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Plus de 331 000 licencié.es Ufolep

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L’Ufolep a enregistré au 31 août 18 457 licencié.s supplémentaires, auxquels il faut ajouter 4 908 titulaires d’un Ufopass pratiquant au sein des structures à objet non sportif, ainsi que les détenteurs des 3 754 titres individuels de participation occasionnelle (Tipo) délivrés sur nos organisations. La fédération compte également 54 associations de plus. Ses effectifs s’établissaient ainsi à 331 149 licencié.es, 12 814 titulaires d’un Ufopass et 35 416 détenteurs d’un Tipo, au sein de 7 195 associations.



Paroles de licenciées Ufolep

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Les femmes représentent aujourd’hui 55 % des adhésions à l'Ufolep de Loire-Atlantique. Particulièrement nombreuses en gymnastique et dans les activités de la forme et du bien-être, elles sont aussi présentes dans des disciplines identifiées comme masculines, à l’image des deux dirigeantes impliquées dans la commission départementale motocross. Des freins demeurent toutefois à leur pratique et à leur accès aux responsabilités. Le comité directeur de l’Ufolep 44 – à renouveler en octobre – n’en compte ainsi encore que 4 sur 13 membres. D’où l’intérêt du temps d'échange d’expériences et de témoignages organisé samedi 5 septembre à Nantes.



Michel Barnier et la garantie des Jeux d’hiver 2030

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Nommé Premier ministre jeudi 5 septembre par Emmanuel Macron, l’ancien coprésident – avec Jean-Claude Killy – des Jeux d’Albertville 1992 devait signer avant la date limite du 1er octobre la garantie financière qu’attend le CIO pour attribuer définitivement les Jeux d’hiver 2030 aux Alpes françaises. Probablement une formalité pour l’ancien député de la Savoie, qui a soutenu la candidature française dès son lancement.



Paris 2024, un héritage disputé

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Plusieurs équipements et symboles des JOP vont trouver une nouvelle utilisation. Outre le centre aquatique de Saint-Denis, dont l’ouverture au public est annoncée pour juin 2025, la piscine olympique et une partie du bassin d’échauffement de l’Arena de La Défense auront une seconde vie à Sevran et Bagnolet, toujours en Seine-Saint-Denis. Une version allégée des anneaux olympiques pourrait s’afficher (au moins jusqu’aux prochains JO de 2028) sur la tour Eiffel, et les « agitos » paralympiques de l’Arc de Triomphe pourraient déménager au Rond-Point des Champs-Élysées. La vasque des Tuileries est également l’objet de toutes les attentions, ainsi que les dix statues de femmes illustres sorties de l’eau lors la cérémonie d’ouverture du 26 juillet : Paris souhaite en installer des moulages à la Porte de la Chapelle, Saint-Nazaire veut récupérer celle de Simone Veil et La Baule et Le Croisic se disputent celle d’Alice Milliat. Le sable du stade de la tour Eiffel, recouvert par un plancher pour le tournoi de cécifoot, sera réutilisé pour trois terrains de beach-volley au parc départemental de Marville (Seine-Saint-Denis), qui se partagera aussi avec Noisy-le-Sec les modules de compétition et d’échauffement de skateboard de la place de la Concorde. Les fédérations de volley, badminton et taekwondo récupéreront aussi du matériel, tandis que la cloche en bronze du Stade de France sera accrochée avec deux autres similaires dans la cathédrale Notre-Dame. (avec L'Equipe)



Les Journées fédérales de l’Ufolep se préparent

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Les Journées fédérales 2024 de l’Ufolep se dérouleront du vendredi 18 au dimanche 20 octobre au Pradet (Var). Elles seront principalement destinées aux élus bénévoles et aux directeurs et délégués départementaux, en alternance avec le parcours consacré tous les deux ans aux membres des commissions nationales sportives. Elles devraient réunir plus de 200 participants et participantes.



