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Quand l’Ufolep fait évènement pour gagner en visibilité

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Outre ses « finales » nationales dans 35 disciplines, l’Ufolep affiche son identité éducative et multisport à travers son Playa Tour et des évènements associés à ses dispositifs socio-sportifs. Un savoir-faire réinvesti dans des opérations comme La Quinzaine sport et petite enfance ou Le sport au cœur des villages.

 

Cette année encore, à l’Ufolep l’été avait de l’avance. Le Playa Tour a en effet débuté mi-juin à Amboise, Indre-et-Loire, pour s’achever début septembre à Porticcio, en Corse-du-Sud. Soit 21 étapes dans presque autant de départements, en s’arrêtant une journée à Hendaye ou Perros-Guirec, mais plus souvent deux, trois, quatre, cinq et même huit jours, fin août à Reims.

Que de chemin parcouru depuis la première édition en 2007, qui comptait seulement quatre étapes ramassées sur juillet ! Né à l’initiative de la « commission jeunes », tournée vers l’innovation, le Playa Tour visait alors le grand public, dans l’idée de mieux faire connaître l’Ufolep. Pour cela, il proposait le long des côtes méditerranéenne, atlantique, bretonne et de la mer du Nord des tournois de foot, hand, rugby et volley de plage, plus d’autres animations, avec NRJ, « la radio jeune », pour partenaire média.

 

Le Playa, une identité affirmée

En dépit de son caractère multisport et d’un affichage développement durable, ce premier Playa Tour cherchait encore son identité à côté des caravanes estivales de grandes fédérations unisports. « Cette identité s’est affirmée dès la troisième année, en élargissant le concept aux plans d’eau intérieurs et en s’installant aussi en pied d’immeubles, afin de toucher les 40% de Français qui ne partent pas en vacances, explique Adil El Ouhadehe, DTN adjoint de l’Ufolep, en charge du pôle sport société. Nous avons également profité des moyens dégagés pour les 80 ans de la fédération pour nous doter de notre propre matériel, avec des structures gonflables floquées à notre nom, et renforcer ainsi la visibilité de l’Ufolep. »

Les publics se sont également diversifiés. Toujours les bienvenus, les estivants côtoient depuis longtemps les jeunes de centres de loisirs, MJC et autres structures sociales partenaires, qui disposent parfois d’espaces réservés. Tous publics confondus, ils étaient l’an passé 13 000 participants pour 21 étapes qui ont mobilisé plus de 300 bénévoles aux côtés des salariés des comités. « La jauge moyenne est de 600 personnes par jour, avec des pointes au-delà du millier », précise Adil El Ouadehe.

Sur le sable, les tournois de beach soccer et volley ont progressivement cédé du terrain à des « challenges » moins compétitifs. Longtemps omniprésents, ces sports sont en voie d’être supplantés par des jeux traditionnels et des activités innovantes comme le Homeball, dans un esprit loisir de plein air : une évolution favorisée par le renforcement des équipes départementales avec des animateurs impliqués dans le socio-sport, alors qu’auparavant les bénévoles des clubs proposaient les activités qu’ils connaissaient le mieux.

 

Trois espaces distincts

Aujourd’hui, une étape du Playa Tour s’organise en trois espaces distincts : l’un dévolu aux challenges sportifs, un deuxième aux jeux et un troisième au village accueillant les stands de partenaires. Pendant plusieurs années, la Mission interministérielle de lutte contre les conduites addictives (Mildeca) et l’association Alcool assistance ont ainsi animé des ateliers de sensibilisation. Plus récemment, le ministère de la Mer a proposé des défis pédagogiques autour du développement durable et de la transition écologique. Depuis l’an passé, l’orientation est très santé, à l’image des bilans sport-santé bien-être du stand MGEN. « Ces ateliers soulignent la dimension éducative du Playa Tour et lui confèrent son originalité », insiste Adil El Ouadehe.

La caravane du Playa Tour s’arrête un, deux ou trois jours à la convenance du comité hôte, voire plus si ce souhait n’entre pas en conflit avec une autre demande. Si les dates se chevauchent, les comités sont invités à s’arranger entre eux, avec un arbitrage national en tout dernier recours. Parallèlement, au fil des ans le passage de témoin s’est rationnalisé. À l’origine, chaque comité venait récupérer structures et matériel à la fin de l’étape précédente. Désormais, un prestataire s’occupe du transport comme de l’inventaire, ce qui allège considérablement la charge.

