Président de l’Ufolep des Alpes-Maritimes et fidèle à l’Association vélocipédique des amateurs niçois depuis ses années collège, Didier Bobas est brutalement décédé le 18 août à l'âge de 69 ans. En mars 2023, il avait retracé son parcours sportif et associatif et l'histoire de son club dans notre mensuel En Jeu.
C’est un club centenaire et un pilier de l’Ufolep dans les Alpes-Maritimes, où les activités cyclistes réunissent 90 % des associations et des licenciés1. « L’Association vélocipédique des amateurs niçois est fondée en juin 1918 par d’anciens coureurs souhaitant relancer le vélo, explique Didier Bovas, qui en était son président. À l’époque, et jusque dans les années 30, beaucoup de pistards viennent passer l’hiver sur la Côte-d’Azur. Puis, en 1929, une section cyclotourisme voit le jour. En 1949, on retrouve même la trace d’un responsable des "cyclo-campeurs". La pratique pâtit ensuite de l’avènement de la voiture, avant que l’association ne retrouve son dynamisme en s’affiliant à l’Ufolep en 1970. Elle entraîne d’autres clubs, ce qui permet de jeter les bases du comité départemental. »
Cette saison-là, l’AVAN ouvre une section scolaire où le jeune Didier prend sa licence après avoir suivi un copain du collège. Bientôt, parallèlement à son métier de cadre bancaire, il s’investit trente ans comme secrétaire aux côtés d’un président charismatique, avant de prendre sa succession en 2010. Puis, il y a deux ans, il devient également président du comité Ufolep.
Cela ne l’empêche pas continuer à animer la section 11-16 ans du club avec d’autres moniteurs. « Ils sont une douzaine et le rendez-vous est le samedi matin. On passe les brevets Ufolep : 25, 50, 80 et 100 km, toujours avec un beau dénivelé et un pique-nique auquel on invite les parents, explique Didier, qui lui conduit la voiture de protection. Nous aimerions avoir davantage de jeunes mais le vélo, à Nice et sur la Côte-d’Azur, c’est encore problématique. Malgré la relance des pistes cyclables, celles-ci sont insuffisantes et s’arrêtent brusquement. »
Depuis les années 2000, l’AVAN a d’ailleurs renoncé à organiser des épreuves cyclosportives en raison de la grande densité de population et des blocages rencontrés au niveau des communes, de la préfecture et de la gendarmerie. Mercredi excepté, elle propose en revanche à ses 185 licenciés – dont 10 % de femmes – des sorties quotidiennes, avec différents groupes de niveau. De la route, et de temps en temps pour les jeunes une initiation à la piste sur le vélodrome d’Hyères (Var). « Nous avions une section VTT, mais depuis le centre-ville il faut prendre sa voiture pour aller trouver les chemins : c’est trop contraignant. En revanche, le VTT Ufolep se porte fort bien dans les villages de l’arrière-pays, en particulier auprès des enfants et des jeunes. »
La géographie locale offre cependant quelques avantages, entre les vallées et les cols de l’arrière-pays – La Roya, Vence, Turini –, et la météo est clémente. « Ici, on roule du 1er janvier au 31 décembre, et nous avons plus de participants l’hiver que l’été ! » Les vélocipédistes niçois profitent de cette assiduité pour recruter parmi la forte proportion de retraités : « Parfois, en discutant avec nous, certains se disent "pourquoi pas moi ?" et finissent par nous rejoindre. »
(1) Pour un total de 1 089 licenciés appartenant à 34 associations en 2021-2022.
