Le Symposium intitulé : Impacts et bénéfices de la parentalité à travers l’activité physique sur le développement de l’enfant ambitionne de rassembler tous les acteur.rice.s intéressé.e.s par l'éveil moteur des tout-petit.e.s et le rôle des parents à l’occasion d’une journée dédiée qui s’inscrit dans la Quinzaine nationale Sport et Petite enfance Ufolep.
Un évènement porté et organisé le 4 juin 2025 par l’Ufolep soutenu par la fondation de France, à l’espace de vie sociale – la maison du village – Evry Courcouronnes.
Un évènement pour échanger et partager entre acteur.rice.s (associations, clubs, espaces d'accueil, collectivités territoriales) mobilisé.e.s autour des enjeux de santé et de bien-être qui passent par l’activité physique pour les enfants de 0-3 ans et leurs parents.
Un sujet d’actualité, mis en œuvre par les politiques volontaristes sur le sujet tels les 1000 premiers jours qui mettent en exergue l’importance de cette période pour asseoir des fondamentaux éducatifs, environnementaux et de santé publique. Les périodes de confinement ont été en cela des révélateurs : la mise en lumière des effets néfastes de la sédentarité et ce même pour les plus jeunes. Des constats confortés par les études menées sur le terrain par l’ONAPS (Observatoire National des Activités Physiques et de la Sédentarité).
Pour ce faire des temps spécifiques articuleront cette journée dédiée.
La matinée sera consacrée des séances d’éveil moteur parents-enfants avec échanges avec de professionnel.le.s.
L’après-midi les intervenant.e.s prendront la parole pour témoigner et apporter leur expertise sur le sujet en fonction de leur approche tant politique, qu’universitaire, que de médecin ou de responsable de structure d’accueil pour ces publics. A ce titre, aux côtés des représentant.e.s de l’Agence Nationale du Sport et de l’Observatoire national de l'activité physique et de la sédentarité, interviendront afin que chacun.e puisse enrichir les échanges grâce à son expertise :
- Arnaud Jean, Président national Ufolep,
- Marie-Amélie Le Fur, Présidente de l'ANS
Une conférence valorisera ensuite les premiers résultats obtenus dans la cadre de la recherche action sur le développement moteur du jeune enfant avec les présentations de Caroline Teulier, Maitre de conférences à l'université Paris Saclay, spécialiste de la motricité du jeune enfant et Fanny Sarrail-Brassens, docteure en sociologie des organisations.
Enfin, à leurs côtés, lors d’une table ronde des responsables associatifs du mouvement sportif, de comités Ufolep et des partenaires institutionnels en charge de la petite enfance proposeront des éclairages à différentes échelles du local à l'échelon national.
Alors rendez-vous pour cet évènement gratuit et ouvert à toutes et tous en vous inscrivant via le lien ci-joint : https://forms.office.com/e/LsysyUER88?origin=lprLink
Plus d’informations sur www.ufolep.org
©L'Ardennais
En 2025, l'UFOLEP Playa Tour revient avec plus de cinquante dates sur 20 lieux en France hexagonale et outremer. Venez rejoindre la première tournée multisports et citoyenne de France de juin à septembre 2025 !
Alors que 40% de la population ne part pas en vacances* et que 50% de la population* se déclare inactive, le Playa Tour Ufolep est un engagement fort entre associations et municipalités pour lutter contre les inégalités d’accès à la pratique sportive. Une réaffirmation du droit aux loisirs pour toutes et tous qui prend tout son sens en période estivale !
Une pratique sportive UFOLEP pour s’amuser, se dépenser et se dépasser !
Durant une étape, les participant.e.s des structures partenaires de l’UFOLEP et les estivants auront la possibilité de s’initier à de nombreux sports et de participer, seuls ou en famille à de multiples activités artistiques et culturelles.
Trois espaces proposeront :
Un temps fort pour le tissu associatif local et les collectivités contre les inégalités sociales
L'UFOLEP Playa Tour c’est le moment festif de l’année pour les structures sociales, les maisons de quartiers, les centres d'hébergements, les associations UFOLEP et collectivités qui organisent au quotidien des activités sportives pour les publics en insertion issus des quartiers prioritaires et zones de revitalisation rurale.