Les licences sportives étaient déjà au plus haut, un an avant les JO

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En 2022-2023, les 120 fédérations agréées par le ministère des Sports ont délivré 16,5 millions de licences annuelles, soit une augmentation de 7,9 %, qui finit d’effacer l’impact de la crise sanitaire : c’est ce qu’indique une étude de l’Injep (Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire). Le nombre de licences pour 100 habitants est de 24,2 dans l’Hexagone et de 17,3 Outre-Mer. Ce fort rebond est notamment porté par les moins de 14 ans (plus de deux licenciés sur cinq) et les femmes. Les sports collectifs et de raquette sont particulièrement dynamiques, tandis que la plupart des affinitaires multisports sont à la pleine puisque seules 3 sur 14 – dont l’Ufolep – ont retrouvé en 2023 leur niveau d’avant la crise.

D’après des projections provisoires, cette hausse globale se serait poursuivie en 2023-2024 et le nombre de licences à la fin août serait plus élevé de 6,8 % par rapport à 2019. En attendant l’impact positif attendu des Jeux de Paris 2024 !



Je me souviens…Fabien Archambault

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Né en 1975, Fabien Archambault est maître de conférences en histoire contemporaine à Paris I-Panthéon-Sorbonne. Spécialiste des sports collectifs et en particulier du football dans l’Italie de l’après-guerre, il est l’auteur de Coups de Sifflets. Une histoire du monde en onze matchs et de Les Légendes du siècle. Une histoire des Jeux en douze médailles (Flammarion, 2024, 251 p., 19 €).

 

Je me souviens d’une sortie cycliste sur le plateau d’Albion avec mon père. J’ai 13 ans, nous sommes en vacances dans le Lubéron, il fait une chaleur étouffante et ce jour-là je découvre l’acide lactique : les muscles qui tétanisent, puis se dénouent quand l’instant précédent vous pensiez mourir à vélo. Mon premier souvenir d’effort physique intense, et d’endurance.

Je me souviens du France-Brésil du 21 juin 1986, jour de fête de la musique, regardé à la télé chez ma grand-mère, qui demandait : mais où est Pelé ? « Il ne joue plus mais à la place il y a Zico, le Pelé blanc », lui avait répondu mon père, un brin exaspéré.

Très sportif, mon père était représentatif de ces baby-boomers qui, dans les années 1960-70, ont essayé de multiples disciplines, y compris les anciennes pratiques bourgeoises comme le ski et le tennis. Ceci sans renier l’héritage populaire – cyclisme et football – et au cœur d’une culture communiste qui accordait une grande importance aux Jeux olympiques et aux valeurs du sport amateur. Moi-même j’ai baigné dans cette culture et, enfant, j’ai fait du basket, de la gym, du tennis, du judo, de la natation, de la course à pied, etc., dans les sections du club omnisport de Villejuif (Val-de-Marne).

J’ai aussi d’excellents souvenirs de sport au collège – le rugby mixte filles-garçons au stade Maurice-Baquet par exemple –, avec des profs d’EPS soucieux de s’adresser à tous les élèves et de prouver que rien ne leur est impossible.

Étrangement, j’ai peu pratiqué les sports collectifs qui sont ensuite devenus pour moi objets d’étude. Mon intérêt pour le football est ainsi né en 1993 au stade olympique de Rome, lors d’un match AS Roma-Atalanta Bergame. La ritualisation qui l’accompagnait – entrée solennelle des équipes, tifos, chants des supporters – m’a fait basculer dans la recherche sur la place du calcio dans la société italienne. Rien à voir avec la sono criarde des matchs de l’AJ Auxerre que mon père – originaire de l’Yonne – m’emmenait voir au très champêtre stade de l’Abbé-Deschamps.