Des Stages du soleil à Katmandou et Ushuaïa
Les Stages du soleil sont un opérateur de tourisme sportif intégré au secteur vacances de la Ligue de l’enseignement. Comme il fait appel aux forces vives de l’Ufolep pour encadrer des séjours dans le Var, en Ardèche, en Espagne, en Italie et jusqu’à La Réunion et l’Île-Maurice, c’est en donnant un coup de main que Didier Bovas a pris goût aux escapades lointaines. « Avec un gars du club, raconte-t-il, nous avons fait Lhassa-Katmandou en itinérance, en grimpant jusqu’au premier camp de base de l’Everest, le monastère de Rongbuk, situé à 5 000 m d’altitude, côté Tibet. Et aussi la Patagonie, de Bariloche à Ushuaïa : 2 200 km le long de la cordillère des Andes, en dormant sous la tente ou chez l’habitant. En France, avec le club ce sont plutôt des séjours en étoile, en laissant les valises au même endroit. Le Jura, les Vosges, et cette année la Savoie et la Haute-Savoie. »
Président de l’Ufolep des Alpes-Maritimes et fidèle à l’Association vélocipédique des amateurs niçois depuis ses années collège, Didier Bobas est brutalement décédé le 18 août à l'âge de 69 ans. En mars 2023, il avait retracé son parcours sportif et associatif et l'histoire de son club dans notre mensuel En Jeu.
C’est un club centenaire et un pilier de l’Ufolep dans les Alpes-Maritimes, où les activités cyclistes réunissent 90 % des associations et des licenciés1. « L’Association vélocipédique des amateurs niçois est fondée en juin 1918 par d’anciens coureurs souhaitant relancer le vélo, explique Didier Bovas, qui en était son président. À l’époque, et jusque dans les années 30, beaucoup de pistards viennent passer l’hiver sur la Côte-d’Azur. Puis, en 1929, une section cyclotourisme voit le jour. En 1949, on retrouve même la trace d’un responsable des "cyclo-campeurs". La pratique pâtit ensuite de l’avènement de la voiture, avant que l’association ne retrouve son dynamisme en s’affiliant à l’Ufolep en 1970. Elle entraîne d’autres clubs, ce qui permet de jeter les bases du comité départemental. »
Cette saison-là, l’AVAN ouvre une section scolaire où le jeune Didier prend sa licence après avoir suivi un copain du collège. Bientôt, parallèlement à son métier de cadre bancaire, il s’investit trente ans comme secrétaire aux côtés d’un président charismatique, avant de prendre sa succession en 2010. Puis, il y a deux ans, il devient également président du comité Ufolep.
Cela ne l’empêche pas continuer à animer la section 11-16 ans du club avec d’autres moniteurs. « Ils sont une douzaine et le rendez-vous est le samedi matin. On passe les brevets Ufolep : 25, 50, 80 et 100 km, toujours avec un beau dénivelé et un pique-nique auquel on invite les parents, explique Didier, qui lui conduit la voiture de protection. Nous aimerions avoir davantage de jeunes mais le vélo, à Nice et sur la Côte-d’Azur, c’est encore problématique. Malgré la relance des pistes cyclables, celles-ci sont insuffisantes et s’arrêtent brusquement. »
Depuis les années 2000, l’AVAN a d’ailleurs renoncé à organiser des épreuves cyclosportives en raison de la grande densité de population et des blocages rencontrés au niveau des communes, de la préfecture et de la gendarmerie. Mercredi excepté, elle propose en revanche à ses 185 licenciés – dont 10 % de femmes – des sorties quotidiennes, avec différents groupes de niveau. De la route, et de temps en temps pour les jeunes une initiation à la piste sur le vélodrome d’Hyères (Var). « Nous avions une section VTT, mais depuis le centre-ville il faut prendre sa voiture pour aller trouver les chemins : c’est trop contraignant. En revanche, le VTT Ufolep se porte fort bien dans les villages de l’arrière-pays, en particulier auprès des enfants et des jeunes. »
La géographie locale offre cependant quelques avantages, entre les vallées et les cols de l’arrière-pays – La Roya, Vence, Turini –, et la météo est clémente. « Ici, on roule du 1er janvier au 31 décembre, et nous avons plus de participants l’hiver que l’été ! » Les vélocipédistes niçois profitent de cette assiduité pour recruter parmi la forte proportion de retraités : « Parfois, en discutant avec nous, certains se disent "pourquoi pas moi ?" et finissent par nous rejoindre. »
(1) Pour un total de 1 089 licenciés appartenant à 34 associations en 2021-2022.
