L’égalité est le mot d’ordre Ufolep depuis toujours, en filigrane de ses projets sportifs fédéraux mais s’illustre en 2024 avec une campagne de communication dédiée !
Qu’il s’agisse des Journées fédérales du Pradet, des nationaux sportifs, des évènements sociétaux ou encore des bonnes résolutions de début d’année. L’accent est mis sur cet axe comme pour mieux revendiquer ce qui est pourtant inscrit dans les fondamentaux de la République, une égalité de toutes et tous devant la loi, sans distinction de genre, d’origines géographiques, sociales ou d’inclination religieuse ou sexuelle. L’égalité fait partie de l’ADN de l’Ufolep, toutes les actions sont menées en ce sens pour offrir cet accès sportif sur l’ensemble des territoires et en direction des publics les plus éloignés du fait de stigmatisation, de paupérisation, de rejet, de racisme ou tout simplement d’intransigeance et d’ostracisme.
Mais le Vivre ensemble, reste une gageure, un enjeu fort face aux paramètres sociaux économiques et politiques, une vigilance de tous les instants pour garantir cet égal accès et cette acceptation de l’autre avec ses différences. La laïcité, principe fondamental de l’Ufolep, garantit la mise en application effective de ces valeurs : la liberté de conscience et l’égalité de toutes et tous devant la loi. Elle repose sur le respect, la rigueur, la raison et doit s’envisager comme rassembleuse. Elle incarne cet esprit d'ouverture et d'égalité en garantissant à chacun.e le droit de pratiquer son sport en toute liberté.
Sans tomber dans la caricature, mais en pointant les préjugés, les idées reçues sur les sujets de la mixité, de la diversité sociale, des origines géographiques, …. La campagne de communication 2024 Ufolep prend le contre-pied des injures émises et illustre les solutions mises en œuvre par la fédération pour combattre ces visions sectaires et erronées. Elle vient illustrer et incarner les enjeux d’accessibilité et d’inclusion de tous les publics inscrits ou potentiels pour la fédération. Tous les publics tels les femmes, les jeunes, les personnes en situation de handicap, les personnes LGBT, les primo arrivant, sont concernés et leur mise en lumière vient revendiquer ce principe républicain de l’égalité, cet égal rapport entre les individus, de l’équité devant la loi.
Avant d’irriguer tous les espaces de communication en 2024, cette campagne s’amorce avec la carte de vœux 2024, symbole fort pour une année olympique et paralympique et dont la grande cause sera sportive ! Une campagne de communication pour mettre en exergue, pour alerter, une caisse de résonnance de ces enjeux sociétaux qui s’illustrent au quotidien dans les actions, projets de la fédération, gages de légitimité pour revendiquer plus d’égalité.
Cette campagne comprend plusieurs supports tels des affiches, des bannières RS, de la signalétique avec des rolls up et un stand parapluie dans une palette de couleurs vives et contrastées revendiquée comme la signature graphique de l’Ufolep et qui mettent en scène nos sportifs et sportives. Une manière de sensibiliser et d’illustrer notre vision, nos valeurs, nos engagements en tant que fédération sportive et citoyenne au sein de la Ligue de l’enseignement au service de l’Education populaire. Un positionnement revendiqué pour inciter, sensibiliser à des comportements synonymes de dignité, de respect, de liberté, vis-à-vis des individus et donc en l’occurrence de tous nos sportif.ve.s, leurs familles, leurs supporter.rice.s…
Les verbatims sont à déployer dans toutes vos communications avec les hashtags #UfolepTerreEgalité #VoeuxUfolep2024 ou #BonneAnnée2024
Les supports sont accessibles sur la plateforme creation.ufolep.org.
Le 5 décembre, journée internationale du bénévolat, c’est l’occasion de remercier et de saluer l’action quotidienne des 50 000 dirigeant.e.s et bénévoles associatifs qui s’engagent intensément pour faire vivre des activités sportives, développer la vie de vos associations, et organiser des événements sportifs locaux, contribuant ainsi à l'expérience inestimable de l' Ufolep.
