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Plan de relance, mode d’emploi

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Pourquoi avoir élaboré un plan de relance fédéral ? Qui en bénéficiera ? Sur quels critères ? Les précisions de Danielle Roux, trésorière de l’Ufolep, et Pierre Chevalier, directeur technique national.

Quand et pourquoi ce plan de relance a-t-il été décidé ?

Ce plan a été décidé mi-avril, dans les premières semaines du confinement. Il répond C’est une volonté politique d’accompagner le réseau associatif dans le redémarrage des activités. Voyant le confinement se prolonger, nous nous doutions qu’en raison de leurs activités très saisonnières, certaines associations connaîtraient quasiment une année blanche, comme celles de sports mécaniques, de cyclisme, ou de pétanque. Et si l’Ufolep a elle-même largement utilisé les réseaux sociaux pour inciter à conserver une pratique sportive individuelle durant ce confinement prolongé, c’est aussi une façon de réaffirmer la plus-value d’une pratique associative : pédagogiquement, socialement, c’est quand mieux qu’une pratique solitaire, derrière un écran.

Comment a-t-il été élaboré ?

Un brainstorming des élus du comité directeur. L’équipe technique nationale a également apporté sa contribution. Cela a abouti à de très nombreuses propositions qui ont été classées, triées. Une visio-conférence avec une quinzaine de comités représentatifs (à forts ou faibles effectifs, urbains et ruraux, et aux activités variées) et quelques commissions nationales sportives a permis de juger de leur pertinence au regard des attentes du terrain. Nous avons finalement retenu une liste de 51 actions, classées en 4 axes stratégiques : « nous retrouver », « fédérer », « santé » et « multisport ». Et, parmi ces 51 actions, 17 ont été identifiées comme prioritaires, avec une enveloppe financière fléchée sur chacune d’entre elles.

D’où proviennent les fonds mobilisés ?

Les 613 000 € affichés par le plan de relance proviennent principalement de deux sources. D’une part, de fonds propres de la fédération et du redéploiement de dépenses prévues au budget 2020 mais non réalisées en raison de l’interruption d’une partie de nos activités (et notamment de l’annulation d’événements et de réunions) pendant la période de confinement, puis celle de déconfinement, durant laquelle les mesures sanitaires se sont prolongées. D’autre part, l’Apac, le service assurance de l’Ufolep et de la Ligue de l’enseignement – et qui, par la force des choses, a été moins sollicité – s’est montré solidaire en contribuant au plan de relance pour 250 000 €.

Pourquoi ce plan repose-t-il sur le volontariat des comités ?

Ces fonds seront répartis entre les comités (principalement départementaux) volontaires. C’est un point important : ceux-ci devaient s’engager en signant une convention et affirmer ainsi leur volonté d’être pleinement acteur de ce plan de relance. C’est pourquoi il leur est aussi demandé de compléter les sommes accordées par l’échelon national par des enveloppes départementales identifiées à chacune des actions menées. Les délégations départementales de la Ligue de l’enseignement sont invitées à y contribuer également. 

Quels sont les critères de répartition ?

Il y a tout d’abord un fonds dédié de 290 000 €, qui sera réparti auprès des comités en proportion du nombre de licenciés et d’associations qu’ils fédèrent, avec une prime lorsque tous ces licenciés et toutes ces associations sont assurés par l’Apac. Ils peuvent dispatcher les fonds reçus sur les actions de leur choix. Par ailleurs, ils sont invités à s’engager plus précisément dans les 17 actions prioritaires qui font l’objet d’un financement spécifique (voir par ailleurs).

Comment les actions prioritaires ont-elles été définies ?

Elles l’ont été en fonction d’un classement établi à partir des réponses d’une soixantaine de personnes, élus nationaux, représentants des comités-tests et des commissions nationales sportives sollicitées.

En quoi les associations locales sont-elles concernées ?

Elles le sont directement par l’aide de 50 € minimum (que les comités peuvent compléter) si elles « marrainent » une nouvelle association, et autant pour cette dernière, ou encore par l’aide à la prise en charge des séances d’essais gratuits pour les nouveaux adhérents. Les associations cyclo, auto et moto bénéficient également du soutien ciblé sur ces trois activités, particulièrement pénalisées par l’annulation des rassemblements sportifs du printemps et de l’été. Au-delà, la majorité des actions visent à favoriser la reprise des activités et à soutenir la vie associative et les affiliations.


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