Des Stages du soleil à Katmandou et Ushuaïa
Les Stages du soleil sont un opérateur de tourisme sportif intégré au secteur vacances de la Ligue de l’enseignement. Comme il fait appel aux forces vives de l’Ufolep pour encadrer des séjours dans le Var, en Ardèche, en Espagne, en Italie et jusqu’à La Réunion et l’Île-Maurice, c’est en donnant un coup de main que Didier Bovas a pris goût aux escapades lointaines. « Avec un gars du club, raconte-t-il, nous avons fait Lhassa-Katmandou en itinérance, en grimpant jusqu’au premier camp de base de l’Everest, le monastère de Rongbuk, situé à 5 000 m d’altitude, côté Tibet. Et aussi la Patagonie, de Bariloche à Ushuaïa : 2 200 km le long de la cordillère des Andes, en dormant sous la tente ou chez l’habitant. En France, avec le club ce sont plutôt des séjours en étoile, en laissant les valises au même endroit. Le Jura, les Vosges, et cette année la Savoie et la Haute-Savoie. »
L’égalité est le mot d’ordre Ufolep depuis toujours, en filigrane de ses projets sportifs fédéraux mais s’illustre en 2025 avec une campagne de communication dédiée !
Qu’il s’agisse des Journées fédérales du Pradet, des nationaux sportifs, des évènements sociétaux ou encore des bonnes résolutions de début d’année. L’accent est mis sur cet axe comme pour mieux revendiquer ce qui est pourtant inscrit dans les fondamentaux de la République, une égalité de toutes et tous devant la loi, sans distinction de genre, d’origines géographiques, sociales ou d’inclination religieuse ou sexuelle. L’égalité fait partie de l’ADN de l’Ufolep, toutes les actions sont menées en ce sens pour offrir cet accès sportif sur l’ensemble des territoires et en direction des publics les plus éloignés du fait de stigmatisation, de paupérisation, de rejet, de racisme ou tout simplement d’intransigeance et d’ostracisme.
Mais le Vivre ensemble, reste une gageure, un enjeu fort face aux paramètres sociaux économiques et politiques, une vigilance de tous les instants pour garantir cet égal accès et cette acceptation de l’autre avec ses différences. La laïcité, principe fondamental de l’Ufolep, garantit la mise en application effective de ces valeurs : la liberté de conscience et l’égalité de toutes et tous devant la loi. Elle repose sur le respect, la rigueur, la raison et doit s’envisager comme rassembleuse. Elle incarne cet esprit d'ouverture et d'égalité en garantissant à chacun.e le droit de pratiquer son sport en toute liberté.
Sans tomber dans la caricature, mais en pointant les préjugés, les idées reçues sur les sujets de la mixité, de la diversité sociale, des origines géographiques, …. La campagne de communication 2025 Ufolep prend le contre-pied des injures émises et illustre les solutions mises en œuvre par la fédération pour combattre ces visions sectaires et erronées. Elle vient illustrer et incarner les enjeux d’accessibilité et d’inclusion de tous les publics inscrits ou potentiels pour la fédération. Tous les publics tels les femmes, les jeunes, les personnes en situation de handicap, les personnes LGBT, les primo arrivant, sont concernés et leur mise en lumière vient revendiquer ce principe républicain de l’égalité, cet égal rapport entre les individus, de l’équité devant la loi.
Avant d’irriguer tous les espaces de communication en 2025, cette campagne s’est amorcée avec la carte de vœux 2025. Une campagne de communication pour mettre en exergue, pour alerter, une caisse de résonnance de ces enjeux sociétaux qui s’illustrent au quotidien dans les actions, projets de la fédération, gages de légitimité pour revendiquer plus d’égalité.