En résumé, grâce à leurs énergies et leur mobilisation, l’Ufolep prend vie et s’épanouit. Un grand Merci pour leur dévouement et leur passion qui font toute la différence. L' Ufolep se construit avec eux et pour eux !Leur engagement inspire et façonne notre communauté. Ensemble, continuons de promouvoir le sport, l'inclusion et le partage.
Temps fort lors de cette journée, avec la mise en lumière de Natacha Mouton-Levreay, Vice-présidente Ufolep, lors de l’événement dédié à la thématique du bénévolat par le ministère des Sports, celui de la Recherche et de l’enseignement supérieur et celui en charge de la jeunesse à Saint-Denis dans le gymnase Alice Milliat. Un évènement pour incarner et promouvoir l’engagement, notamment celui des jeunes et des femmes ! A l’occasion de la table ronde sur les programmes : Dirigeant.e.s de demain et Club des 300, Natacha a témoigné de son expérience de dirigeante Ufolep et de son parcours dans le cadre du club des 300 piloté par le CNOSF.
Autre point d’orgue avec la délégation de 6 jeunes issus des comités Ufolep des Hauts-de-Seine et du Val-D’oise via leurs associations respectives Epsilon et Ex-aequo, qui ont, sollicités à l’occasion de cette journée mondiale du bénévolat, partagés leur expérience de service civique après la diffusion de la vidéo rétrospective du parcours d’Angélo : l'un des volontaires Ufolep en service civique issu de la 1ere génération Ambassadeurs Paris 2024 avec le comité Ufolep des Côtes d’Armor. Passionné de breakdance, l'une des nouvelles disciplines des Jeux Olympiques de Paris 2024, à travers son témoignage, il revient sur son sport, le breakdance, la création d'un évènement Ufostreet et son expérience en tant que volontaire au sein de son association pour aider à la mise en œuvre du projet associatif. Aujourd’hui, il poursuit son action en animant son projet associatif autour du Breaking après avoir suivi un parcours coordonné Ufolep et obtenu son CQP ALS.
Et enfin pour terminer ce tour d’horizon quoi de mieux que de visionner les témoignages des intervenant.e.s présent.e.s lors de la conférence inaugurale sur l’Engagement, le bénévolat et lemilitantisme à l’occasion des dernières Journées fédérales Ufolep 2023 : c’est ici avec leurs capsules vidéos 👇
▶️Isabelle PersozdeTous Bénévoles👉https://lnkd.in/eczQpm6p
▶️Colin MiegeduThink tank Sport et Citoyenneté👉https://lnkd.in/e6pSqdVd
▶️BRIGITTE CLOCHETde l’UFOLEP👉https://lnkd.in/ewG8nv_n
▶️Timothée DomenachdeJeVeuxAider.gouv.fr👉https://lnkd.in/eKxADzrM
▶️Philippe MobbsdePasserelles et Compétences👉https://lnkd.in/eZy-Zcf8
▶️Arnaud Jean, Président National UFOLEP 👉https://lnkd.in/eh8F3fcE
Alors, profitons de cette journée pour mettre en lumière les réalisations de nos bénévoles qui dans leurs associations encouragent et dynamisent la vie associative de notre mouvement !
Trois catégories pour 9 comités et leurs associations mis à l’honneur !
En accueillant le plus de nouveaux.elles sportif.ve.s à leurs séances découvertes lors de la rentrée de septembre dernier, les associations mobilisées bénéficient de bons d’achats chez notre partenaire IDEMASPORT. Résultats et palmarès de leur engagement ci-dessous !
L’opération découverte, pour rappel, se tient lors des mois de juin et septembre au sein du réseau Ufolep, auprès des associations, pendant les périodes d’inscription ou de réinscription. Pour cette édition, 24 comités et plus de 60 associations étaient partie-prenante. Ils ont ainsi accueilli 494 personnes au total réparties entre 290 enfants, 62 jeunes et 142 adultes.