 

Partenariats

Et le financement ? « À l’Ufolep, nous avons la chance de pouvoir mener des actions sans qu’elles soient conditionnés à un retour sur investissement immédiat, explique le DTN adjoint sport société. Le Playa est porté avec les territoires concernés : l’échelon national fournit l’infrastructure et le comité hôte – départemental ou régional, comme en Normandie – identifie le lieu, fournit les ressources humaines et propose des activités complémentaires, parfois en mobilisant localement des fonds. » Les communes d’accueil apportent également une contribution, ainsi que les partenaires présents dans le village, sur un stand qu’ils animent eux-mêmes ou non.

L’organisation de l’évènement est réinterrogée à chaque rentrée lors du regroupement annuel des comités hôtes ou qui souhaiteraient le devenir. « Nous envisagerons de donner au village une coloration plus politique, avec des partenaires engagés comme Amnesty International ou De l’éthique sur l’étiquette », indique Adil El Ouadehe. Et, après 18 éditions, le Playa Tour remplit-il l’objectif initial de visibilité pour l’Ufolep ? « Pour les comités, oui, à travers la presse locale et les contact noués ou renforcés à cette occasion avec les collectivités. Au plan national, il y a encore de la marge. Si le Playa contribue à l’accompagnement des territoires, et s’il démontre qu’un évènement estival peut s’inscrire dans une démarche d’intérêt général, la plus grosse tournée sportive d’été de France n’a pas sans doute pas la couverture médiatique qu’elle mériterait », regrette le DTN adjoint de l’Ufolep.

En résumé, si le Playa Tour, laboratoire de tous les évènementiels Ufolep, est bien installé dans le paysage estival, il pourrait rayonner davantage encore.

 

Un Ufostreet à prise rapide

Autre évènementiel phare de l’Ufolep, Ufostreet a trouvé sa place dès sa première édition, en 2019 à l’Insep, sous les frondaisons du bois de Vincennes.« Sans doute parce qu’il est cohérent avec l’identité de l’Ufolep. D’autant plus qu’il se décline aussi en zone rurale et pas seulement dans les quartiers urbains comme au tout début », juge Adil El Ouadehe. Le dispositif national s’inspire d’ailleurs des « street games » imaginés dès 2014 par le comité d’Eure-et-Loir pour animer les city-stades qui fleurissaient en campagne mais restaient sous-utilisés. Parallèlement à des initiations au graff et à la danse hip-hop, des tournois de mini-football et mini-basket permettaient aux équipes, parfois constituées au dernier moment, de se qualifier pour une finale départementale.

Répondant à une commande du ministère des Sports visant à combler le « creux générationnel » de la pratique licenciée des adolescents, la première édition fut initiée avec l’appui du réseau Soyez Sport du Comité national olympique et sportif français (CNOSF). Elle se résumait alors à un rassemblement national. « C’est à la demande des comités que nous avons ajouté des étapes départementales, en leur laissant une grande liberté dans leur façon de qualifier ou d’inviter les équipes, qu’il y en ait une ou plusieurs. À nous de nous adapter pour la finale, dans la mesure du possible », explique Adil El Ouadehe.

Après une première édition tout football aux finales très « testostéronées », la mixité est devenue la règle et le programme sportif a été diversifié, jusqu’à intégrer des jeux traditionnels : jeu de palet, morpion géant, tir à la corde en équipe... On gagne, on perd, et surtout on s’amuse, avec en prime la découverte en finale nationale d’une activité nouvelle : chase tag, mur interactif, etc.

Aujourd’hui, Ufostreet est décliné par 70 comités, dont la moitié ont envoyé des équipes à la finale nationale, en juin dernier au Five Paris 18. Soit 700 jeunes et 78 équipes mixtes et féminines engagées dans les deux catégories 11-14 et 15-17 ans. Plus 50 finales départementales, 5 finales régionales… « Le concept répond aux attentes », se félicite Adil El Ouadehe, qui souligne qu’en dehors d’un accompagnement matériel et des t-shirts offerts aux participants, il n'y a pas d’aide financière à la clé. « Ufostreet est autant une fête qu’une compétition et ça plait au public adolescent. »

 

Festival du sport autrement

Le succès fulgurant d’Ufostreet a nourri l’idée d’offrir une vitrine nationale aux autres dispositifs socio-sport de l’Ufolep : Toutes Sportives pour la pratique féminine, Primo-Sport pour celle des demandeurs d’asile et primo-arrivants, et Engagé.es pour les jeunes en parcours de formation dans l’animation sportive. Trois rendez-vous aujourd’hui associés à Ufostreet sous la dénomination de « Festival du sport autrement. » « Nous nous sommes rendu compte combien la finale d’Ufostreet faisait sens pour les comités et les jeunes, de la même façon qu’un National constitue l’aboutissement de la saison pour un cyclosportif ou une gymnaste. Cela vaut aussi pour les bénéficiaires des autres dispositifs. Même si la performance y est très secondaire, monter à Paris, visite touristique à la clé, est un objectif, puis un moment inoubliable », résume Adil El Ouadehe.