Cette campagne comprend plusieurs supports tels des affiches, des bannières RS, de la signalétique avec des rolls up et un stand parapluie dans une palette de couleurs vives et contrastées revendiquée comme la signature graphique de l’Ufolep et qui mettent en scène nos sportifs et sportives. Une manière de sensibiliser et d’illustrer notre vision, nos valeurs, nos engagements en tant que fédération sportive et citoyenne au sein de la Ligue de l’enseignement au service de l’Education populaire. Un positionnement revendiqué pour inciter, sensibiliser à des comportements synonymes de dignité, de respect, de liberté, vis-à-vis des individus et donc en l’occurrence de tous nos sportif.ve.s, leurs familles, leurs supporter.rice.s…
Les verbatims sont à déployer dans toutes vos communications avec le hashtag #UfolepTerreEgalité
Historien du cinéma et de la marche à pied, Antoine de Baecque retrace la « naissance de la passion sportive » en France, de 1870 à 1924, et « l’avènement d’une culture de masse ». Cela peut sembler lointain et superflu, mais le devient moins sitôt lu la double dédicace : « À une jeune sportive pratiquant gymnastique, ski, escalade, cross, run and bike et laser run, que j’aimerais encourager ; et à une ancienne sportive qui n’aime pas ce que le sport est devenu, que j’aimerais consoler. » La promotion de la culture physique, la naissance de l’olympisme, la valorisation de l’endurance, la mise en récit, le sport au féminin, l’invention du supporter… Sous la plume érudite et déliée d’Antoine de Baecque, ce qui de prime abord aurait pu apparaître désuet fait remarquablement écho à ce qu’est le sport aujourd’hui. Ph.B.
Quelle médaille olympique décernée cet été à Paris aura-t-elle, plus qu’une autre, et au-delà de l’exploit sportif en lui-même, fait l’histoire ? Le temps le dira. Maître de conférences en histoire contemporaine à La Sorbonne, Fabien Archambault en a choisi douze dans le siècle qui va des Jeux de Stockholm, à la veille de la Grande Guerre, à ceux de Londres 2012. Des premiers, il retient la médaille d’or du concours de littérature – disparu depuis – obtenue sous un nom d’emprunt par Pierre de Coubertin : une façon d’interroger l’idéal olympique forgé par le fondateur des Jeux modernes. Et de Londres, l’auteur prend prétexte de l’argent décroché sur 800 m par la Sud-Africaine Caster Semenya pour questionner la place des femmes aux Jeux, le racisme, le dopage et les controverses actuelles sur l’identité de genre. Les règles ayant changé, en raison d’un taux de testostérone trop élevé et de la mise en cause de sa féminité, la championne a en effet été écartée des Jeux de Tokyo et de Paris.
Fabien Archambault varie ainsi les éclairages apportés par ces leçons d’histoire qui racontent un siècle à partir de l’empreinte laissée par la virevoltante tenniswoman Suzanne Lenglen, le mythique coureur de fond finlandais Paavo Nurmi, les chaussettes et le gant noirs de Tommie Smith ou les justaucorps des gymnastes de poche russes et roumaines. Ph.B.
Le Festival du Sport Autrement, a été le point d’orgue de la saison sportive 2023-2024 Ufolep avec quatre évènements nationaux multisports et citoyens à destination des publics engagés tout au long de l’année dans les dispositifs socio sportifs.
Du 30 mai au 23 juin 2024, la planète Ufolep a ainsi vécu au rythme du Festival du Sport Autrement. Après la 1ere édition de 2023 qui a avait réuni plus de 1 000 personnes à Paris au Five du 18ème, cette deuxième édition qui s’inscrivait dans l’effervescence des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 et des actions menées dans le cadre de la Grande Cause nationale 2024 dédiée au sport a vu sa fréquentation atteindre plus de 2 000 participant.e.s répartis avec près de 400 primo arrivant.e.s et réfugié.e.s du dispositif Primo-Sport, 350 femmes issues du dispositif Toutes Sportives, 150 jeunes engagé.es dans les programmes volontaires Génération 2024 au sein de la fédération et 700 adolescentes et adolescents de territoires prioritaires urbains comme ruraux qui ont pris part à la finale Ufostreet.
Cette nouvelle édition du Festival du Sport Autrement a marqué une nouvelle fois l’engagement et la mobilisation de toutes les instances UFOLEP pour plus d’égalité, plus d’accès aux droits, plus d’émancipation et constitue un vrai plaidoyer en acte pour le Vivre ensemble.
A cette occasion, un programme riche et varié alternait des séquences d’olympiades sportives et culturelles, des temps d’échange et d’inspiration avec les intervenant.e.s : l’athlète olympique Asma Niang, Mathilde Eudes et de Zoé Pellegrino du Mouvement du Nid, Bolewa Sabourin de l’association LOBA ou Mara Kante qui a partagé son expérience en détention puis son acquittement suite à l’erreur judiciaire dont il a été victime en 2008, suite aux évènements de Villiers-le-Bel. Un programme alternant ainsi les bonnes pratiques, les temps sportifs sans oublier les visites touristiques dans Paris. Une expérience enrichissante sous le signe de l’inspiration, de l'inclusion et de la bonne humeur !