➡️Pour la catégorie des Activités gymniques :
🥇L’association GR Toulouse affiliée à l’ Ufolep Haute-Garonne
🥈L’association ESB Gym affiliée à Ufolep Gironde
🥉Le club Lys GRS affilié à ufolep 77
➡️Pour la catégorie des Activités Sports Collectifs :
🥇 Le Racing Club Domene Handball affilié à l’ufolep 38
🥈L’association Neuillé-Pont-Pierre Volleyball affiliée à l’ufolep Indre-et-Loire 37
🥉L’association Caribous de crosses affiliée à l’ufolep 39
➡️Pour la catégorie Autres disciplines :
🥇 L’Amicale Laïque de Maffliers affiliée à l’ufolep 95
🥈L’association ABC Sport affiliée à l’ufolep 78
🥉L’association De bout en branche affiliée à l’ufolep 38
Bravo à tous les participant.e.s !
🔗👉https://tinyurl.com/5a9cs4y6
Clap de fin pour le Salon des Maires et des collectivités locales qui se déroulait du 21 au 23 novembre à Paris expo, porte de Versailles. Un rendez-vous institutionnel incontournable pour traiter des enjeux du sport, de l’éducation et de la santé avec les collectivités territoriales, les têtes de réseaux et les professionnel.le.s de ces secteurs d’activités. Des espaces d’exposition pour mettre en lumière les savoir-faire de l’Ufolep en termes d’actions pour un sport accessible à destination des publics éloignés de la pratique.
A noter une ouverture du Salon des Sports avec la visite de madame la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra sur le stand Ufolep, qui a l’occasion de ce salon a présenté les contours de la Grande Cause Nationale 2024, avec en perspective le projet « le sport au cœur des villages », un tour de France des villages piloté par l’Ufolep. L’idée : entraîner dans la dynamique de l’Héritage olympique les territoires ruraux qui se sentent parfois délaissés et rappeler au passage l’enjeu social et de santé qu’y revêt l’activité sportive.
Une mise en lumière également de l’engagement en service civique avec une délégation de 8 jeunes ambassadeur.rice.s Ufolep Génération 2024 présent.e.s sur le stand de l'Agence Nationale du Service Civique avec l’agence du service civique et la Ministre chargée des Sports, le mardi 21 novembre. Ils ont témoigné de leurs expériences respectives. Ils et elles représentaient leurs associations Ex Aequo affiliée au comité Ufolep du Val d’Oise, Epsilon affiliée au comité Ufolep des Hauts-de-Seine et la MJC Clair Soleil affiliée au comité Ufolep du Doubs. Ces jeunes ont notamment pour mission de faire vivre les Jeux Olympiques et Paralympiques sur leur territoire respectif.
Enfin la conférence « Allier sport et biodiversté » a été organisée par l’association des Eco maires et proposée sur l’Arène du sport le jeudi 23 novembre avec les interventions de :
A cette occasion mise en lumière également de l’initiative co portée par le laboratoire Mozaïk & Muséum National d’Histoire Naturelle et l’Ufolep sur le projet Histoires de Sports et de nature via sa plateforme de sciences participatives. Les enjeux sont d'impliquer les sportif.ve.s et de les faire témoigner quant à l'évolution de leur environnement de pratique, qu’il s’agisse de changements positifs et négatifs.
Et enfin focus à cette occasion sur la dernière revue Enjeu Ufolep avec son dossier spécial du sport en milieu rural.
De belles perspectives se dessinent pour la fédération dans la suite de ces événements pour la saison 2024. A suivre !
Plus d’infos : www.ufolep.org
Son dernier numéro vient de paraître avec une rétrospective des dernières journées fédérales Ufolep 2023, sur le thème de l’engagement bénévole, qui se déroulaient les 21 et 22 octobre derniers au Pradet dans le Var avec 180 représentant.e.s des comités départementaux et des commissions nationales sportives.
A noter le dossier spécial du sport en milieu rural, avec notamment le témoignage de Roch Chéraud élu de Saint-Viaud en Loire-Atlantique, qui co-anime le groupe « sport » de l’Association des maires ruraux de France. L’idée est de faire rayonner Paris 2024 jusque dans les villages. L’an prochain, l’Ufolep coordonnera des centaines d’évènements pour entraîner dans la dynamique olympique des territoires ruraux qui se sentent parfois délaissés. Et rappeler au passage l’enjeu social qu’y revêt l’activité sportive. Une priorité au sein de la grande Cause Nationale qui sera évoquée lors du Salon du sport à Porte de Versailles du 21 au 23 novembre.