L’an passé, la finale Primo-Sport a ainsi réuni 400 demandeurs et demandeuses d’asile participant aux créneaux sportifs hebdomadaires animés par quinze comités Ufolep. Celle de Toutes sportives a réuni autant de femmes, jeunes filles et mères de familles. Venues pour certaines avec leurs enfants, elles représentaient une vingtaine de comités et une dizaine d’associations. Enfin, ils et elles étaient 150 pour le séjour « Engagé.es », dont à titre exceptionnel de jeunes volontaires français et internationaux, impliqués dans les équipes bénévoles Jeux olympiques et paralympiques et la promotion des nouvelles disciplines inscrites au programme de Paris 2024.

Ces évènements échelonnés sur le mois de juin – du 12 au 22 cette année, non plus au Five Paris 18 mais à celui plus spacieux de La Courneuve (Seine-Saint-Denis) – permettent aussi aux acteurs institutionnels qui soutiennent financièrement les dispositifs dont ils procèdent d’en rencontrer les bénéficiaires et d’échanger avec eux. Tous ont également pour caractéristique commune d’intégrer à leur programme des rencontres-débat avec des personnalités « inspirantes » d’horizons variés. Cela donne des évènementiels sportifs qui ne ressemblent pas aux autres et incarnent, sous une forme modernisée, l’attachement de l’Ufolep à l’éducation populaire.

 

Savoir-Faire

Ces différents évènements ont permis à l’Ufolep d’acquérir un savoir-faire venu renforcer celui, plus ancien, d’organisateur de compétitions sportives traditionnelles qui réunissent parfois plusieurs centaines d’engagés et des milliers de spectateurs, tels les Nationaux de cyclosport, de VTT, de gymnastique, ou le Super Trophée de France de motocross. Ce savoir-faire lui a donné l’envergure pour copiloter l’an passé l’opération « Le Sport au cœur des villages » dans le cadre de la Grande Cause nationale 2024, et pour coanimer avec l’Insep la fan zone implantée dans l’enceinte du Château de Vincennes durant les Jeux olympiques. De même, l’Ufolep organisera cet été les épreuves de gymnastique des Euro Games Lyon 2025, comme elle l’avait fait pour le cyclisme et la pétanque lors des Gay Games 2018, ou plus avant encore en appui d’évènements organisés par la Fondation des Femmes sous la verrière du Grand Palais. Des coups de main où, cette fois, l’objectif est moins de s’afficher soi-même que de défendre des valeurs partagées. Philippe Brenot



On l’appelle casquette verte

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« Pour quelles raisons ce type caché derrière sa casquette est-il devenu un des porte-étendards [du trail], sans pour autant gagner de course majeure ni écraser la concurrence ? Parce qu’il incarne ce que la course à pied représente pour tant de pratiquants : une échappatoire, une soupape, un moment de méditation entre soi et le monde, avant d’affronter la vraie vie. Si les athlètes de haut niveau nous font rêver pour leurs performances, lui nous fait rêver pour sa ressemblance. (…) Sauf qu’il ne court pas comme nous. » Dans sa préface à On m’appelle casquette verte, le chanteur Ben Mazué résume parfaitement l’intérêt et la sympathie suscités par celui que l’on identifie à son éternel couvre-chef. Cela vaut à Alexandre Boucheix, chef de projet informatique chez JCDecaux à Paris, de signer à 33 ans son autobiographie chez le même éditeur que Kilian Jornet et Mathieu Blanchard, vainqueurs d’un Ultra-Trail du Mont-Blanc que lui-même a terminé à la 18e place en 2022. Ceux qui le suivent sur X, Instagram et Facebook, où il poste les datas de chacun de ses entraînements et de chacune de ses courses, ne seront pas déçus par ce témoignage qui débute par le récit de la soirée alcoolisée à l’issue de laquelle il s’inscrit à la Diagonale des Fous. Le jeune homme à la « timidité maladive » trouvera dans la douleur de l’effort le chemin de son épanouissement. Il y rencontrera aussi celle qui l’a rendue père. Un papa comme un autre, à ceci près qu’il n’a pas encore rangé ses baskets. Ph.B.


On m’appelle casquette verte, Alexandre Boucheix (avec Franck Berteau), Flammarion, 236 pages, 20 €.

Les Fous du stade, pagaille aux Jeux olympiques

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Quand les Fous du stade déboulent en version restaurée DVD-Blue-ray un an après Paris 2024, comment ne pas penser que Les Charlots sont en retard au rendez-vous ?