Pour une accessibilité de tous les publics, que personne ne soit laissé de côté face aux enjeux d’inclusion, d’insertion, de bien-être et de lutte contre la sédentarité, mise en lumière des dispositifs qui ont été concernés par ce festival :
« Primo-sport », c'est trois programmes d'accompagnement sportif pour les primo-arrivant.e.s, avec des objectifs différents : l'accès à une pratique sportive régulière, apprendre la citoyenneté par le sport et se former aux métiers du sport et/ou au secourisme ;
« Engagé.e », c’est le sourcing, l’accompagnement et la mise en situation de jeunes également appelé.e.s ambassadeur.rice.s Paris 2024 qui sont missionné.e.s pour mettre en lumière et inciter les publics à pratiquer les nouvelles activités sportives qui seront présentes aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 ;
« Toutes Sportives », c’est redonner du sens à l’effort et l’activité physique et sportive par des programmes d’activités dédiés aux femmes qui visent une pratique sportive avec plaisir et pédagogie positive ;
« Ufostreet », est un dispositif de l'UFOLEP dédié au public adolescent (de 12 à 17 ans) afin de proposer une offre de pratiques de proximité autour des cultures dites urbaines.
Bravo aux comités départementaux Ufolep qui ont préparé depuis des mois leurs délégations à ces rencontres et qui œuvrent quotidiennement à la réalisation de ces séjours inoubliables ! Un engagement indéfectible qui se met en œuvre tout au long de la saison sportive dans les comités départementaux Ufolep ou associations affiliées.
Un grand merci aux partenaires présents tel que le ministère de l’Intérieur lors du séjour Primo sport, le Mouvement du Nid qui a animé un atelier sur le séjour Toutes Sportives et France Volontaires et le COJO pour leur participation au séjour Engagé.e.
Le rendez-vous est pris pour 2025 pour un festival inspirant aux couleurs de la diversité et de l’égalité de toutes et tous. On vous y attend !
Le séminaire des élu.e.s du Comité Directeur National Ufolep s’est déroulé à Limoges du 4 au 6 juillet au centre CHEOPS. Un rendez-vous clé de la gouvernance fédérale qui permet d’installer le nouveau comité directeur pour la mandature 2024 – 2028. Avec quatre nouveaux membres, l’idée a été dans un premier temps d’apprendre à se connaître et de réaliser un bilan de la saison passée. A cette occasion, le Projet Sportif Fédéral a été le leitmotiv tant en termes de bilan du précèdent PSF que de perspectives pour le suivant à venir.
Les élu.e.s réuni.e.s ont eu une approche croisée entre les enjeux et priorités politiques de la fédération avec une projection du plan d'actions décliné par dispositifs et évènementiels issus des secteurs Sport Education ou de Sport Société. Les sujets de la formation et de la place des régions ont été également abordés en termes de structuration et de principes de fonctionnement.
A noter des moments festifs et conviviaux comme lors du diner des régions avec le partage des spécialités gastronomiques des un.e.s et autres puis la soirée avec les bénévoles et participan.t.e.s du Championnat National de Pétanque Ufolep qui était organisé à Saint-Yrieix-La-Perche les 6 et 7 juillet. Une dotation vestimentaire a été distribuée aux élu.e.s pour illustrer et incarner le politique lors des manifestations nationales et dans leurs différentes responsabilités selon les espaces de représentation de chacun.e, une belle manière de clôturer ce rendez-vous politique et de se projeter sur la saison à venir.
Le séminaire des élu.e.s a été suivi par le séminaire de la DTN Ufolep les 8 et 9 juillet. Des temps de travail en commun et en groupe spécifique ont été menés pour aboutir également à un point étape des plans d’actions et une projection sur les feuilles de route de chacun.e.
