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Portrait : Céline, animatrice d’activités adaptées à l’Ufolep Nord

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C’est durant ses études en Staps que Céline Leclerc a connu les activités physiques adaptées et les actions sport santé de l’Ufolep, dans le Pas-de-Calais puis dans le Nord.

« Après avoir pensé devenir kinésithérapeute, j’ai découvert les activités physiques adaptées en Staps à Liévin (Pas-de-Calais) : une révélation ! Mon master prévention-rééducation-santé me permet d’intervenir en milieu hospitalier en gériatrie, néphrologie, cancérologie, addictologie… Entre-temps, mon professeur de sociologie, Williams Nuytens, m’avait proposé un stage de fin de licence à l’Ufolep, lequel s’est prolongé sur deux ans…

Publics variés. Je voyais l’Ufolep comme une fédération classique et n’imaginais pas qu’elle puisse s’adresser aussi aux publics éloignés de l’activité physique. J’ai animé des ateliers et appris à développer des projets. J’étais dans le concret et l’humain. Or si on choisit les activités physiques adaptées, c’est parce qu’on aime les gens. Mon poste actuel à l’Ufolep Nord se situe dans la continuité. J’interviens auprès d’institutions et de publics très variés, j’alterne animation et développement, ce n’est jamais monotone.

Façon d’être. La façon d’être est déterminante avec ces publics. Il faut prendre en compte le parcours de vie et les pathologies de chacun et jouer les boute-en-train, afin de motiver des gens qui n’ont souvent aucun goût pour l’activité physique. Il faut accepter leurs capacités réduites, se montrer bienveillant. S’ils se sentent bien, ils reviendront.

Troubles psychologiques. C’est encore plus vrai en centre médico-psychologique (CMP), auprès de personnes dépressives ou ayant des troubles du comportement. Les ateliers y sont toujours précédés d’un échange avec les infirmières sur l’état d’esprit des patients, la façon dont ils ont vécu la séance précédente. Aux tests physiques s’ajoutent des tests psychologiques, l‘objectif étant d’avoir un impact positif sur leur pathologie, et de réduire le recours aux médicaments.

Multisport. J’utilise beaucoup le fitness, qui favorise l’estime de soi, mais aussi différents sports, selon l’espace d’accueil et les pathologies. Moi qui suis karatéka et ai pratiqué les sports de combat à la fac, j’initie par exemple les femmes des centres d’hébergement à la boxe, et fais pratiquer le tennis de table aux patients de centre médico-psychologique. Après des exercices physiques, indispensables mais parfois rebutants, on finit avec du ping-pong. Certains vont même s’inscrire en club, ce qui n’était pas gagné au départ ! »


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