Petit rappel : au début des années 70, un ex-groupe rock ayant accompagné l’iconoclaste Antoine sous le nom des Problèmes se lance dans le cinéma avec des films humoristiques au succès phénoménal : 40 millions d’entrées en France, dont six pour Les Fous du stade, cru 1972 réalisé par Claude Zidi et intercalé entre Les Bidasses en folie et Les Charlots font l’Espagne.

Le quatuor surfe alors sur la proximité des JO de Munich avec un scénario minimaliste : « quatre amis farfelus en camping sauvage aux abords d’un village provençal » – Graveson, près d’Avignon – perturbent « entre quiproquos, gags absurdes et courses-poursuites » une compétition sportive ressemblant aux Jeux olympiques, avec pour mince fil rouge une histoire de rivalité amoureuse.

Les meilleurs gags tutoient ceux des « Olympiades idiotes » imaginées par les Monty Python dans leurs émissions de l’époque pour la BBC, comme le parcours de la flamme (sponsorisée par Butagaz et suivie à la trace par le service incendies pour limiter les dégâts) ou cette scène où, après avoir longtemps hésité, un perchiste finit par retomber du bon côté. D’autres sont plus faibles, voire d’un goût douteux un demi-siècle plus tard. Et si la plupart des disciplines sont passées en revue – football, gymnastique, judo, boxe, natation, cyclisme et sprint, haies et marathon pour l’athlétisme –, l’esprit olympique souffre des filouteries grâce auxquelles nos Charlots finiront par offrir un chapelet de médailles à la France. Pas un film de répertoire, mais un document sociologique de premier ordre. Ph.B.


Les Fous du stade, DVD/Blu-ray, 85 et 88 mn, Pathé Films, 19,99 €.

Le foot pro sera-t-il réformé ?

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Le Sénat a adopté le 10 juin une réforme du sport professionnel qui cible particulièrement le milieu du football. Issue des recommandations d’une commission d’enquête parlementaire très critique sur le train de vie du foot professionnel, la proposition de loi devrait être examinée dans les prochains mois à l’Assemblée nationale, préalable à sa mise en œuvre. Lutte contre le piratage, rôle renforcé pour les fédérations et le ministère des sports dans la gouvernance des ligues professionnelles, redistribution encadrée des revenus audiovisuels, rémunérations plafonnées pour les dirigeants… Le texte aborde de nombreux aspects, en prévoyant des mesures susceptibles de bouleverser durablement l’organisation du sport professionnel. La ministre des sports, Marie Barsacq, a salué un texte qui ouvre, selon elle, « des perspectives essentielles ». D’autres acteurs sont beaucoup plus réticents, à l’instar de l’Union nationale des footballeurs professionnels (UNFP), qui pointe un manque de concertation.



Le pumptrack sème la discorde au village

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Faut-il implanter un pumptrack dans l’ancien parc du presbytère de Bourg-d’Iré, petite commune du Maine-et-Loire de 900 habitants ? Non, car cela va le défigurer, fulmine le collectif de villageois dont la pétition avait recueilli mi-mai plus de 200 signatures. Derrière ses airs de Clochemerle, la polémique autour de cette piste cyclable tout en bosses et virages relevés pose une vraie question d’aménagement, entre respect de la nature et du patrimoine et souci de revitaliser le village en le dotant d’un équipement de loisir. Un équipement susceptible d’être utilisé pour le Savoir Rouler à Vélo et par les adhérents handicapés de l’association locale de sport adapté, argumentent ses promoteurs. Les choses sont encore compliquées par le fait que la maire déléguée, favorable à la piste, n’a pas été élue par les habitants mais par le conseil municipal de Segré-en-Anjou-Bleu, commune nouvelle à laquelle le village est aujourd’hui rattachée. Affaire à suivre.



Deauville Sport Images Festival

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Si vous passez par la côte normande cet été, ne manquez pas la première édition du Deauville Sport Images Festival. Il se décline jusqu’au 21 septembre en 12 expositions en accès libre autour de différentes thématiques : « 20 photos qui ont marqué l’histoire », « Envol », ou bien encore « L’exploit paralympique ».



Une Rando-cyclo « autrement » en Haute-Vienne

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Le 21 septembre, l’Ufolep Haute-Vienne fête l’arrivée de l’automne avec la première édition d’une journée conviviale de vélo-loisir au départ d’Oradour-sur-Glane : la Rando-cyclo 87 « autrement ». Nul besoin d’être un cycliste chevronné pour y participer : les cinq parcours proposés, de 20 à 60 kilomètres, sont accessibles à tous les publics, y compris les familles, sur des tracés ponctués d’énigmes et de découvertes. De leur côté, les accompagnants et les enfants restés au départ pourront profiter d’animations et d’activités au cours de la journée dans l’attente des cyclotouristes : visites, randonnées pédestres, ateliers vélo pour les petits.