Parmi les chapitres évoqués dans mon livre sur les Jeux olympiques, je me souviens avoir vu, très tôt un matin, le concours de gymnastique de Séoul 1988, remporté d’un cheveu par la Soviétique Elena Chouchounova devant sa rivale roumaine, un an avant la chute du Mur de Berlin. Et l’un de ceux qui me tiennent le plus à cœur contextualise la victoire de l’Éthiopien Abebe Bikila au marathon de Rome 1960. Au-delà de sa dramaturgie – le triomphe d’un athlète noir de l’ex-colonie, qui à la lumière des flambeaux passe pieds nus sous l’arc de Constantin, où vingt-cinq ans plus tôt Mussolini faisait défiler ses troupes de conquête – l’épisode a eu en Italie un retentissement politique considérable. Il symbolise le renversement d’alliance de la Démocratie Chrétienne qui, après les émeutes suscitées par l’entrée des néofascistes au gouvernement, s’ouvre aux socialistes. La victoire de Bikila, c’est aussi l’ouverture au Tiers-Monde, et pour les catholiques les prémices de l’œcuménisme du concile Vatican II.

https://editions.flammarion.com/les-legendes-du-siecle/9782080429070



Petit traité du geste, pour la beauté du sport

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Au printemps dernier, parallèlement à l’exposition « Le sport, pour la beauté du geste » aux Franciscaines de Deauville, dont il était le commissaire, Thierry Grillet a publié ce Petit traité qui traite de huit sports à travers un geste emblématique : le service au tennis, la panenka du tireur de penalty au football, le K.-O. du boxeur, le « geste philosophique » de l’archer, le ollie du skateur, le « geste séraphique » du plongeur, la foulée du coureur et le fosbury du sauteur en hauteur. C’est rédigé avec style, agréablement érudit et si bien vu qu’aucun doute n’est permis : Thierry Grillet, qui fut maître de conférences à Sciences Po et a écrit dans Le Nouvel Observateur, Libération et Le Monde avant de collaborer à la revue photo Polka, possède une connaissance intime des disciplines qu’il met ici en lumière avec talent. Ph.B.


Petit traité du geste. Pour la beauté du sport, Thierry Grillet, Presses de la Cité, 220 pages, 21€.

Les rassemblements nationaux de l’été

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La finale nationale de football américain, organisée le 8 juin à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), a vu les Aurochs de Cahors échouer pour la troisième fois consécutive à ce stade, battus cette fois 20 à 6 par les Esox de Basse-Goulaine, qui évoluaient quasiment à domicile. L’été des championnats et rassemblements nationaux Ufolep s’est poursuivi le 15 juin avec le bike-trial à La Tour-de-Sçay (Doubs) et le week-end des 22-23 juin avec le twirling-bâton au Chambon-Feugerolles (Loire) et le trial-moto à Bardos (Pyrénées-Atlantiques).

Le week-end des 6-7 juillet fut particulièrement dense, entre le cyclosport à Chablis (Yonne), la pétanque à Saint-Yrieix-la-Perche (Haute-Vienne), le tir à l’arc jeunes et la sarbacane à Blacourt (Oise) et le karting piste à Saint-Genis-de-Saintonge (Charente-Maritime).

La saison des sports mécaniques s’est prolongée les 3-4 août avec le kart-cross à Saivres (Deux-Sèvres), les 10-11 août avec le Super Trophée de France de motocross au Montsaugeonnais (Côte-d’Or), et les 17-18 août avec la poursuite sur terre à Saint-Germain-d’Anxure (Mayenne).



Dix ans d’inclusion par le sport en Centre-Val-de-Loire

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Depuis 2014, le Dispositif d’inclusion par le sport n’a cessé d’élargir ses publics, explique Alexandre Missios, directeur de l’Ufolep Centre-Val-de-Loire.

 

Origine. « En 2013, dans le cadre d’un plan de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale, la Direction Régionale de la Jeunesse, du Sport et de la Cohésion Sociale sollicite l’Ufolep Centre-Val-de-Loire pour utiliser le sport comme outil d’insertion auprès de personnes en grande précarité et éloignées de toute pratique. Après un sondage, nous rencontrons les structures d’accueil d’hébergement et d’insertion (AHI) intéressées, alors tout aussi éloignées du sport que leurs publics. Un vrai défi ! Nous toquons ensuite à la porte des centres d’accueil des demandeurs d’asile (Cada) et réfugiés, dans une démarche voisine de celle du dispositif Primo-Sport développé depuis au niveau national. Des établissements médico-sociaux nous rejoignent aussi et nous adaptons pour ces différents publics des séances multisports hebdomadaires, en salle l’hiver et en plein air quand le temps le permet. »

