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À lire : Voyages sellestes

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Grand prix du titre-jeu de mots à Claude Marthaler, qui a fait du vélo son mode de vie et raconte ici ses pérégrinations dans les Alpes, les Andes, les Rocheuses, le Pamir et l’Himalaya, massifs où le deux-roues n’apparait pourtant pas comme le moyen de locomotion le plus indiqué. De l’aventure vécue, à défaut de grande littérature.


Voyages sellestes, les montagnes du monde à deux-roues, Glénat Poche Aventure, 286 p., 9,90 €.

À lire : Femmes & Sport

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À l’occasion de Paris 2024, Hélium réédite au format poche une collection de textes courts rédigés par une belle équipe où l’on retrouve notamment Maylis de Kerangal, Joy Sorman et François Bégaudeau. Inspirés par des sportives iconiques (Suzanne Lenglen, Colette Besson, Nadia Comaneci, les sœurs Williams, etc.) ou moins connues (Manuela Montebrun, Nelly Viennot), résumant un point de vue ou apportant un témoignage, tous se caractérisent par leur nom enlevé et n’ont rien perdu de leur pertinence quinze ans après l’édition originale.

 


Femmes & Sport, regard sur les athlètes, les supportrices et les autres, Hélium, 174 p., 10,90 €.

À lire : Soccer Moms

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« Aux États-Unis, précise Wikipédia, le terme soccer mom désigne toute femme mariée de classe moyenne vivant dans une banlieue et qui passe une partie significative de son temps à transporter ses enfants d'âge scolaire à différentes activités sportives, telles que le football (connu sous le nom de soccer aux États-Unis). » Tout en s’assumant comme l’une d’elles, Magali Nachtergael est aussi universitaire et essayiste, spécialiste en études littéraires et de genre, avec pour caractéristiques supplémentaires d’être une wallonne transplantée à Marseille ayant pour conjoint un ex-ultra du PSG. D’où un regard pointu et analytique sur ces scènes de vie de club amateur d’un point de vue féminin.


Soccer Moms, chronique d’une femme au bord d’un terrain de foot, Le Mot et le Reste, 144 p., 16 €.

À lire : « Sport Power »

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Qu’est-ce que l’organisation de grands évènements sportifs apporte aux villes hôtes ? Au-delà du seul exemple de Paris 2024, c’est la question que pose Lukas Aubin en se focalisant sur la France, entre souci de ces villes de développer leur attractivité et l’acceptabilité sociale et environnementale de ces évènements, tout en prenant en compte le fragile équilibre entre investissements exigés et retombées économiques attendues.


Sport Power. Le sport, nouvelle atout géopolitique pour les villes françaises ?, Autrement, 160 p., 16 €.

À lire : « La Guerre du sport »

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Deux ans après un Atlas géopolitique du sport cosigné chez Autrement, Jean-Baptiste Guégan et Lukas Aubin approfondissent leur réflexion dans un essai très documenté. Leur thèse : le sport a toujours été au service des grandes puissances et s’impose aujourd’hui comme le théâtre des affrontements géopolitiques.


La Guerre du sport, une nouvelle géopolitique, Tallandier, 336 p., 20,90 €.

The Parisianer se met au sport

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Clin d’œil appuyé aux fameuses couvertures de l’hebdo culturel américain The New Yorker, The Parisianer est un projet collectif qui réunit des artistes issus de l’illustration et de la bande dessinée. Le concept : imaginer différentes unes d’un journal fictif célébrant des thématiques variées. À l’occasion de Paris 2024, quarante d’entre eux rendent hommage à autant de disciplines sportives de manière très décalée. À défaut de pouvoir citer toutes ces contributions – les pêcheurs-escrimeurs de Javi Arnarez, le taekwondo façon wonderwoman des ascenseurs de Chester Holmes, le cycliste à la mode Sempé de François Ravard, etc. –, arrêtons-nous sur la romantique partie de tennis du 6e étage imaginée par Jean-Michel Teixier pour le 6 août 2024. Un flirt poétique au cœur des Jeux olympiques.


The Parisianer, le sport dans la ville, La Martinière, 24 x 34 cm, 64 pages, 25 €.

Je me souviens… Florence-Agathe Dubé-Moreau

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Chroniqueuse, commissaire indépendante en art contemporain et compagne d’un joueur de football américain, la Montréalaise Florence-Agathe Dubé-Moreau est l’auteure de Hors jeu : un regard féministe sur l’industrie du sport professionnel aux États-Unis (éditions Remue-ménages.

Je me souviens que, à l’ère pré-Covid dans la National Football League des États-Unis, les familles étaient invitées à la fin des parties à descendre des estrades pour rejoindre leurs êtres chers sur le terrain. J’y retrouvais mes amies et précieuses alliées, les autres Wags (Wives and Girlfriends) de la NFL, et mon amoureux, un joueur des Chiefs de Kansas City.

Je me souviens des enfants qui, enfin libérés de leurs sièges, s’élançaient sur le gazon parfait du Arrowhead Stadium, courant aussi vite que leurs petites jambes le leur permettaient. « C’est leur moment préféré de la journée », me confie une maman tout sourire. Je n’en doute pas une seconde.