Un village éducatif pour sensibiliser aux questions d’environnement, de santé et d’accessibilité au sport
Pour sensibiliser le grand public aux bienfaits sur la santé d’une pratique physique et sportive régulière, de nombreux stands accueilleront des professionnel.le.s sur ces questions. Ainsi le collectif Ethique sur l’étiquette, l’association Alcool assistance, la Mutuelle Générale de l'Éducation Nationale (MGEN) et la Recyclerie sportive expliqueront leurs approches en termes d’environnement, de santé, ou de de lutte contre les addictions.
* Chiffres d'après le Centre d'observation de la société, 24 juin 2020 & d'après le Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie.
Le calendrier des étapes du Playa tour Ufolep : https://www.ufolep.org/?titre=ufolep-playa-tour-2025&mode=evenements&id=98689
Le dernier numéro de la revue Ufolep Enjeu vient de paraître avec son dossier spécial sur le phénomène trail, il vous embarque sur les sentiers escarpés du sport nature ! Des associations Ufolep toujours plus nombreuses, un code activité tout neuf, un groupe de travail national motivé… Mais surtout : un cap clair pour fédérer la discipline et semer les graines du trail chez les plus jeunes. Toutes les réponses dans le dossier !
En rubrique Fédéral, un retour exclusif sur l’Assemblée générale Ufolep des 26 et 27 avril, qui a confirmé et conforté l’engagement fort des comités avec les votes sans appel des rapports, budget, tarifs… adoptés à une large majorité.
A découvrir toutes les informations relatives au dispositif Passer’Elles, un reportage qui mêle gymnastique et sororité à Lille. 450 femmes réunies autour d’une pratique bienveillante et non-mixte : une autre manière de faire du sport et de reprendre le pouvoir sur son corps.
A noter, l’interview de l’anthropologue Philippe Liotard qui décrypte les enjeux de l’inclusion LGBTQI+ dans les clubs sportifs à l’occasion des Euro Games 2025 qui se dérouleront en juillet 2025 à Lyon.
Au sommaire de ce 66e numéro vous trouverez également la rubrique Terrain avec un focus sur l’activité Bike Polo qui associe pédale et maillet à travers deux associations Ufolep regroupant 250 passionné.e.s en France. A cette occasion rencontre avec Léa Ruffat, présidente du Toulouse Bike Polo, pour découvrir ce sport urbain atypique.
Également dans ce numéro de mai, trois territoires du réseau de l’Ufolep mis en avant avec l’Union cycliste condomoise qui dynamise le VTT éducatif dans le Gers ; le catch laïque qui électrise les galas depuis 18 ans à Brest et enfin à Marseille, le double dutch qui fait vibrer la Canebière avec l’association Jump Rope.
Enfin et non des moindres, la rubrique Je me souviens avec Gilles Bertrand, Fondateur du Festival des Templiers, journaliste et photographe, dont l’ouvrage le trail en héritage fait rayonner la course nature à travers épreuves, magazines et beaux livres..
La revue n°66 est à lire ici : 👉 https://www.calameo.com/ufolep/read/006348401a2ca05d10e24
Bonne lecture !
Centenaire. Le président d’honneur Philippe Machu a présenté avec l’ex-DTN Pierre Chevalier la façon dont la commission créée pour célébrer le centenaire de l’Ufolep en 2028 prépare celui-ci. Il sera fait appel à des référents départementaux bénévoles pour collecter photos et documents.
Gymnova et Quatro. Deux conventions ont été signées avec les équipementiers Gymnova et Quatro, déjà partenaires des activités Gymnastique artistique, GRS et trampoline, avec à la clé des dotations et des services aux associations.
Villages. Même si l’Ufolep est à la recherche d’un partenaire financier, elle organisera cet été la deuxième édition de l’opération « Le Sport au cœur des villages » afin de pérenniser le dispositif lancé pour la Grande Cause nationale 2024.
Commissions disciplinaires. Dans son discours de clôture, Arnaud Jean a exhorté les comités à veiller à la mise en conformité de la composition des commissions disciplinaires départementales et régionales, qui s’écarte parfois des exigences du code du sport. « Ces commissions sont régulièrement saisies pour tout type de manquement et nous devons, avec au soutien du ministère des Sports, rester intraitable sur la mise en œuvre de notre plan de lutte contre les violences sexistes et sexuelles », a-t-il insisté.