Jalon important, ces deux séminaires ont été une parenthèse pour travailler collectivement et en transversal avant la poursuite des évènements Ufolep de l’été avec le Playa tour, le Festival européen du sport au Châteaau de Vincennes et les animations Ufolep éveil et multisports prévues au Club France à la Villette début aout.
Plus d’infos : wwww.ufolep.org
Le festival « FeSPORT », financé par l’Union européenne, aura lieu du 31 juillet au 9 août prochains, pendant les Jeux Olympiques et Paralympiques. Pour cette édition 2024, l’INSEP sera en charge de son organisation avec l’aide de l’Ufolep !
Le « feSPORT » souhaite profiter de l’engouement autour des JOP Paris 2024 pour promouvoir auprès d’un large public, la culture, les valeurs et les avantages de l’Union européenne à travers le sport. Les objectifs : sensibiliser le grand public au sport comme vecteur de santé et d’égalité, faire connaître les cultures sportives des pays partenaires membres de l’Union Européenne et permettre un échange de connaissances et de savoir-faire entre les différents pays.
Pour ce faire, l’INSEP s’est entouré de neuf partenaires européens, pour la plupart des centres de haute performance sportive* :
Une ambition double et concomitante : développer le sport loisir et de haut-niveau
Le programme du feSPORT se divise en deux parties distinctes :
- durant la journée, le festival se tiendra dans la cour du château de Vincennes dans l’une des zones de festivités des JOP. Des activités sportives populaires et traditionnelles européennes ainsi que des ateliers de sensibilisation seront proposés et ouverts à toutes et tous. Une exposition portant sur les cultures sportives des pays partenaires sera également mise en place sur le parvis du RER A à Vincennes.
- en soirée, des événements seront organisés dans chaque « Maison »** des pays européens partenaires. Ils permettront l’échange entre les membres du consortium et d’autres invités de prestige (représentants d’ambassades, cadres sportifs, présidents d’associations, sportifs…) et la découverte de nouvelles cultures à travers des animations. L’objectif à terme : la mise en place de nouvelles collaborations inter-européennes dans le domaine sportif.
* L’Irlande, le Luxembourg, l'Espagne et la Finlande sont des partenaires historiques de l’INSEP. Par ailleurs, l’Allemagne, le Portugal, la Suède et l’Autriche font aussi partie des pays membres de l’Association of Sport Performance Centre (ASPC) - à l’instar de l’INSEP - avec lesquels l’idée de créer ce festival a émergé. Enfin, la Bulgarie s'est inscrite dans une démarche proactive pour rejoindre l’ASPC et renforcer le réseau.
**La plupart des pays participant aux JOP ont identifié un lieu dans la capitale pour notamment accueillir les spectateurs, les sportifs et les membres du staff des sportifs.
Outre ses licenciés ayant l’honneur de porter la flamme olympique dans leur département ou retenus comme volontaires sur les différentes épreuves, l’Ufolep aura contribué à la promotion des nouvelles disciplines présentes aux Jeux olympiques à travers les missions de centaines de jeunes volontaires, engagés dans ses comités et ses associations et formés en lien avec Paris 2024. Par ailleurs, 41 jeunes originaires de pays étrangers sont actuellement accueillis au sein du réseau Ufolep pour un service civique de six à huit mois incluant un temps spécifique pendant les JOP, en vertu de la convention signée avec l’association France Volontaires.
L’Ufolep est également associée à la Maison des fiertés ouverte tout au long des Jeux la fondation FIER sur la péniche Rosa Bonheur sur Seine.
À côté d’autres fédérations, l’Ufolep proposera aussi les week-ends des 3-4 et 10-11 août des activités multisports et d’éveil sportif au sein du Club France installé à La Villette. Parallèlement, l’Ufolep participera à l’animation de la fan zone de la ville de Vincennes – sur le site du château – en lien avec l’Insep (Institut national du sport, de l’expertise et de la performance) et le projet européen Erasmus, avec l’appui de plusieurs de ses associations et comités départementaux.
Enfin, en marge de l’évènement lui-même, l’Ufolep porte avec le ministère des Sports le dispositif « Le sport au cœur des villages », labellisé Grande Cause nationale, dans le cadre duquel 300 à 500 journées multisports seront organisées dans les communes de moins de 3 500 habitants.
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