L’Avantage, pour retrouver toute l’intensité d’un match de tennis

Thomas André, qui à 29 ans signe avec L’Avantage son premier roman, a pratiqué le tennis en compétition. On l’aurait deviné, à l’intensité des scènes de match qui l’émaillent. Le principal protagoniste, Marius, est un adolescent qui doute de lui et dont la gaucherie envers les filles n’a d’égale que l’étonnement devant l’intérêt et les encouragements que les uns et les autres lui manifestent. Tout le contraire de son ami Cédric, si sûr de lui en apparence, qui l’héberge dans la villa de sa famille, le motive et le cornaque, tout en l’entraînant dans ses propres mises en danger. Durant ces quelques jours d’été, diverses rencontres aideront le jeune homme à s’affirmer, tout comme son jeu à chaque tour supplémentaire passé dans ce tournoi d’un modeste tennis club d’une côte méditerranéenne à la géographie volontairement floue. Ph.B.

 

L’Avantage, Thomas André, Tristram, 164 pages, 17 €.