Médailles d’honneur. Deux médailles d’honneur ont été remises à Alain Garnier, membre du comité du Loiret et responsable de la commission nationale activités cyclistes, et à Cathy Miklou qui a beaucoup œuvré au rayonnement de la GRS et du cheerleading comme présidente du club de gymnastique de Lormont et vice-présidente de l’Ufolep Gironde.
Coup de pouce. Le club de volley-ball loisir de Palinges (71) a bénéficié du « jedon » par lequel les congressistes acceptent que leurs consommations à la buvette soient majorées de quelques dizaines de centimes. Né il y a 41 ans, le club est issu d’une section d’amicale laïque et compte une vingtaine de licencié.es âgés de 20 à 74 ans.
Brest 2026. L’AG 2026 se déroulera les 10 et 11 avril 2026 au Quartz de Brest, emblématique scène nationale de la préfecture du Finistère.
En écho aux conventions signées avec la CNAM et la MGEN, samedi après-midi un temps de plénière a été consacré à trois tables rondes successives sur la santé.
Institutionnels. « Comment l’Ufolep met-elle son expertise sportive à la disposition de l’Ufolep ? » : tel était la question à laquelle la déléguée de l’Oise, Claudie Azeronde, a répondu en expliquant comment la Maison sport santé Ufolep (Ufo3S) gérée par son comité travaille en lien avec les différents acteurs concernés, et notamment la Caisse nationale d’assurance maladie.
Santé mentale. Alors que la santé mentale a succédé au sport comme grande cause nationale 2025, dans notre société la sédentarité devient la norme et le fantasme du champion relègue souvent les véritables enjeux de l'activité physique au second plan. Ceci alors que le sport doit au contraire contribuer à l’épanouissement personnel et au bien-être mental. Tel était l’esprit de la table ronde où Françoise Fromageau, médecin soins de suite et de réadaptation polyvalent (SSR), est revenue sur la définition de la santé mentale de l’OMS pour mieux sensibiliser l’assistance à ses causes et ses symptômes. Ces propos furent complétés par les Dr Marie-Christine Favérial-Labuzan et Jean-Jacques Pik, membres de la commission nationale médicale de l’Ufolep, qui ont évoqué les signaux d’alertes visibles chez nos adhérents. Enfin, Gregory Camara, élu national et membre de l’équipe pédagogique nationale secourisme, a présenté le module de formation « sensibilisation à la santé mentale » dont une première session s’est déjà déroulée courant avril.
À Mon Rythme. Le focus a ensuite été mis sur le dispositif santé-bien-être « À Mon Rythme » à travers l’exemple de l’Ufo3S de Seine-et-Marne : rappels des étapes de sa structuration, détails de son action, identification des publics touchés… Le délégué départemental, Adrien Cousseau, a aussi insisté sur le modèle économique et le soutien de l’Agence régionale de santé (ARS) et l’Agence nationale du sport (ANS). En contrepoint, Brigitte Cochet, élue nationale et de Saône-et-Loire, a souligné comment la Vaillante d’Autun, qu’elle préside, contribue à son échelle à la santé et au bien-être de ses 500 licenciés à travers ses différentes sections : randonnée, UfoBaby, écoles de sport, créneau multisport adulte, basket loisir, gymnastique et activités de la forme.
La ministre des Sports, Marie Barsacq, a salué l’action de l’Ufolep dans une vidéo préenregistrée. Elle a notamment mentionné la progression du nombre de licenciés, les dispositif UfoBaby, Toutes Sportives et Ufostreet, les parcours coordonnés permettant d’accéder aux métiers de l’animation sportive, le copilotage de l’opération le Sport au cœur des villages et les 71 maisons sport santé Ufolep, avant de réaffirmer que « le sport est un droit » et de donner rendez-vous le 14 septembre pour la Fête du sport.
La présidente de l’Usep, Véronique Moreira, s’est aussi exprimée par vidéo interposée. Après avoir souligné le contraste entre l’élan de 2024 et le contexte actuel, elle a insisté sur le combat commun contre l’extrême droite et les valeurs qui ont conduit les deux fédérations sportives de la Ligue de l’enseignement à quitter le réseau X. Puis elle a souligné la proximité des projets fédéraux de l’Ufolep et de l’Usep, « au service des enfants et des citoyens sportifs ».
