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« Le Brassard », ou le déshonneur d’un capitaine

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Le capitanat de l’équipe de France de football est un honneur, surtout lorsque l’on porte le brassard lors de la première Coupe du monde, en 1930 en Uruguay. Mais après cet apogée la trajectoire d’Alexandre Villaplane, gamin de Montmartre et solide milieu de terrain du FC Sète, du Racing Club de Paris et de l’OGC Nice, devient celle d’un voyou, expert en courses hippiques truquées et escroqueries diverses, puis celle d’un homme de main de la Gestapo française, ce qui lui vaut d’être fusillé à la Libération. C’est ce sombre destin que retrace dans Le Brassard le magistrat Luc Briand, éclairant au passage le contexte du football français des années 1920-1930 – qui se structure et se professionnalise – et ravivant aussi par contraste la mémoire de footballeurs ayant choisi la Résistance plutôt que la Collaboration la plus sordide. Ph.B.


Le Brassard, Alexandre Villaplane, capitaine des Bleus et officier nazi, Luc Briand, Plein Jour, 256 pages, 19 €.
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