Lors de l’assemblée générale d’Alençon mi-avril, trois questions ont été formulées en tribune à l’adresse du comité directeur, auxquelles les élus nationaux ont répondu le lendemain.
Avant de pourfendre de façon mi-sérieuse mi-humoristique un usage abusif d’anglicismes auquel l’Ufolep ne fait pas exception, Jean-Alain Lavige (président du Loir-et-Cher) s’est fait l’écho d’une baisse des licences en kart-cross et poursuite auto sur terre. Aussi appelle-t-il de ses vœux la possibilité de licences à la journée (comme en motocross Ufolep) et d’un coût de l’assurance prenant en compte le nombre de concurrents.
De son côté, Alain Demoulin (président Grand Est) a fait part son inquiétude concernant les « risques de déstabilisation majeure » liés à l’évolution des fonctionnements et à l’éventuel changement d’assureur.
Quant à André Couplet (Ufolep Nord), sa préoccupation concerne l’évolution inversement proportionnelle des subventions et des affiliations-adhésions. La part de ces dernières dans le budget est ainsi passée de 52 % en 2012 à 26 % en 2022. Dans leur réponse commune, les vice-président.es Henri Quatrefages et Natacha Mouton-Levray ont souligné que cette baisse s’explique par « l’augmentation de la part de fonds publics levés par notre fédération », le niveau des affiliations-adhésions demeurant quasiment inchangé. Les deux élus n’en partagent pas moins l’« alerte relative à la vie fédérative » : une « dimension fédérative » que les deux secteurs sport société et sport éducation doivent « intégrer systématiquement ». « C’est le cas aujourd’hui pour l’ensemble des dispositifs et programmes de notre fédération » ont-ils insisté en observant que la structuration en deux pôles, engagée il y a dix ans, commence à porter ses fruits en matière d’adhésions, en particulier à travers le développement des Ufopass délivrés par les structures à objet non sportif.