Chatou Dynagym, et l’héritière d’un très ancien club multisport, La Sportive de Chatou (Yvelines). Créé en 1923, il réunissait plusieurs activités sportives et culturelles, du tennis de table à la natation, et du chant choral au théâtre, avant que celles-ci ne prennent leur autonomie ou disparaissent. Sans nouvelles activités mais en obtenant des créneaux supplémentaires, nous sommes passés de 400 à 600 adhérents. Parallèlement, nous avons quitté la Fédération sportive et culturelle de France pour l’Ufolep. Seule la section gymnastique rythmique est affiliée à la Fédération française de gymnastique (FFG), l’activité nous ayant semblé insuffisamment structurée au niveau départemental. Sinon, nous reposons à la fois sur un fonctionnement bénévole et des diplômés d’État pour l’encadrement. »

Cinq sections. « Chatou Dynagym réunit 600 adhérents répartis en cinq sections : gym loisir pour adultes (fitness, stretching, musculation, zumba), gymnastique artistique féminine et masculine, gymnastique rythmique et éveil gymnique pour les 3-5 ans. Nous ne souhaitons pas développer de nouvelles activités que nous ne pourrions pas pérenniser, à l’instar d’un créneau gym maman-bébé qui a disparu après le départ de son animatrice. Nous éprouvons par ailleurs des difficultés à recruter des entraîneurs, par manque de diplômés par rapport à la demande. Les jeunes recrues sont rares, et la plupart de nos cadres ont plus de 30 ans. »

Freins. Les freins à notre développement, ce sont aussi les installations que la municipalité peut mettre à notre disposition. Avec quatre groupes par créneau en gymnase, nous sommes aujourd’hui à notre maximum.

Esprit d’entreprise. « Chef d’entreprise ayant l’expérience de la gestion de sociétés, j’ai reproduit dans l’association un type d’organisation visant à alléger les tâches de chacun. Nous avons un bureau, des responsables techniques, des responsables techniques de section et des responsables administratifs bénévoles qui déchargent les entraîneurs de la "paperasse" et font le lien avec les parents. Soit 15 bénévoles très impliqués, sans compter les juges. Quand il faut remplacer l’un d’eux, je demande aux responsables d’identifier des parents prêts à s’investir, puis je les appelle...

Découverte. « Nous ne participons pas à l’opération découverte. Nous n’en ressentons pas le besoin. Nous sommes autonomes pour ce genre d’actions. »

Alléger la charge. « L’Ufolep se bouge déjà pas mal : ils ont de bonnes intuitions, sont à l’affût des innovations. Mais il faudrait peut-être proposer des outils de gestion permettant d’alléger la charge des bénévoles, pour que leur engagement reste un plaisir. Il faudrait aussi proposer des formations aux dirigeants qui ne possèdent pas la technicité que j’ai pu moi-même acquérir dans le cadre professionnel. On considère parfois que ce n’est pas grave si une association est gérée avec "les moyens du bord", mais c’est faux. Une association employeur comme la nôtre a les mêmes contraintes qu’une société privée (fiches de paie, cotisations sociales, organisation), hormis le fait qu’elle n’a pas un objet commercial et ne remplit pas de déclaration fiscale. Mais attention : il ne faut jamais oublier le but commun, la finalité de l’association. Cela passe par des réunions conviviales de tous les acteurs, cadres et bénévoles, pour expliquer régulière ce qu’on fait, où on en est. »

Une fédération à l’écoute. « Nous avons rejoint l’Ufolep parce que nous nous retrouvons dans son projet sport pour tous, et aussi parce que, sur notre territoire et dans notre discipline, c’est une fédération dynamique, réactive, structurée, avec des interlocuteurs à notre écoute. Je suis même entré au comité départemental et je partage avec le délégué le souci d’aller de l’avant, de me fixer des objectifs. Tout en conservant une entière liberté de parole et de critique, avec le souci d’améliorer les choses. »


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