Les ventes de vélo continuent de baisser en France

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En 2024 il s’est vendu moins de vélos en France que l’année précédente. L’Union Sport & Cycle a comptabilisé exactement 1 956 700 ventes de vélos neufs en 2024, en baisse de 12 % en un an. Le repli atteint même 26 % depuis 2019, quand 2,6 millions d’unités avaient été écoulées. En valeur, les ventes ont reculé de 8,3 % en 2024, après une régression similaire l’année précédente. En additionnant la maintenance, les pièces et accessoires, le marché pèse au total 3,2 milliards d’euros, en repli de 5,9 %. Le pic historique atteint en 2022, avec plus de 3,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires, semble loin.

Les ventes de vélos à assistance électrique (VAE), sur lesquelles le secteur compte habituellement pour améliorer ses marges, ne suffisent plus à tirer le marché. Elles reculent, en volume, de 16 % en un an (mais restent en hausse de 43 % depuis 2019). Quelque 560 000 vélos électriques ont été vendus en 2024, loin du million de ventes qu’imaginait pour « l’horizon 2025 » un rapport parlementaire consacré à la filière économique du vélo publié en février 2022. Les VAE représentent 29 % du volume total des cycles vendus en France, davantage qu’en Italie ou en Espagne, mais moins qu’aux Pays-Bas ou en Allemagne, où la part de l’électrique flirte avec les 50 %.

Les seuls segments de marché en hausse en 2024 concernent les vélos d’occasion reconditionnés, qui progressent de 9 %, et les produits destinés à un usage précis : cargos conçus pour transporter des charges lourdes, vélos de route et gravels (légers tout-terrain) électriques, engins conçus pour la course, le cyclocross ou le triathlon. (Le Monde du 25 avril)



Élections du Conseil d’administration du CNOSF avec sa présidente Amélie Oudéa-Castéra

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A l’occasion de l’assemblée générale du CNOSF qui se déroulait le 19 juin, les 110 membres du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) ont voté ce jeudi pour constituer le conseil d'administration du CNOSF et désigner sa Présidence.

A cet effet, le président de l’Ufolep, Arnaud Jean, fait son entrée dans celui-ci, élu dans la catégorie des fédérations multisports ou affinitaires. Une première pour l’Ufolep qui souhaite ainsi promouvoir sa vision d'un sport synonyme d'égalité, d'humanisme et d'éducation populaire. Forte de son ancrage local avec ses 7 200 clubs, associations ou structures affiliées, véritables vitrines de la fédération et pilotées par des dizaines de milliers de bénévoles et professionnels, l’Ufolep, en lien avec les collectivités, ministères, décideur.euse.s, acteur.rice.s du mouvement sportif met en œuvre et promeut son projet sportif politique qui fait totalement écho à l’Héritage attendu des JOP de Paris 2024. « J’y porterai votre voix, celle du sport pour toutes et tous, de l’égalité et ma détermination sera à la hauteur de votre engagement. » signe Arnaud Jean dans l’édito de la revue Enjeu de juillet.

De son côté, la présidente de l’Usep, Véronique Moreira, qui occupait une vice-présidence dans la mandature précédente, a été élue dans la catégorie des fédérations scolaires ou universitaires.

Amélie Oudéa-Castéra, la ministre des Sports (2022-2024) qui a accompagné les Jeux olympiques et paralympiques de Paris, a été quant à elle élue pour quatre ans à la présidence du Comité national olympique et sportif français (CNOSF). Seule candidate depuis le retrait surprise de son unique adversaire, Didier Séminet, président de la Fédération française de baseball et softball, elle a remporté 100 % des suffrages (avec une abstention) et succède ainsi à David Lappartient, qui ne se représentait pas. « Entre héritage des Jeux de Paris 2024 et préparation de ceux des Alpes françaises 2030 », Amélie Oudéa-Castéra a dit souhaiter pouvoir compter sur une « équipe soudée » à ses côtés, en référence aux membres du conseil d'administration élus dans la foulée.

Les fédérations du mouvement olympique et sportif quel que soit leur statut, se mobilisent donc pour engager les transformations et évolutions nécessaires et ainsi faire face aux défis actuels pour une conception sportive ou le « Mouvement sportif est la clé de voûte d’une grande nation sportive ».

Après la réussite historique des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, agissons pour un CNOSF fort, utile et moderne, tel est le mot d’ordre !

Plus d’infos : www.ufolep.org



Madame la ministre, où est l’héritage des Jeux ?

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Ministre des sports depuis fin décembre, Marie Barsacq a pour mission de concrétiser « l’héritage » des Jeux olympiques et paralympiques, dont elle était en charge au sein du Comité d’organisation de Paris 2024. Quel bilan, un an après ? Interview exclusive.