Au sommaire de ce 59e numéro vous trouverez également la rubrique Invité avec l’Interview d’Emmanuel Benoit, Directeur de l’Arpej (Association de Recherche et de Prévention des Excès du Jeu) qui témoigne des ravages du jeu excessif par la digitalisation et l’explosion des paris sportifs accru. Avec une question subsidiaire : les sportif.ve.s sont-ils-elles un public à risque ?
A l’occasion de ce numéro de décembre, une mise en lumière de comités ou d’associations Ufolep qui œuvrent au quotidien au sein du projet sportif fédéral de la fédération qu’il s’agisse d’animation sportive ou d’enjeux sociétaux visés :
En rubrique Juridique : toutes les infos sur le vote digitalisé des associations avec une mise en œuvre dès avril prochain lors de la prochaine Assemblée Générale Ufolep qui se déroulera à Lille.
Et enfin, sans des moindres, la rubrique Je me souviens avec Pascale Reinteau, ex-coprésidente de l’association organisatrice des Gay Games Paris 2018, et qui coanime la fondation FIER, partenaire de l’Ufolep. Directrice générale adjointe à la mairie de Cachan, elle y développe un projet « olympique » qui utilise le sport comme support pour travailler sur les questions de santé et bien-être, handicap, discriminations, nutrition, prévention de l’obésité et insertion par le sport.
Vous trouverez enfin dans ce numéro des « conseils lectures » comme avec Morceaux choisis : « Le nageur », de John Cheever aux éditions du Serpent à plumes ; ou l’ouvrage intitulé « Commentaires de légende » de Thomas Lage, avec la préface de Grégoire Margotton aux éditions Amphora.
La revue n°59 est disponible ICI
Bonne lecture !
Du 21 au 23 novembre 2023, l’UFOLEP prendra part au Salon des Sports, salon professionnel dédié aux enjeux du sport, pavillon 6 au parc des expositions à Porte de Versailles.
Un rendez-vous proposé avec l’ensemble des partenaires historique du secteur sport du Salon des Maires, à savoir l’Association des Maires de France, l’ANDES, l’ANDIISS, Paris 2024, le CNOSF ou encore Sport et Territoires pour développer la pratique pour toutes et tous et sur tous les terrains !
L'Ufolep, fédération sportive multisport et citoyenne, qui a pour ambition de rendre les activités physiques et sportives accessibles à tous les publics, des plus jeunes aux plus âgés, tiendra à cette occasion un stand. Un enjeu qui raisonne particulièrement en ce début de saison 2023 – 2024, une année particulière pour le mouvement sportif avec l’organisation des jeux olympiques et paralympiques et l’année de la Grande Cause nationale du sport.
Consciente des inégalités d’accès à la pratique sur les territoires, qu’il s’agisse de quartiers politique de la ville ou de zones rurales de revitalisation, l’Ufolep poursuit son effort afin de proposer une diversité de pratiques sportives via ses 7 500 clubs répartis sur 24 867 communes en France. Garante des valeurs républicaines, sa conception sportive alliant activités physiques de loisirs et compétitives, vise les bienfaits du sport-santé avec bien-être et épanouissement pour ses adhérent.e.s.
L'Ufolep s'investit dans les politiques éducatives et sportives des territoires et est une actrice de l'économie sociale et solidaire. Elle forme à l'animation sportive (CQP, Certificat de qualification professionnelle, monitorat secourisme), à la prévention santé et au secourisme (PSC1) et développe des projets d'insertion et des séjours éducatifs.
Ses événements sportifs grand public, où le lien social et la convivialité prédominent, viennent compléter son offre dans un esprit d’éducation populaire et sont en cela une réponse aux préoccupations de cohésion sociale des collectivités territoriales.
