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Face au reconfinement, l’Ufolep Creuse a du répondant

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Le comité a conservé en activité deux de ses éducateurs sportifs et relancé sa communication numérique auprès des associations, dont il fait aussi remonter les doléances en préfecture.

Fort de l’expérience du printemps, le comité de la Creuse s’est montré très réactif face à ce deuxième confinement, en s’efforçant de conserver une activité partielle après une lecture attentive de ce qu’autorisaient les dérogations gouvernementales. « Au lieu de tout arrêter brusquement, nous avons conservé en activité deux de nos cinq éducateurs sportifs pour des interventions sur les publics prioritaires (personnes handicapées, sport sur prescription médicale) et le scolaire et périscolaire » explique la déléguée départementale, Véronique Michnovsky.

Cela n’en est pas moins compliqué à gérer : « Si les interventions auprès des écoliers après la classe sont autorisées dans le cadre d’un accueil collectif de mineurs (ACM), nous avons en revanche dû fermer les écoles de sports qui interviennent sur le même public, mais dans un cadre associatif… » De même, seule l’une des trois structures accueillant les activités de l’association de sport santé Rondisport 23 avait décidé début novembre de poursuivre les séances. Enfin, même si l’activité physique demeure autorisée pour ces publics prioritaires, le comité et ses éducateurs se sont heurtés à un problème d’accès aux structures, gymnases et autres salles, car certains maires les ont fermées d’emblée et renâclaient à les rouvrir.

« Sinon, nous avons repris notre communication auprès des associations, avec des vidéos proposant de l’activité à distance. Le comité a également été identifié comme personne ressource par la préfète, auprès de laquelle nous faisons remonter le sentiment du terrain à l’égard du reconfinement, explique Véronique Michnovsky. C’est ce qui nous a amené à défendre l’idée d’un périmètre et d’une plage de temps élargis à 2 km et à 2 heures pour la pratique physique personnelle. Au passage, cela nous a permis de conserver notre secrétaire en activité, présente au téléphone avec nos responsables associatifs. » 

Incompréhension. Si certaines activités sont autorisées, encore faut-il que les pratiquants répondent présent. « À l’école de sport que j’anime le mercredi à Gouzon, le 4 novembre je me suis retrouvé avec un seul enfant sur le créneau des 6-11 ans », rapporte Jean-Christophe Coudreau. La veille, plusieurs parents avaient appelé pour l’informer que leur enfant serait absent. Et, chez les 3-5 ans, ils étaient huit sur un groupe de quinze. « Il y a la peur du virus, qui avait plutôt épargné la Creuse au printemps, mais qui nous a touché beaucoup plus sévèrement avec cette deuxième vague, avec des clusters dans des clubs de basket et de football. Il y a surtout une incompréhension : pourquoi, en tant que professionnel intervenant dans le cadre d’un accueil de loisir de mineurs, ai-je le droit d’encadrer du multisport le matin en gymnase alors que le foot de l’après-midi en club, animé par des bénévoles, est interdit ? Et pourquoi tout brassage entre classes est-il prohibé à l’école et permis ici ? » Jean-Christophe Coudreau espérait cependant que, passé le premier choc, les futures séances aient davantage de succès. « En tout cas, je serai là pour accueillir les enfants ! »

 

Quel calendrier VTT cette année ?

« Après le confinement, les associations ont vite repris leurs activités. On a senti une vraie motivation », souligne Benoît Brissaud, éducateur sportif et responsable de l’activité VTT. Dès la rentrée, 60 licenciés (sur un total de 105 la saison précédente) avaient déjà repris un « carton » permettant de s’aligner sur des compétitions, alors qu’une seule étaient organisée en octobre, la saison ne débutant vraiment que fin février-début mars. « Nous verrons bien le 27 novembre, lorsque nous finaliserons notre calendrier, si tous les clubs maintiennent leurs organisations. »

La question est bien celle de l’impact d’un deuxième confinement, après l’annulation l’an passé de toutes les compétitions départementales. « Côté licences, pour l’instant nous sommes dans les clous. Pour l’ensemble des activités cyclistes, nous en étions début novembre à près de 200 licences, contre environ 350 l’an passé, alors que traditionnellement les cyclosportifs nous rejoignent plus tard. » En attendant, les vététistes creusois apprécieraient que le périmètre autorisé pour la pratique individuelle soit élargi au-delà du kilomètre, ce qui est peu dans un département où, vu la faible densité de population, on ne croise pas grand monde ! « Cela permettrait une pratique minimum pour des activités comme le VTT ou la course à pied. »


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