 

Marie Barsacq, ministre des Sports, vous avez la responsabilité de « l’héritage » des Jeux, dont vous étiez précisément en charge à Paris 2024. Un an après, quel est cet héritage ?

C’est d’abord l'engouement des Français pour la pratique sportive. Celui-ci s’est traduit dès septembre par la nette augmentation du nombre de licenciés dans les clubs, avec des progressions inédites pour certaines fédérations comme le triathlon et le tennis de table, qui a enregistré une hausse de 3 % dans le sillage des frères Lebrun. Je citerai également le badminton (+ 23 %), l’escrime ou le tir à l’arc (+ 19 %). C’était la première promesse d'héritage : que les Français se mettent au sport et y prennent goût. C'est un signe très positif pour le Mouvement sportif, qui s'était préparé à cet afflux de nouveaux licenciés.

Il y a ensuite l'héritage matériel. Là aussi, il y a eu anticipation afin de proposer davantage d'équipements sportifs. Certes, il y a encore beaucoup à faire et cela reste insuffisant au regard d’un parc assez vieillissant en France. Mais deux plans successifs ont été lancés en 2022 et 2024 pour financer chacun 5 000 équipements sportifs.

 

Cela n’a pas évité un certain engorgement à la rentrée…

En effet, parce que la France reste sous-dotée au regard de sa population, en particulier dans certains territoires. Permettre de poursuivre cette dynamique fut d’ailleurs un enjeu au moment du vote du budget, et cela le demeure pour le budget 2026. Mais, grâce aux Jeux, la Seine-Saint-Denis – et le territoire de Plaine Commune en particulier – a pu rattraper en partie son déficit d’équipements, avec notamment la construction d’une vingtaine de gymnases. Concernant les piscines, la ville de Saint-Denis est désormais dans la moyenne nationale par rapport au nombre d'habitants et le Centre aquatique olympique Métropole du Grand Paris, seul nouvel équipement sportif construit pour les Jeux, a ouvert en mai ses portes aux scolaires, aux associations et au grand public.

Enfin, parallèlement à cet héritage très tangible, il y a l’empreinte laissée par les Jeux dans la société. Nous avons tous vibré l’été dernier, avec des moments de célébration très forts à travers tout le pays. Cet héritage immatériel, avec ces souvenirs communs, est peut-être le plus beau. On se souvient de 98, mais on se souviendra peut-être davantage de 2024 ! C’est une richesse, un gage de cohésion, une fierté nationale aussi, pour la qualité de l’évènement offert au monde entier et pour les médailles remportées par nos athlètes.

 

Les contraintes budgétaires ont vite coupé cet élan…

C'est vrai, le lendemain des Jeux a coïncidé avec une période particulière pour notre pays, confronté à des tensions sur les finances publiques. Dans ce contexte difficile, le budget du sport a été l'objet de discussions et de prises de parole. Beaucoup d’acteurs se sont exprimés, les sportifs se sont mobilisés, les fédérations et les collectivités aussi, avec une tribune portée par l’ANDES qui a recueilli 10 000 signatures1. Cela a favorisé le dialogue à l'Assemblée nationale, au Sénat et au sein du gouvernement pour trouver un juste équilibre. Le sport a pris sa part dans la contribution à la réduction du déficit, mais une part raisonnée au regard des besoins, dans le contexte spécifique de l’après-Paris 2024 et dans la perspective des Jeux d’hiver de 2030. Au passage, c’est une trajectoire assez inédite d’organiser en France des Jeux olympiques d’été et d’hiver aussi rapprochés…

Le sport a donc su se faire entendre et les parlementaires ont abondé le budget du sport de 80 millions d’euros à travers une taxe affectée sur les paris sportifs. Cela nous a notamment permis de doter l’Agence nationale du sport d'une enveloppe complémentaire de 6 millions d'euros sur la haute performance, tournée vers les sports d’hiver, pour continuer à préparer nos athlètes à performer en 2028 et 2030, d’améliorer le financement des emplois sportifs et de sécuriser le financement des engagements déjà pris pour les équipements sportifs.

 

Dans le domaine du sport pour tous, l’Ufolep participe à sa façon à l’héritage des Jeux, notamment à travers son engagement en faveur de la pratique féminine et de ses actions dans les quartiers et en zone rurale, à l’image de l’opération « Le sport au cœur des villages ». Plus largement, qu’attendez-vous des fédérations sportives ?