Je me souviens de me sentir minuscule, plantée au milieu de la zone des buts, lorsque je lève la tête vers les écrans géants et les énormes projecteurs au-dessus des parois incurvées des gradins. Je ne peux même pas imaginer l’effet d’immensité qu’éprouvent ces enfants dont plusieurs connaissent les coulisses du stade depuis plus longtemps que moi. C’est leur terrain. Leur tour d’y jouer.

Je me souviens de l’équipe de football ad hoc qui se forme alors parmi les familles. De tailles et d’âges différents, ses membres s’organisent : d’un côté, une offensive qui tente de marquer un touché, de l’autre, une défensive qui tente de l’en empêcher. Tout ce beau monde se lance le ballon en courant, culbutant et riant d’un bout à l’autre d’une aire de jeu infinie. Les règles semblent approximatives, mais leur plaisir et leur détermination à être les plus rapides ou les plus habiles sont indéniables.

Je me souviens d’observer, émerveillée, cette équipe improvisée où une petite fille déguisée en cheerleader fait une passe à un ami vêtu en footballeur, et où ensuite les deux bondissent ensemble vers la ligne des buts. À l’instant où la cheerleader et le footballeur marquent un touché, rien ne vient perturber leur célébration. Et pourtant, la scène étonne.

Non seulement une cheerleader et un footballeur n’inscriront jamais de points ensemble, mais, contrairement au garçon, cette fillette ne pourra jamais jouer pour vrai sur ce terrain.

Les petites filles ne deviennent pas footballeuses dans la NFL.

Je me souviens du sentiment d’injustice vif qui monte en moi, me rappelant avec la puissance d’un raz-de-marée l’omniprésence masculine dans le sport professionnel. Cet après-midi-là, je rêve d’un sport qui célèbrerait l’égalité des genres. Me souviendrais-je un jour de l’avènement d’un terrain de jeu véritablement commun ?



Ghislaine, porteuse de la flamme au nom de tous les bénévoles

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Vice-présidente de l’Ufolep Pas-de-Calais et secrétaire du Club nautique de Hénin-Beaumont depuis 36 ans, Ghislaine Ouarrak a rendez-vous la flamme olympique le 3 juillet à Arras.

 

Quand l’email est arrivé dans sa boîte, elle a cru à une erreur : comment pouvait-elle avoir été sélectionnée pour porter la flamme olympique alors qu’elle n’avait jamais postulé à cet honneur ? Il a fallu quinze jours plus tard une relance téléphonique du conseil départemental pour la convaincre qu’il ne s’agissait pas d’un canular mais d’une honnête proposition, suggérée par son comité Ufolep du Pas-de-Calais. « Bien sûr, j’ai aussitôt accepté ! Je suis fière de porter la flamme, surtout à mon âge – j’ai 66 ans. J’y vois une récompense pour toutes mes années de bénévolat, et au-delà pour tous les bénévoles qui font vivre les associations sportives », explique-t-elle.

 

Depuis la fin des années 1980

C’est il y a 36 ans, un peu par hasard, que Ghislaine est entrée dans la grande famille de ceux qui donnent beaucoup de leur temps sans compter. « Je n’ai jamais pratiqué de sport, à part la randonnée pédestre. Mais, après une journée découverte du Parcours du cœur1, deux de mes filles, Nassira et Myriam, ont été "recrutées" par le Club nautique héninois. Je suis alors devenue bénévole au club avec mon mari, Mohamed. Très vite, j’ai assumé la fonction de secrétaire : toute la paperasse, les engagements et les licences, c’est pour moi ! Je m’étais dit : fais une année et on verra, et j’y suis toujours. »

De fil en aiguille, Ghislaine a également pris des responsabilités départementales. « À force d’aller aux réunions natation, quand un poste s’est libéré, j’ai postulé à la commission technique. J’en suis aujourd’hui présidente, ou plus exactement référente, comme on dit maintenant. Puis j’ai intégré le comité Ufolep et le bureau. J’y suis vice-présidente, en charge de la valorisation du bénévolat dans les clubs. J’envoie des dossiers et je recherche dans les listes ceux qui n’ont jamais été récompensés par un diplôme ou une médaille alors qu’ils s’investissent depuis des années. » D’où son surnom de « maman des bénévoles » que lui vaut aussi son naturel attentionné et bienveillant. « J’aime rencontrer les gens, discuter avec eux », résume celle qui donne aussi un coup de main à une amicale, à un repair’café, et coud des sacs pour le Secours populaire.

 

Toute la famille dans le bain

D’année en année, le club – « uniquement Ufolep, nous avons été quelques années FFN mais on a vite arrêté » – est aussi devenu un prolongement de la cellule familiale. « Nos deux filles cadettes, Nassira et Myriam, y ont pratiqué de 10 à 18 ans. Notre fils Abdelkarim, lui, y est entré à l’âge de 4 ans pour apprendre à nager : il y est toujours. À partir de 18 ans, il a commencé à surveiller les bassins, et à 39 ans il pratique toujours en loisir et est officiel B », explique Ghislaine.