Celles-ci seront réprésentées par leurs maires, adjoint.e.s, conseiller.e.s, directeur.rice.s généraux des services, directeur.rice.s des services techniques, fonctionnaires territoriaux qui viendront trouver les réponses et solutions concrètes aux problématiques rencontrées dans l’exercice quotidien de leurs missions : gestion, services, aménagement et développement des territoires.
A noter la participation du président national de l’Ufolep Arnaud Jean le 23 novembre à 11h14 lors de la conférence organisée par le collectif des Eco Maires avec Mr Jean Luc Aigoin, Vice-président Association Nationale "Les Eco Maires". Une conférence dont le thème conjuguera pratique sportive et enjeux de biodiversité.
Plus d’infos : www.ufolep.org
Si « mal nommer un objet, c'est ajouter au malheur de ce monde », comme l’écrivit un jour Albert Camus, l’amateur de sport sait aussi tout le tort qu’un mauvais commentateur peut faire à une retransmission télévisée. Christian Jeanpierre, transfuge de Télé-Foot autrefois promu par TF1 au micro des Coupes du monde de rugby, a ainsi durablement désespéré les amoureux de l’Ovalie. Il n’en figure pas moins au générique de ces Commentaires de légende où les voix sportives du petit écran sont invitées à se commenter elles-mêmes. Si l’entretien qui lui est consacré met en exergue l’une de ses saillies de la demi-finale France-All Blacks de 1999 – « Essai de Christophe Dominici, c’est un génie ! » –, jamais il n’est titillé sur sa tendance au cliché : c’est la limite d’un recueil où l’on cherchera en vain tout approche critique ou autocritique.
Chaque téléspectateur de sport possède ses têtes de Turc, qui dans le football ne manquent pas. À ce titre, c’est un soulagement que l’ex-duo Denis Balbir-Jean-Marc Ferreri, dont le chauvinisme forcené palliait mal la pauvreté d’analyse, soit ici absent. D’autres avaient aussi fini par s’accommoder du bouillant Patrick Montel pour la passion sincère qu’il nourrissait envers l’athlétisme, avant d’être évincé de l’antenne pour des propos controversés sur le dopage. Personne ne contestera en revanche que le professionnalisme décontracté de George Eddy sur Canal+ contribua à la percée médiatique du basket NBA. De même, sans l’insurpassable paire Roger Couderc-Pierre Albaladejo, le rugby aurait-il acquis si tôt une telle audience ?
Parmi les incontournables, le très franchouillard Thierry Roland comptait aussi nombre de détracteurs et eut des mots fort malheureux à l’égard d’un arbitre tunisien jugé pas au niveau d’une Coupe du monde. Les plus anciens se souviennent aussi du tonitruant « salaud » adressé à un certain « Monsieur Foote », arbitre d’un Bulgarie-France de 1976. Reconnaissons-lui au moins d’avoir su traduire l’émotion du plus grand nombre avec son « Après avoir vu ça, on peut mourir tranquille » prononcé après le but du 3-0 de la finale du Mondial 98. Nul ne niera pas non plus la vista de son acolyte, l‘ex-stratège des Verts Jean-Michel Larqué, dans le rôle plus réfléchi de consultant.
S’il manque cruellement de mise en perspective, cet ouvrage se conclue fort à propos avec l’une des trois femmes figurant au sommaire : l’ex-cycliste Marion Rousse, dont la compétence n’a d’égale que la justesse de son ton, loin des bonimenteurs de café du commerce. Ph.B.
National Geographic fut d’abord un mensuel dont le premier numéro parut en 1888 aux États-Unis. C’est devenu un groupe média adossé au géant Disney qui décline à l’échelle mondiale magazines, chaînes de télévision et plateformes numériques. À la qualité des contenus répond celle de photos qui magnifient la nature. Celles de l’exposition « Histoires de sports », présentée par le Sénat jusqu’au 14 janvier sur les grilles du Jardin du Luxembourg à Paris en écho aux prochains Jeux olympiques et paralympiques, y ajoutent une dimension : les sportifs se mesurent, dialoguent ou font corps avec cette nature, comme le grimpeur de l’affiche ou ces footballeurs qui soulèvent la poussière de la savane africaine, aimantés par la sphère noire qu’ils se disputent et le soleil couchant dont elle apparait comme le double inversé. Une image savamment composée par la photographe animalière sud-africaine Berverly Joubert et que les badauds seront libres d’interpréter à leur guise. Ph.B.