Présente tout au long de l’AG avec le secrétaire général Franck Présumey et la vice-présidente exécutive Martine Besson, la présidente de la Ligue de l’enseignement, Hélène Lacassagne, a aussi replacé dans le contexte actuel l’action de l’Ufolep et salué son action, par exemple en appui de la campagne Carton rouge pour défendre le financement du sport.
Lucien Matron, président de l’Ufolep Saône-et-Loire, a mis en évidence l’aventure collective que représente l’animation d’un comité départemental. Comme son adjoint Arnaud Deleplanque, le maire du Creusot David Marti a souligné l’action coordonnée de sa municipalité et de l’Ufolep en faveur du sport pour tous. Sur un registre plus personnel, il expliqué avoir lui-même découvert le sport par l’intermédiaire de l’école et l’Ufolep. Thierry Desjoues, pour la Communauté urbaine du Creusot-Monceau, et Franck Charlier, pour le Conseil régional Bourgogne-Franche-Comté, se sont également exprimés.
Dans un contexte post-olympique de restrictions budgétaires, l’Ufolep poursuit son projet, forte de l’adhésion réaffirmée de ses comités à l’assemblée générale du Creusot des 26 et 27 avril 2025.
Comment va l’Ufolep ? Très bien, avec un rapport moral, un rapport financier et des tarifs statutaires votés à 100 % tandis que le budget a recueilli 99,63 % des suffrages1. Le cap fixé, incarné par un Projet sportif fédéral 2024-2028 qui actualise les priorités du précédent, a fait l’unanimité au Creusot.
Héritage des Jeux. Dans son complément au rapport moral, Arnaud Jean est revenu sur l’année 2024 : année de transition pour l’Ufolep entre l’arrivée d’un nouveau DTN, la finalisation du projet fédéral 2024-2028 et le changement d’assureur, et année où l’émotion qui a accompagné les podiums de Jeux de Paris a contrasté avec les « podiums du pire » qui ont vu, dans plusieurs autres pays, l’arrivée au pouvoir de leaders populistes. « Et si ces Jeux olympiques et paralympique et la promesse d’héritage étaient un appel à l’éducation populaire et à notre affinité ? », a aussi lancé Arnaud Jean en faisant le parallèle entre les fondamentaux de l’Ufolep – « inclusion, égalité, intégrité » – et les propos de Tony Estanguet en clôture des Jeux paralympiques : « Grâce à vous, nous avons pu voir à quoi ressemble une société inclusive. »
Solidarité Mayotte. Au nom du réseau Ufolep, Arnaud Jean a remis à Naoilou Yahaya, présidente du comité de Mayotte, un chèque de 41 027 €, montant de la cagnotte en ligne lancée après le passage, mi-décembre, du cyclone Chido. Cette somme aidera le comité à relancer ses activités.
Rapport d’activité. Même s’il n’était pas encore en poste puisqu’il n’a été nommé directeur technique national que le 1er janvier, Ludovic Trézières est revenu sur la saison 2023-2024 avant de préciser ce qui guidera son action, en synergie avec la Ligue de l’enseignement et l’Usep. L’ex-élu national et délégué des Yvelines a particulièrement insisté sur la relance de la formation et l’arrivée d’une conseillère technique nationale aux côtés de Jean-Pierre Gallot, élu en charge du dossier, qui a présenté le lendemain les grandes lignes de la nouvelle organisation de cette formation. Ludovic Trézières a également abordé l’enjeu crucial du modèle économique des associations et l’importance des financements, dans un contexte de réduction des subventions.
PSF. Élu national en charge du Projet sportif fédéral, Régis Fossati en a rappelé les grands axes avant que sa collègue Brigitte Clochet ne détaille la méthodologie déployée pour le décliner en Saône-et-Loire, département hôte de l’AG : des réunions de concertation pour impliquer tous les acteur.rice.s de la fédération, puis des échanges réguliers et enfin un séminaire de pilotage des actions de terrain. « Quasiment 100 % des comités ont aujourd’hui un PSF, du jamais vu », s’est ainsi félicité le président de l’Ufolep, Arnaud Jean. À ce jour, 88 % des projets départementaux et régionaux sont finalisés, et les 12 % restants sont en passe de l’être.