L’implication familiale ne s’arrête pas là : Mohamed, aujourd’hui retraité des cokeries de Drocourt, et qui pratiquait l’haltérophilie avant de fréquenter les piscines par amour paternel, préside le club. Il entraîne également les petits de 4 à 6 ans et est un indispensable juge-arbitre sur les compétions départementales et sur les Nationaux Ufolep. Quant aux six petits-enfants, Louane, Noam, Elliot, Ruben, Youri et Jade, ils ont tous été nageurs. « Les deux aînés sont toujours officiels, et les trois plus jeunes font de la compétition. Ils donnent aussi un coup de main à leur grand-père avant leur entraînement », précise Ghislaine.

Une chose est sûre : le 3 juillet à Arras, il y aura du monde pour l’encourager et l’applaudir. « Si je ne peux pas courir, je marcherai vite », prévoit déjà Ghislaine. Qu’elle ne s’inquiète pas, et prenne le temps de savourer ce moment : porter la flamme n’est pas un sprint, mais le symbole d’un engagement désintéressé et de long terme. Ph.B.

 

(1) Matinée multisport (marche, vélo, natation) organisée à l’initiative de la Fédération française de cardiologie pour inciter à l’activité physique.



Ils ont fêté les deux ans d’UfoBaby : Ufolep Martinique

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Le dispositif UfoBaby a soufflé sa deuxième bougie lors d’une Quinzaine du sport de la petite enfance déclinée du 25 mai au 9 juin dans plus de trente associations, comités et structures spécialisées. Zoom sur le comité de Martinique.


En Martinique, c’est le comité départemental qui était à l’initiative de l’animation UfoBaby proposée le 26 mai à Bellefontaine, petite commune située sur la côte caraïbe, au nord de Fort-de-France. Et c’est l’éducatrice fédérale, Laurence Vincent, qui l’animait dans le cadre de la Quinzaine de la petite enfance et d’une journée multisport labellisée « Grande Cause nationale ». Celle-ci était également associée à l’évènement « Le sport au cœur des villages ».

Dans un premier temps, les enfants ont pu découvrir la motricité libre avec deux animatrices tandis que leurs parents participaient à un atelier prévention sur la nocivité des écrans. Puis parents et enfants se sont retrouvés pour une séance Ufobaby proprement dite, avant un échange portant cette fois sur le sommeil des tout-petits. En tout, 17 enfants et 15 parents ont participé à ces animations.

« En Martinique, explique Laurence Vincent, nous sommes au tout début du développement d’UfoBaby. Le concept a été notamment présenté fin février-début mars lors du salon Baby Expo, avec la création d’un groupe WhatsApp qui réunit des parents intéressés. Nous avons identifié les associations qui pourraient mettre en place des créneaux, mais ceux-ci sont encore à l’état de projet. C’est pourquoi nous appelons de nos vœux l’organisation sur l’île d’une formation fédérale commune avec la Guadeloupe. » Et pour entretenir la dynamique, une autre animation UfoBaby était prévue début juillet au Prêcheur.



Ils ont fêté les deux ans d’UfoBaby : Los Sautaprats

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Le dispositif UfoBaby a soufflé sa deuxième bougie lors d’une Quinzaine du sport de la petite enfance déclinée du 25 mai au 9 juin dans plus de trente associations, comités et structures spécialisées. Zoom sur Los Sautaprats, à Nay (64).


Los Sautaprats, à Nay (Pyrénées-Atlantiques), est une association de gymnastique, bien connue à l’Ufolep pour sa capacité d’accueil et d’inclusion du public en situation de handicap, et qui possède à cet effet une salle spécialisée. Et c’est en amont de ses séances de découverte de la gymnastique destinées aux jeunes enfants que l’association a développé deux créneaux UfoBaby, le mercredi et le samedi matin. Ceux-ci ont accueilli cette année 40 enfants.

« L’animation du 25 mai s’est déroulée le matin dans notre salle sur deux créneaux de 45 minutes, avec un prolongement l’après-midi matin dans le cadre d’un évènementiel "Le sport au cœur des villages". Et cela a très bien fonctionné car, en plus des habitués, une vingtaine d’enfants ont découvert l’activité avec l’un de leurs parents, ou les deux. Certains ont même demandé à pouvoir venir aux dernières séances de l’année sans attendre la rentrée, où les deux créneaux actuels seront doublés », explique Patricia Vignau, responsable technique du club et formée à UfoBaby.

« UfoBaby, insiste-t-elle, répond à un vrai besoin, surtout comme ici en zone rurale où les activités pour les tout-petits sont rares. Au-delà du développement moteur de l’enfant, c’est un accompagnement à la parentalité : apprendre à ne pas surprotéger son enfant à travers le concept de motricité libre, et le laisser faire des expériences en liberté. L’observer en restant à proximité, mais sans décider à sa place, en le laissant mesurer le risque. Une démarche qui, d’une certaine façon, fait directement écho notre expérience de l’inclusion des enfants dits singuliers. »



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