Comment faire rayonner Paris 2024 jusque dans la France des villages ? L’an prochain, l’Ufolep coordonnera des centaines d’évènements pour entraîner dans la dynamique olympique des territoires ruraux qui se sentent parfois délaissés. Et rappeler au passage l’enjeu social qu’y revêt l’activité sportive.
Même dans les campagnes les plus reculées, nul ne saurait ignorer que Paris accueillera l’été prochain les Jeux olympiques et paralympiques. Chacun sait également qu’en plus des joyaux du sport français que sont le Stade de France, l’aréna de Bercy ou le central de Roland-Garros, des lieux emblématiques de la capitale serviront d’écrin aux épreuves : la tour Eiffel, la place de la Concorde, les berges de la Seine, l’esplanade de l’Hôtel de Ville*… Quel décor ! Quel spectacle pour les milliards de téléspectateurs et les centaines de milliers de touristes accourus du monde entier !
Mais comment la France des villages envisage-t-elle ces festivités ? Derrière leur récepteur, les téléspectateurs ruraux se sentiront-ils partie prenante de l’évènement ? Ou bien ces projecteurs braqués une fois de plus sur Paris ne feront-ils que renforcer le malaise des campagnes ? Un malaise né d’un sentiment d’éloignement, voire d’abandon, nourri par le repli des services publics, la fermeture d’écoles, le dépérissement des commerces de proximité, la progression des déserts médicaux et la déshérence de certains terrains de sport...
Tour de France des villages
Voilà pourquoi, d’avril à octobre, 300 à 500 évènements sportifs devraient être organisés en milieu rural, en écho aux Jeux olympiques et paralympiques et avec pour points d’appui les communes de moins de 1500 habitants. Tel est le souhait du ministère des Sports qui, dans le cadre de la désignation du sport et de l’activité physique comme « grande cause nationale 2024 », a proposé à l’Ufolep de coordonner ce projet. Encore en gestation, ce « Tour de France des villages » réunira dans son comité de pilotage d’autres fédérations multisports, des mouvements associatifs, des élus locaux, des acteurs économiques et des personnalités à forte notoriété1. L’idée est que ces animations, inspirées à la fois du dispositif UfoStreet, des caravanes multisports des comités départementaux et des évènements UfoNature associant cross, randonnée, marche nordique et VTT, puissent aussi avoir un impact à long terme sur la pratique sportive dans les campagnes. Ceci en misant, kits de matériel à l’appui, sur des offres ciblées sur les enfants (écoles de sport), les adultes (associations multisports) et les seniors (pratique adaptée), mais aussi la pratique intergénérationnelle. Au-delà de la qualité et du succès public de ces évènements, l’enjeu est en effet de dynamiser ou redynamiser la vie sportive et associative en milieu rural.
Inégalités et différences
Selon le Portrait social de la France2, millésime 2022, les ruraux pratiquent en effet sensiblement moins que les urbains : 60% contre 67%. Cette inégalité (qui se retrouve aussi, et de manière plus aigüe, dans les autres pratiques culturelles dites « extérieures » comme la fréquentation des bibliothèques, des musées et des cinémas) met en évidence la question de l’accès aux équipements et les problèmes de mobilité, encore renforcés par le renchérissement du coût de l’essence.
Les motivations des pratiquants sont également sensiblement différentes : quand les urbains citent d’abord l’entretien et l’apparence physique, les ruraux mettent en avant « le contact avec la nature » et « la rencontre avec les autres ».
D’après l’étude Sport dans la ville publiée en 20213, les ruraux sont également moins satisfaits (42%) de la politique sportive de leur commune que les urbains (59%) et d’équipements qu’ils jugent également à 60% « vieillissants, très vieillissants ou dépassés » (contre 53% pour l’ensemble des Français). Et, parmi les installations dont ils ne disposent pas et souhaiteraient profiter, ils citent les piscines, les sentiers de randonnée et les pistes cyclables.
Faut-il pour autant parler de sous-équipement des campagnes ? En 2017, le Journal des Maires relevait dans un dossier « sport » que les territoires ruraux possédaient malgré tout 27% de l’ensemble des installations, tous types confondus, et que leur présence était corrélée à l’importance de la population : 85% des communes de moins de 100 habitants et 58% de celles de moins de 250 habitants ne disposaient ainsi d’aucun équipement. Tout aussi logiquement, lorsque ceux-ci existent, « ils affichent un taux d’utilisation plus faible qu’en milieu urbain et périurbain ». En outre, si le manque d’installations couvertes freine la pratique pluri-saisonnière, la pratique d’intérieur non compétitive n’exige pas d’infrastructures spécifiques et peut être accueillie dans la salle polyvalente, voire sous le préau de l’école communale.
Nouveaux publics
Le même Journal des Maires s’intéressait également aux « nouveaux publics » en constatant que « les politiques sportives des territoires ruraux sont souvent tournées vers les scolaires et moins vers la population plus âgée », alors que les seniors « sont de plus en plus nombreux à pratiquer une activité physique et sportive » et que « leurs besoins peuvent aisément être pris en compte ». Enfin, « de leur côté, les néoruraux restent souvent en attente d’une qualité d’offre sportive comparable à celle présente en milieu urbain ». Mais comme ces observations datent déjà de six ans, il est permis de penser que les choses ont évolué depuis.