Assurance. L’Ufolep aussi franchi un pas décisif en matière d’assurance, afin de se doter d’un outil moderne et adapter. Changer de prestataire, comme cela a été opéré à la rentrée 2024, est parfois un virage périlleux, tant cela impacte directement les associations et les comités. C’est pourquoi l’accompagnement déjà proposé aux associations et aux comités sera complété par un site internet dédié pour faciliter l’information des structures et des adhérents. Un temps mis en sommeil après avoir achevé ses travaux, le groupe de travail Assurance a été réactivé pour assurer un suivi opérationnel, au plus près des besoins du terrain.
Conventions. Quatre conventions ont été signées dont deux dans le champ du sport santé. La première avec la Caisse nationale d’assurance maladie et la seconde avec la MGEN, première mutuelle des agent.e.s du service public. Avec la CNAM, il s’agit notamment de faciliter l’accès aux droits des bénéficiaires des parcours d’insertion par le sport et du public des Maisons sport santé société de l’Ufolep. Le partenariat avec la MGEN vise lui à proposer aux adhérent.e.s des bilans sport-santé-bien-être et une offre multisport, mais aussi à accompagner les évènementiels comme le Playa Tour et à mobiliser son réseau dans le cadre du programme « MGEN Championnes Clubs ».
Les deux autres conventions concernent quant à elles les équipementiers Quatro (justaucorps) et Gymnova (praticables et agrés) à destination des activités gymniques qu’il s’agisse de GRS ou de Gym artistique.
Questions. Parmi les questions et interpellations des mandaté.e.s, la Gironde a exprimé son souhait qu’un dispositif assurantiel permette l’organisation de rencontres interfédérales en basket et football américain ; une demande qui faisait écho à celle de l’Ain pour le volley-ball. Le délégué régional de Nouvelle-Aquitaine, Patrick Mans a ensuite demandé l’intervention de l’échelon national et du centre confédéral pour résoudre les contentieux existant en Charente-Maritime et Dordogne entre les comités Ufolep et les fédérations de la Ligue de l’enseignement. Par la voix d’Henri Quatrefages, ex-élu national en charge du sociosport, l’Hérault a par ailleurs souhaité que l’Ufolep prenne position à l’égard de la proposition de loi, adoptée au Sénat, visant à interdire les signes religieux dans le sport amateur (lire page 4).
Perspectives. Au moment de conclure les débats le président de l’Ufolep s’est appuyé sur les temps forts de l’AG pour évoquer les perspectives de développement : mise en valeur des dispositifs sport société lors du Festival du sport autrement programmé fin juin, priorités sport-santé et nécessité de renforcer l’engagement de la fédération pour la transition écologique en imaginant un « plan fédéral de mobilité active et sportive », en déployant le réseau de ressourceries sportives et en multipliant les formations Kid Bike et Savoir Rouler à Vélo, parallèlement aux dispositifs « Toutes et tous en selle » et « Ensemble à vélo » pour les adultes.
Vigilance. Il y a aussi les points de vigilance. Si, « parce que nous sommes issus de la Ligue de l’enseignement, notre action autour de la citoyenneté et de la démocratie doit être un fil rouge de la saison à venir », « le nombre insuffisant de nos dirigeantes et dirigeants est un point de faiblesse » a observé Arnaud Jean. D’où l’importance de créer des « parcours de formation pour les futurs leaders de l’Ufolep ». Et alors que la capacité d’action de l’Ufolep repose en partie sur la professionnalisation, il importe de diversifier les ressources, à l’échelon de la fédération comme à celui des comités et des associations face aux menaces de réduction des financements.
Candidature. Enfin, Arnaud Jean a annoncé, au nom de l’Ufolep et après décision du comité directeur, sa candidature au conseil d’administration du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) et à celui du comité paralympique (CPSF). Une autre façon de faire entendre la voix du sport pour tous au sein du Mouvement sportif. Ph.B.
(1) L’affectation du résultat financier de l’année écoulée et le renouvellement du commissaire aux comptes ont également été approuvés à 100 %.