Qu’elles accueillent au maximum les pratiquants ! C’est le message que j’ai délivré début juin devant les conseillers techniques sportifs qui œuvrent en leur sein : répondre aux envies des Français et adapter l'offre en conséquence. Ce que l’Ufolep fait elle-même extrêmement bien, avec une offre loisir de proximité. C'est là le grand enjeu pour le Mouvement sportif, et c’est ce qu’incarne votre opération « Le sport au cœur des villages » : se tenir au plus près des habitants. Les fédérations sont aujourd'hui encouragées à proposer des pratiques loisir variées, intergénérationnelles, et aussi pour les jeunes, sans dimension compétitive… Le sport santé, le sport bien-être se développent également, avec une dimension de lien social. Le plus souvent, ce n’est pas tant la performance sportive qui est recherchée, mais le plaisir de se retrouver.

 

Vous êtes aussi attachée à la féminisation du sport…

J’ai mis un point d'honneur à avancer sur le sujet, afin d’accueillir davantage de jeunes filles et de femmes. Elles représentent 37 % des « licencié.es », or il faut viser la parité. J'ai donc doublé les aides accordées aux plans de féminisation des fédérations.

 

Il y a aussi la question de l’accueil des personnes en situation de handicap. Souvent les clubs ne savent pas comment faire…

C’est l’autre dossier majeur que j’ai voulu faire progresser. Là aussi, en termes d’héritage, les Jeux paralympiques ont pleinement joué leur rôle, avec une hausse de plus de 21 % des licences pour la Fédération française handisport. Cela signifie que beaucoup de personnes en situation de handicap se sont dit : pourquoi pas moi ? Il faut développer l’offre de pratique, dans l’esprit du dispositif des « clubs inclusifs » initié dès 2021 dans l’élan vers les Jeux de Paris, et dont le déploiement se poursuit. Il y en a aujourd’hui plus de 2 000, avec l’objectif d’atteindre 4 000 d’ici 2027, avec le soutien de l'État. À l’avenir, toutes les fédérations doivent être en mesure de proposer des pratiques sportives aux personnes en situation de handicap, dans des clubs de proximité, et pas seulement dans des clubs spécialisés. J’ai donné aux fédérations l’échéance de 2030 pour avancer sur le sujet pour les handicaps physiques, et celle de 2038 pour les handicaps psychiques. Ceci en bénéficiant de l’expertise des fédérations spécialisées, Handisport et Sport Adapté. Les clubs inclusifs pourront également aider à former les éducateurs et les dirigeants des clubs à l’accueil de ce public.

 

Dans le même temps, les associations sportives sont confrontées à une réduction des subventions des collectivités locales, vitales pour elles. Doivent-elles revoir leur modèle économique ?

La situation financière de la France est compliquée. Les collectivités locales n’y échappent pas : le sport et la culture sont souvent les premiers secteurs touchés par la réduction de leurs dépenses. Ensuite, changer de modèle économique, oui, mais pour quel autre ? Difficile de demander cela à des associations loi 1901 ! Les clubs n'ont pas non plus attendu la crise actuelle pour aller chercher des moyens auprès des entreprises de leur territoire, ou se tourner vers le mécénat. Des fondations et fonds de dotation dans le sport permettent aussi, via des appels à projet, de financer des actions. Cela dit, je mesure bien que ces financements ne portent pas sur la structuration et le quotidien des associations.

 

En outre, la plupart des associations n’ont pas les moyens humains pour répondre à ces appels à projet…

Cela relève en effet davantage de l’échelon départemental ou national. Pour prendre l’exemple de l’Ufolep, celle-ci a su répondre à des appels à projet pour faire ensuite ruisseler dans les territoires les moyens dégagés. C’est ce que fait aussi l'Agence nationale du sport auprès des fédérations, afin que l’argent redescende jusqu’au niveau local.

 

Le ministère accompagne les Jeux d’hiver 2030 dans les Alpes françaises. Or ceux-ci font l’objet de vives critiques pour leur cécité face aux enjeux climatiques…

Ces Jeux sont au début de leur aventure : Edgar Grospiron a été nommé à leur présidence en février, le directeur général est arrivé en avril… Ils sont depuis pleinement mobilisés sur le projet, qui sera fondé sur des principes de sobriété budgétaire. Comme pour Paris 2024, ces Jeux d’hiver seront respectueux des deniers publics, comme des financements privés.

L'objectif est aussi de limiter leur empreinte carbone et d’aider à penser la montagne demain, bien au-delà des seuls sites accueillant des épreuves, afin d’accompagner la transformation économique des stations de haute et de moyenne montagne, dans les Alpes mais aussi dans le Jura, les Pyrénées ou le Massif central. L'écologie est un axe majeur de cette promesse, mais ne soyons pas trop impatients : alors que le Comité d'organisation est encore en phase de structuration, on compare déjà les Alpes 2030 à Paris 2024. Or quelle vision avait-on des Jeux de Paris quatre ou cinq ans avant leur tenue ? Nous avions alors fait la promesse d’une réduction de l'empreinte carbone de 50 % par rapport aux Jeux de Londres et de Rio. Beaucoup en doutaient, mais nous l’avons tenue. Nous prendrons aussi des engagements pour les Alpes françaises 2030.

