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À l’Ufolep, courses ouvertes et pratiques variées du vélo

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L’essor du vélo à l’Ufolep date de la seconde moitié des années 1970, marquée par une floraison d’épreuves sur route. « Ce succès fulgurant s’expliquait par le caractère novateur de nos épreuves, ouvertes au plus grand nombre, explique Alain Garnier, actuel responsable de la Commission nationale activités cyclistes après avoir participé à la création de la commission technique départementale du Loiret dès 1978. Les courses de la Fédération française de cyclisme étaient très élitistes, avec seulement trois catégories de niveau. Or, même la 3e catégorie, c’était trop dur pour beaucoup de gars qui ont alors rejoint l’Ufolep pour continuer à courir. Et le deuxième boom, ce fut dans les années 1980 l’arrivée des cyclosportives : des épreuves de masse réunissant des centaines de participants, avec des classements par catégorie d’âge et non de niveau, dans des lieux sympas, et où tout le monde mangeait ensemble à l’arrivée. »

Les années 1990 furent un d’apogée. Il y eut aussi dans les années 2000 un Trophée des BRS réunissant les plus emblématiques de ces « brevets de randonneurs sportifs », avant que la FFC ne reprenne le concept à son avantage, forte de son prestige de fédération délégataire. Certaines cyclosportives demeurent néanmoins organisées sous l’égide de l’Ufolep, comme Les Copains, à Ambert (Puy-de-Dôme), où La Limousine-André-Dufraisse* à Panazol, près de Limoges (Haute-Vienne).

Si les effectifs ont connu une baisse notable après une hausse du coût de l’assurance, le cyclosport Ufolep reste rythmé par les calendriers départementaux et régionaux des courses, et « 85 à 90 % des licenciés sur route prennent leur licence en début d’année en regardant les calendriers d’épreuves ». Les Nationaux de cyclosport, de contre-la-montre et de cyclo-cross sont aussi des rendez-vous très attendus, et plus encore quand la situation sanitaire fait planer des doutes sur leur tenue. Si le National cyclo-cross 2021 a ainsi été annulé, celui de cyclosport est à ce jour maintenu en juillet en Isère, et celui de contre-la-montre mi-septembre dans le Gers.

Les années 1980 et 1990 furent aussi celles de l’apparition du VTT, où la pratique purement loisir coexiste davantage avec la compétition, qui est cependant une motivation pour plus de la moitié des licenciés. Malheureusement, si le National a pu se dérouler l’an passé, l’édition 2021 prévue en Gironde ne pourra avoir lieu.

Aujourd’hui, les deux pratiques tendent à se rapprocher côté effectifs.  En 2018-2019, avant la pandémie de Covid-19, le cyclosport réunissait 18 725 licenciés (pour 1 630 associations), le VTT de compétition 14 215 (1 292 associations), le VTT de randonnée 14 753 et la pratique cyclorouriste 17 867. Des chiffres à lire en sachant qu’il est possible de cocher plusieurs activités. Enfin, si leurs effectifs sont plus modestes, le bicross et le dirt (deux disciplines de BMX) réunissaient respectivement 343 et 42 passionnés en activité principale, et le bike-trial 156.

*Décédé en février à 94 ans, André Dufraisse fut trois fois champion du monde et sept fois champion de France de cyclo-cross dans les années 1950 et 1960.


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