Effectifs en hausse. Le satisfécit manifesté par l’AG à travers ses votes valait aussi pour la progression des effectifs qui s’est poursuivie l’an passé, avec plus de 18 000 licencié.e.s et 50 nouvelles associations, date à date, à la fin de l’année 2024. À l’issue de la saison 2023-2024, l’Ufolep comptait précisément 318 334 licencié.e.s, dont 56 % de femmes, dans ses 6 876 associations. En y ajoutant les 272 structures à objet non sportif qu’elle fédère, ce chiffre grimpe même à 331 364 adhérent.e.s.
Octobre 1986 : dans la cour de son collège de Moûtiers (Savoie), Guillaume Desmurs saute de joie en apprenant en direct sur France Inter qu’Albertville organisera les Jeux olympiques d’hiver 1992. Quarante ans plus tard, devenu journaliste, il publie un essai critique sur les JO 2030 dans les Alpes françaises. « En 1986, explique-t-il, nous baignions encore dans la lumière de l’époque bénie du ski alpin. Les JO de 1968 à Grenoble n’étaient pas si lointains. Ils avaient couronné le Plan neige, geste bâtisseur qui avait offert à la France les plus grandes stations de ski du monde en associant maires et investisseurs, puissance publique et promoteurs immobiliers. » Mais depuis le monde a changé et la crise climatique soumet l’économie montagnarde à des « risques existentiels ». La candidature désormais incarnée par Edgar Grospiron devient ainsi un révélateur de la fracture entre « ceux qui défendent bec et ongles le modèle moribond (parce qu’ils ne connaissent que celui-là, parce que leur statut en dépend, parce qu’ils ont peur) et ceux qui poussent à travailler à de nouveaux modèles économiques tenant compte des changements profonds affectant le climat, la ressource en eau, la biodiversité, la gouvernance, les habitudes de consommation, les valeurs, etc. » « On peut critiquer la candidature des JO 2030 tout en aimant les JO [et] en appelant à une réforme profonde de leur organisation pour qu’ils répondent aux enjeux de notre époque » conclut l’auteur de cet ouvrage documenté qui n’a rien d’unbrûlot ni d’un pamphlet. Ph.B.
Faire l’histoire des Jeux olympiques, c’est ambitieux, surtout quand on la veut imperméable aux « fables olympiques », indépendante de l’« histoire officielle » et échappant au « trompe-l’œil de la permanence et de l’universalité des Jeux ». Universitaire et spécialiste incontesté du sujet, Patrick Clastres déroule la chaîne narrative reliant Athènes 1896 à Paris 2024 en abordant chacune des 30 éditions avec la même grille : l’évolution des relations internationales sur la période ; les conditions du choix de la ville organisatrice et les jeux diplomatiques ; la façon dont les cérémonies d’ouverture et de clôture illustrent le roman national du pays hôte ; l’évolution du programme sportif ; le tableau des médailles ; et enfin des portraits d’athlètes et de dirigeants du sport international et olympique. Une approche qui confère à l’ouvrage son unité tout en rendant ses 450 pages tout à fait digestes.
Il est en effet passionnant de retrouver dans chaque édition le reflet de la marche du monde, le sens que prend le palmarès et le jeu des luttes d’influences dès la renaissance des Jeux en leur berceau grec. Au fil du récit, Patrick Clastres rappelle combien les éditions de Paris 1900 et Saint-Louis 1904 furent éloignées de l’idéal olympique, comment Américains et Anglais s’opposèrent à Londres 1908, et que le drapeau olympique n’apparut qu’à Anvers 1920. On apprend aussi qu’il y a un siècle les polémiques sur la féminité de certaines compétitrices n'étaient pas moins vives.
Plus près de nous, commentant la cérémonie d’ouverture des Jeux de Paris 2024 et les dix sculptures de femmes surgies du fleuve au son de La Marseillaise, l’historien constate « l’effacement mémoriel de Pierre de Coubertin devant la dirigeante féministe Alice Milliat ». En attendant le regard affûté qu’il ne manquera pas de porter sur l’élection d’une femme à la tête du CIO et l’édition 2028 dans l’Amérique de Donald Trump. Ph.B.
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