Enfin, le troisième enjeu d’acceptabilité, c’est que ces Jeux soient utiles aux habitants et laissent un héritage.

 

Le sport, c’est aussi l’emploi sportif. Vous qui, au Comité national olympique et sportif français (CNOSF), avez participé à la création du COSMOS, l’organisation patronale des employeurs du sport, comment souhaitez-vous favoriser celui-ci ?

Ce sujet me tient à cœur, notamment par mon passé au sein du COSMOS2. Depuis une dizaine d’années, la branche du sport croît de 7 % par an. Mais, comme celle de l’animation, elle est perçue comme proposant beaucoup d’emplois précaires, en CDD ou à temps partiel, en raison même des horaires propres à la pratique en club. Un « Grenelle » des métiers du sport a été lancé il y a deux ans. Nous ferons un bilan de la démarche le 30 juin prochain.

 

Autre sujet : en mars, alors que paraissait une version actualisée du guide « sport et laïcité » du ministère, vous-même et d’autres ministres avez exprimé des points de vue différents sur le port de signes religieux dans le sport. Le président de la République lui-même est intervenu dans le débat. Quelle est aujourd’hui votre position ?

Vous avez mentionné notre guide « sport et laïcité » : il résume parfaitement l’approche du ministère, qui est de faire de la pédagogie, afin que les éducateurs et les dirigeants de club sachent répondre à des situations concrètes. Cela aide à bien comprendre de quoi on parle avec une définition précise de ce qu’est la laïcité, mais aussi les règles juridiques qui s’appliquent à chaque situation. Le ministère est là pour aider les clubs à faire respecter les principes de la laïcité en vigueur dans notre pays. Ensuite, concernant plus précisément la proposition de loi portée par le sénateur Michel Savin, j'ai en effet eu à m'exprimer sur le sujet. Ma position est celle du gouvernement. Mais je suis aussi extrêmement attachée à ce que le sport soit un espace d'accueil de toutes et tous dans le respect des principes de la République.

 

Vous êtes en charge des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative : comment articulez-vous ces trois domaines de responsabilité ?

Je suis ravie de piloter ces trois champs intimement liés où les acteurs sont souvent les mêmes. Lorsque que je m’adresse à l’Ufolep, je parle ainsi à un acteur sportif qui réunit beaucoup de jeunes et est également concerné par la vie associative. Cela facilite la tâche et rend plus efficace. Ce large périmètre donne également plus de poids en termes de plaidoyer, de négociation budgétaire, et offre davantage de perspectives de politiques publiques. C’est le cas pour l’orientation professionnelle des jeunes, sur laquelle nous travaillons en complémentarité de l'éducation nationale, notamment en appuyant le dispositif du mentorat, avec un appel à projet en direction des associations pour aider les jeunes à trouver leur voie, de la 6e à la Terminale. Cela permet de leur ouvrir des horizons, de les sensibiliser à la civilité et de les encourager au travail scolaire à la maison3.

 

Le futur immédiat, c’est la Fête du sport du dimanche 14 septembre, souhaitée par le Président de la République et portée par le ministère des Sports : à quoi ressemblera-t-elle ?

Ce sera un temps de célébration, un an jour pour jour après la parade des athlètes sur les Champs-Élysées. Ces célébrations des Jeux débutent le 21 juin avec la Fête de la musique et un grand concert aux Tuileries ponctué par l'élévation de la vasque. Celle-ci redescendra à l’issue de la Fête du sport du 14 septembre, qui sera aussi une incitation à pratiquer en cette période de rentrée coïncidant avec les forums des associations. Les collectivités locales, les clubs, les entreprises, pourront d’ailleurs bénéficier d’une labellisation, via une plateforme numérique déjà ouverte. Il y aura un évènement à Paris, avec des pratiques accessibles au plus grand nombre, et d’autres partout en France, dans chaque département. Tout cela sera dévoilé prochainement4. Nous souhaitons que la Fête du sport montre celui-ci sous son meilleur visage et affirme encore un peu plus sa place dans la société, en mettant en lumière les acteurs qui le font vivre au quotidien. Propos recueillis par Philippe Brenot

 

(1) La campagne « Entretenons la flamme de Paris 2024 » de l’Association nationale des élus du sport.

(2) Le COSMOS (Conseil social du mouvement sportif), a été créé en 1997.

(3) L’Ufolep développe notamment des « parcours coordonnés » qui permettent aux décrocheurs scolaires de s’orienter vers les métiers du sport et de l’animation.

(4) L’entretien s’est déroulé jeudi 12 juin.



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