Pascale Reinteau, 50 ans, ex-coprésidente de l’association organisatrice des Gay Games Paris 2018, coanime la fondation FIER, partenaire de l’Ufolep. Directrice générale adjointe à la mairie de Cachan, elle y développe un projet « olympique » qui utilise le sport comme support pour travailler sur les questions de santé et bien-être, handicap, discriminations, nutrition, prévention de l’obésité et insertion par le sport.
Je me souviens de la course sur route qui traversait mon village d’enfance et à laquelle nous avions participé avec l’école, et de l’ambiance dans les rues.
Je me souviens du basket-ball, pratiqué de mes dix ans jusqu’après ma trentaine, et d’une finale perdue de coupe de l’Anjou avec mon club de Brissac-Quincé, en Maine-et-Loire. Je devais avoir 17-18 ans et c’était notre petite finale de coupe du monde à nous.
Je me souviens des championnats de France universitaires, vécus à Rennes avec l’université d’Angers. Je jouais meneuse, comme toujours, et côtoyais des filles qui évoluaient en Nationale 2 et Nationale 3, bien au-dessus de mon petit niveau régional : une chouette expérience, au-delà de l’aspect très festif !
Je me souviens qu’au collège nous avions fait du rugby avec notre prof d’EPS. J’avais beaucoup aimé, parce qu’on jouait ensemble, garçons et filles, et que dans ce sport engagé, avec du combat, les unes pouvaient plaquer les autres. C’était un plaisir au parfum de petite transgression, celui de pratiquer une activité où il nous était aussi permis, à nous les filles, d’exprimer une force physique sur un terrain partagé avec les garçons. Le droit de courir après eux pour essayer de les plaquer !
Je me souviens de la médaille d’or de Marie-José Pérec aux Jeux olympiques d’Atlanta en 1996, de la finale des filles du basket à Londres 2012 et, plus loin encore, de la victoire de l’équipe de France de Coupe Davis entraînée par Yannick Noah, à Lyon en 1991, quand Forget et les autres avaient ensuite chanté Saga Africa avec lui. Et aussi de la Coupe du monde 1998, cette grande célébration nationale…
Je me souviens que, co-organisatrice des Gay Games 2018 à Paris, je m’étais inscrite à la course des 10 km. Mais, prise par mes responsabilités, j’avais seulement pu participer à la remise des médailles. Je me souviens de dix jours intenses où nous étions portés par l’évènement. Je me souviens de la cérémonie d’ouverture et de la joie de voir arriver tous ces participants et participantes de tant de pays, et aussi de la marche « rainbow » du samedi matin, moment de mémoire pour les victimes du sida. Je me souviens de l’atmosphère dans le village installé sur la place de l’Hôtel de Ville. En tant que femme et lesbienne, il est rare de se sentir totalement à l’aise et sereine dans un espace public. Là, c’était le cas, l’aspect festif en plus.
Aujourd’hui, jeune maman d’un enfant porté par ma conjointe, j’ai moins de temps pour faire du sport. Je fais un peu de course à pied et, ponctuellement, de la natation et du tennis. Et je circule à vélo, mais électrique, donc ça ne compte pas !
Depuis 2017, l’association promeut le hip hop à travers initiations, battles et spectacles, synchone avec l’esprit Ufolep, explique Josselin Stourm, danseur et membre actif.
Fierté des Nôtres. “Notre nom est emprunté à un morceau du rappeur Rohff, qui promeut la bienveillance, l'émancipation collective et la solidarité. C'est aussi une musique qui nous emporte, nous donne envie d'avancer, nous galavanise.”
