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Comment les associations voient la rentrée : l’aïkido

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Nous avons demandé aux associations Ufolep de plusieurs disciplines comment elles ont entretenu le lien avec leurs adhérents pendant le confinement et comment elles envisagent la rentrée. Trois témoignages de clubs d’aïkido.

 

« Un manque de nouveaux adhérents »

« Dès la fermeture des dojos de la commune, nous avons créé un collectif WhatsApp pour maintenir le contact avec le groupe. Au début, les gens étaient abasourdis, puis sur la fin ils ont trouvé le confinement très long. Et, début juillet, aucune salle n’avait rouvert et nous étions en attente d’une réponse de la ville de Saint-Herblain pour reprendre des entraînements en extérieur.

Les incertitudes sur l’évolution de la pandémie nourrissent notre inquiétude concernant la reprise de septembre et les nouveaux adhérents, perte d’effectifs à la clé. Et si nous devons subir une deuxième vague du Covid-19, faudra-t-il inventer une autre manière de pratiquer l’aïkido ? »

Éric Martin, club ebushido 2000 de Nantes (Loire-Atlantique)

 

« Des vidéos en ligne »

« Notre association s'est adaptée au confinement en proposant des vidéos et des cours en ligne, avec des exercices reproductibles à la maison. Nous sommes également restés en contact avec nos adhérents par téléphone et visioconférence.

Avec le déconfinement, nous avons pu proposer des cours collectifs sans contact* en extérieur, mais qui n’ont attiré qu’une petite partie de nos adhérents. Nous craignons donc une chute du nombre de licenciés. Aussi, nous allons muscler notre communication de rentrée pour toucher le plus grand nombre de personnes. Les cours vont reprendre normalement – dans la mesure du possible – mais ceux en vidéo vont aussi se développer pour offrir des bases de travail aux débutants. »

Adrien Oliveira, président d’Aïkido Mouvement Évasion, qui regroupe 280 adhérents et six clubs d'aïkido et aïki-taïso en région lyonnaise (Brignais, Vourles, Pierre-Bénite, Thurins, Saint-Genis-Laval et Saint-Romain-de-Popey).

 

« Stoppés en plein essor »

« Le plan de reprise, pour lequel nous avons dû effectuer une demande écrite au service des sports justifiant la prise en compte des recommandations de la fédération d’appartenance, a mis en évidence deux contraintes : un seul club présent au complexe sportif et l’espacement entre deux créneaux de pratique pour désinfecter les installations. Et la grande question pour la rentrée, c’est : les gens vont-ils se ruer sur les tatamis pour rattraper le temps perdu, ou au contraire rester chez eux ? En tout cas, cette pandémie aura considérablement impacté nos pratiques, alors même que grâce au dynamisme de ses clubs, l’aïkido Ufolep était en plein essor. »

Éric Hugot, président de l’Aïkilibre de Roubaix (Nord), 57 licenciés.

 

*Pour rappel, la pratique des sports de combat et assimilés n’a été autorisée qu’à partir du 11 juillet.


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