Développement. « Le Dips a accompagné la structuration du pôle sport-société de nos six départements : Cher, Eure-et-Loir, Indre, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher et Loiret. Le coup de pouce des aides à l’emploi alors accordées par le Centre national de développement du sport1 a en effet permis de financer des postes d’éducateurs et d’éducatrices départementaux qui, en complément, se sont investis sur d’autres actions. »

Compétences psychosociales. « Il y a trois ans, nous avons convenu avec la Drajes2 que le projet stagnait un peu. Le risque était de tomber dans la simple prestation sportive. Avec les comités départementaux Ufolep, nous avons donc réinterrogé le sens de nos interventions et impliqué davantage les établissement partenaires, avec des réunions de début de saison où ils expriment leurs souhaits, un point intermédiaire et un bilan de fin d’année. Les échanges entre nos éducateurs et les travailleurs sociaux portent notamment sur les compétences psychosociales à travailler – confiance en soi, ouverture aux autres, etc. – ce qui induit le choix des activités. Cela aboutit à la construction d’un projet socio-sportif partagé. Par exemple, pour travailler la relation aux autres, on préfèrera des sports collectifs ou innovant aux sports de raquette. »

Établissements. « Cette inflexion a donné une nouvelle vigueur au projet. Le Dips se déploie à présent sur 28 créneaux hebdomadaires, répartis dans 25 communes, touche plus de 1300 participants et compte plus de 110 structures partenaires. Aux établissements sociaux et médico-sociaux déjà impliqués s’ajoutent maintenant des services dépendant de collectivités locales comme les centres communaux d’action sociale ou les maisons départementales de la solidarité (avec pour public des bénéficiaires du RSA3), ainsi que des structures d’insertion, des missions locales, deux antennes de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) et un foyer de jeunes travailleurs. »

Financement. « Nous bénéficions de financements régionaux4 de 40 000 € par an que nous faisons redescendre vers les comités pour les interventions auprès des publics. Pour atteindre l’équilibre budgétaire, les comités font également jouer leurs propres leviers auprès des conseils départementaux ou des communes, voire de l’Ufolep nationale pour le public des demandeurs d’asile avec Primo-Sport. Les établissements concernés apportent aussi leur participation. Selon le montage financier propre à chaque comité Ufolep, il leur est demandé en moyenne de 450 à 500 €, en plus de leur affiliation et des licences Ufo-Pass pour les bénéficiaires. » 

Mixité. « Si les créneaux sont toujours construits en fonction des attentes et des capacités de chaque public, la diversité et la mixité des publics reste nécessaire pour travailler l’inclusion. Cette dimension interculturelle et intergénérationnelle (des jeunes adultes aux seniors) plait à tous et les femmes représentent 28 % des personnes touchées. »

Insertion. « Au-delà de l’inclusion sociale, nous avons répondu à l’appel à projets Impact 2024 afin de travailler l’insertion professionnelle par le sport, avec les bénéficiaires du Dips et les autres publics fragiles que nous touchons, comme les femmes victimes de violences ou celles qui résident en quartier politique de la ville (QPV). Une vision très large de l’inclusion. » Recueilli par Ph.B.

 

(1) CNDS, remplacé depuis par l’Agence nationale du sport (ANS).

(2) Délégation régionale académique à la jeunesse, à l’engagement et au sport, qui a remplacé la DRJSCS.

(3) RSA : revenu de solidarité active.

(4) Accordés par la Drajes, la Dreets (direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités), l’Agence régionale de santé, le Conseil régional et l’ANS.

 

Conférence au Creps de Bourges. Après plusieurs manifestations sportives et festives pour fêter les dix ans du Dips, un rassemblement régional sur l’inclusion par le Sport sera organisé le 28 novembre au Creps de Bourges par le Conseil régional, la Drajes, la Dreets, le Creps et l’Ufolep Centre-Val-de-Loire. « Cela met en valeur la nouvelle dimension prise depuis trois ans par le Dispositif d’inclusion par le sport après l’avoir requestionné », souligne Alexandre Missios.



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