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Didier Bovas, le cyclo niçois qui va de l’AVAN depuis toujours

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Depuis ses 14 ans, le président de l’Ufolep des Alpes-Maritimes, Didier Bovas, est fidèle à l’Association vélocipédique des amateurs niçois. 

C’est un club centenaire et un pilier de l’Ufolep dans les Alpes-Maritimes, où les activités cyclistes réunissent 90 % des associations et des licenciés1. « L’Association vélocipédique des amateurs niçois est fondée en juin 1918 par d’anciens coureurs souhaitant relancer le vélo, explique Didier Bovas, son président. À l’époque, et jusque dans les années 30, beaucoup de pistards viennent passer l’hiver sur la Côte-d’Azur. Puis, en 1929, une section cyclotourisme voit le jour. En 1949, on retrouve même la trace d’un responsable des "cyclo-campeurs". La pratique pâtit ensuite de l’avènement de la voiture, avant que l’association ne retrouve son dynamisme en s’affiliant à l’Ufolep en 1970. Elle entraîne d’autres clubs, ce qui permet de jeter les bases du comité départemental. »

Cette saison-là, l’AVAN ouvre une section scolaire où le jeune Didier prend sa licence après avoir suivi un copain du collège. Bientôt, parallèlement à son métier de cadre bancaire, il s’investit trente ans comme secrétaire aux côtés d’un président charismatique, avant de prendre sa succession en 2010. Puis, il y a deux ans, il devient également président du comité Ufolep.

Cela ne l’empêche pas continuer à animer la section 11-16 ans du club avec d’autres moniteurs. « Ils sont une douzaine et le rendez-vous est le samedi matin. On passe les brevets Ufolep : 25, 50, 80 et 100 km, toujours avec un beau dénivelé et un pique-nique auquel on invite les parents, explique Didier, qui lui conduit la voiture de protection. Nous aimerions avoir davantage de jeunes mais le vélo, à Nice et sur la Côte-d’Azur, c’est encore problématique. Malgré la relance des pistes cyclables, celles-ci sont insuffisantes et s’arrêtent brusquement. »

Depuis les années 2000, l’AVAN a d’ailleurs renoncé à organiser des épreuves cyclosportives en raison de la grande densité de population et des blocages rencontrés au niveau des communes, de la préfecture et de la gendarmerie. Mercredi excepté, elle propose en revanche à ses 185 licenciés – dont 10 % de femmes – des sorties quotidiennes, avec différents groupes de niveau. De la route, et de temps en temps pour les jeunes une initiation à la piste sur le vélodrome d’Hyères (Var). « Nous avions une section VTT, mais depuis le centre-ville il faut prendre sa voiture pour aller trouver les chemins : c’est trop contraignant. En revanche, le VTT Ufolep se porte fort bien dans les villages de l’arrière-pays, en particulier auprès des enfants et des jeunes. »

La géographie locale offre cependant quelques avantages, entre les vallées et les cols de l’arrière-pays – La Roya, Vence, Turini –, et la météo est clémente. « Ici, on roule du 1er janvier au 31 décembre, et nous avons plus de participants l’hiver que l’été ! » Les vélocipédistes niçois profitent de cette assiduité pour recruter parmi la forte proportion de retraités : « Parfois, en discutant avec nous, certains se disent "pourquoi pas moi ?" et finissent par nous rejoindre. »

Si pour sa part le doyen du club, Fortuné, 94 ans, ne sort plus qu’aux beaux jours, « jusqu’à ses 90 ans, chaque année il se fixait comme objectif de monter le col de la Bonette, 26 km d’ascension », précise Didier Bobas, admiratif. Un objectif qu’en fidèle sociétaire de l’AVAN le président aimerait probablement faire sien.

(1) Pour un total de 1 089 licenciés appartenant à 34 associations en 2021-2022.

 

Des Stages du soleil à Katmandou et Ushuaïa

Les Stages du soleil sont un opérateur de tourisme sportif intégré au secteur vacances de la Ligue de l’enseignement. Comme il fait appel aux forces vives de l’Ufolep pour encadrer des séjours dans le Var, en Ardèche, en Espagne, en Italie et jusqu’à La Réunion et l’Île-Maurice, c’est en donnant un coup de main que Didier Bovas a pris goût aux escapades lointaines. « Avec un gars du club, raconte-t-il, nous avons fait Lhassa-Katmandou en itinérance, en grimpant jusqu’au premier camp de base de l’Everest, le monastère de Rongbuk, situé à 5 000 m d’altitude, côté Tibet. Et aussi la Patagonie, de Bariloche à Ushuaïa : 2 200 km le long de la cordillère des Andes, en dormant sous la tente ou chez l’habitant. En France, avec le club ce sont plutôt des séjours en étoile, en laissant les valises au même endroit. Le Jura, les Vosges, et cette année la Savoie et la Haute-Savoie. »


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