Ufolep. “Nous nous sommes tournés vers l’Ufolep pour plusieurs raisons. Tout d’abord, après un service civique puis un diplôme passé avec le comité, mon ami danseur Angelo nous avait suggéré de nous en rapprocher. Ensuite, de mon côté, lors de mon master en gouvernance du sport à l’université de Bordeaux, nos enseignants nous avaient expliqué les différences entre les fédérations multisports et les fédérations délégataires et unisport. Enfin, mon oncle fut autrefois président de l'Ufolep Finistère et je compte beaucoup d’enseignants dans ma famille.”
Flexibilité. “À l’Ufolep, nous ne nous sommes jamais sentis jugés, mais au contraire encouragés par le soutien d’un acteur établi mais quand même décontracté, et qui nous laisse une certaine flexibilité. L’Ufolep Finistère nous a aussi fait profiter de son réseau et, par l'intermédiaire de la Ligue de l'enseignement, d'un portage salarial qui nous a permis de recruter notre premier éducateur. Ce fut un vrai soulagement de pouvoir être déchargé de ce fardeau administratif !”
Adhérents. “Nous n’exigeons pas de nos 150 élèves, répartis aujourd’hui dans 8 structures associatives de l’agglomération brestoise, qu’ils deviennent adhérents. Nous sommes en revanche un noyau de 25 adhérents (danseurs, intermittents du spectacle, illustrateurs, graffeurs, conférenciers), engagés de façon bénévole dans la vie de l’association et l’organisation de battles et d’autres activités ou prestations. Ces personnes sont récompensées de leur investissement à travers des temps communs, comme par exemple se déplacer pour assister à une compétition ou un spectacle, ou bien aller rencontrer dans son atelier un artiste de danse que nous admirons.”
Breaking. “Si le breakdance a été intégré au programme olympique, c’est parce qu’il comporte une dimension gymnique et physique forte. Dans ma pratique et celle des autres danseurs de l’équipe, le renforcement musculaire est omnipresent. Cette reconnaissance sportive apportée par l’entrée du breaking au programme des Jeux de Paris 2024 légitime un peu plus le hip hop, qui reste parfois considéré comme un art de rue spontané et aléatoire, avec des stéréotypes qui lui collent aux baskets. Jusqu’à présent, les gens ne comprenaient pas vraiment ce que nous faisions, d’ailleurs ils n’avaient pas les clés pour cela. ”
Public. “En tant qu'enseignant en breakdance, il est intéressant de devoir s’adapter aux différents profils d’élèves. Certains sont plus à l'aise en danse, tandis que ceux qui possèdent une meilleure condition physique ont souvent une plus grande appétence pour le côté sportif. Nous avons des cours hebdomadaires pour les enfants à partir de 7 ans, pour les adolescents, pour les adultes, et nous proposons des stages pendant les vacances scolaires. L'équipe bénévole de renfort, dont je fais partie, prend en charge ces demandes ponctuelles pour soulager la personne qui dispense déjà des cours à l’année. Nous travaillons également avec des jeunes en situation de rupture et, récemment, nous avons animé des ateliers pour personnes en situation de handicap, en collaboration avec le CHU de Brest. Cela s'est très bien passé et nous envisageons de nous ouvrir au sport-santé.” Recueilli par Théo Torres
Un festival annuel et des créneaux hebdomadaires
En février dernier, la Ville de Brest et l’Ufolep Finistère ont co-organisé aux Ateliers des Capucins le festival Urban Zone, en lien avec une animation UfoStreet. C’est dans ce cadre que La Fierté des Nôtres a présenté un battle avec l’équipe de France de Breakdance Paris 2024 (qui a réuni 1500 spectateurs) et animé parallèlement des initiations au breaking. Ce rendez-vous sera reconduit sur la même base du 28 février au 3 mars 2024. “Dans la foulée, nous avons invité l’association à réaliser en juin une démonstration lors de notre assemblée générale, explique Olivier Rabin, directeur départemental de l’Ufolep. À l'issue de celle-ci, des amicales et patronages laïques et des maisons de quartier membres de notre réseau ont exprimé leur intérêt. La Fierté des Nôtres y effectue des prestations rémunérées depuis la rentrée, tandis que Josselin, lui, a intégré notre comité directeur.” Ph.B.
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