C’est le sentiment de Clément Prévitali, directeur de l’Asept Franche-Comté-Bourgogne, une association de santé publique liée à la Mutuelle sociale agricole4 qui utilise l’activité physique et sportive à des fins de prévention auprès des retraités. Auteur en 2014 d’un ouvrage sur Le sport à la campagne5, Clément Prévitali y observait alors que, faute du renouvellement des dirigeants ou d’un nombre suffisant de licenciés, des clubs étaient amenés à disparaitre ou à fusionner, avec « des conséquences en termes de sociabilité et d’identification à un territoire ». « Ces regroupements n’ont pas toujours fonctionné et l’on assiste aujourd’hui à l’éclosion de nouvelles associations sportives, relève l’ancien étudiant en Staps. Leur but n’est pas de viser l’excellence et de former des champions mais avant tout de permettre aux gens de se retrouver autour d’une activité sportive, avec la volonté de redynamiser un village, comme ces nouveaux bistrots-épiceries qui remplacent des établissements fermés depuis des années, sinon des décennies6. »
Pays d’Othe Multisport
Au sein de l’Ufolep, l’association Pays d’Othe Multisport, créée en 2004 autour du gymnase de Cerisiers (Yonne), 972 habitants, offre un bon exemple de cette nouvelle vitalité rurale. Le POM affiche aujourd’hui 272 adhérents et tout un catalogue d’activités : des activités de la forme (du fitness au yoga), du badminton, de la marche nordique et du multisport adulte autour de pratiques dites « innovantes » ; s’y ajoutent, côté enfants, un atelier motricité UfoBaby, une école de sports et la déclinaison du dispositif Kid Bike pour cyclistes et vététistes en herbe. En parallèle, les activités proposées par l’association sous l’égide de l’Usep réunissent 350 jeunes licenciés des écoles environnantes.
Clément Prévitali cite pour sa part l’Association sportive de Saint-Aubin, près de Dole (Jura), relancée en 2022 autour d’une équipe de football : « Le plaisir de se retrouver pour les matchs du dimanche après-midi sur un stade à qui l’on redonnait vie a débouché à la rentrée dernière sur l’élargissement des d’activités au foot-golf, à la randonnée pédestre et à la course à pied. Ceci grâce au soutien des élus locaux et à l’engagement de bénévoles portés par ce nouvel enthousiasme. »
Nouvelle gouvernance
L’avenir du sport rural passe-t-il donc par des clubs et associations qui, structurés ou non autour d’une activité principale à dimension compétitive, fédèrent autour d’eux des pratiques loisir ? Aux yeux de Clément Prévitali, ce nouveau modèle multisport s’accompagne généralement d’un renouvellement des dirigeants et d’une nouvelle façon d’envisager la gouvernance. « Le modèle ancien d’un président omniprésent, sur lequel tout repose, est à bout de souffle et montre ses limites en matière de compétence et de développement, de projet. Aujourd’hui, un club ne peut se limiter à un projet sportif, surtout dans des territoires ruraux vulnérables. Il doit aussi développer un projet d’animation et d’éducation par le sport », insiste Clément Prévitali. Celui-ci ajoute par ailleurs n’avoir encore constaté sur son territoire « aucune dynamique enclenchée par les Jeux de Paris 2024 ». Mais c’est peut-être pour bientôt.
Philippe Brenot
*Avec, comme sites secondaires hors Île-de-France : Lille (handball), Châteauroux (tir), Marseille (voile) et Teahupo’o à Tahiti (surf).
(1) Sont notamment évoqués pour en faire partie : le groupe SOS, l’Association des maires ruraux de France (AMRF), différents acteurs mutualistes…
(2) Les chiffres cités dans cette étude annuelle de l’Insee et de l’Institut national pour la jeunesse et l’éducation populaire (Injep) concernent précisément les habitants de « l’urbain de densité intermédiaire » et ceux des « territoires ruraux les plus isolés ».
(3) Publiée par le Conseil national des villes actives et sportives et citée par Jean Damien Lesay sur Localtis.fr
(4) Asept : Association Santé Éducation et Prévention sur les Territoires. Il existe 19 structures de ce type dans l’Hexagone.
(5) Titre de l’ouvrage édité chez L’Harmattan venant prolonger sa thèse de sociologie centrée sur « la sociabilité des associations sportives rurales ».
(6) Dans le même esprit, l’opération « 1000 cafés » initiée par le groupe SOS vise à favoriser le vivre ensemble dans les communes de moins de 3500 habitants.
Dès avril prochain, les associations participeront à l’élection du comité directeur national et du président de l’Ufolep, selon une procédure digitalisée.
La loi sur la démocratisation du sport en France promulguée en mars 2022 comportait trois volets : le développement de la pratique, le modèle économique et sur la gouvernance des fédérations sportives. Celle-ci impose notamment une parité progressive intégrale dans les instances dirigeantes et renforce les obligations de transparence. Le nombre de mandats des présidents de fédérations est par ailleurs désormais limité à trois pour favoriser le renouvellement.
Élections. Une autre évolution concernant cette gouvernance a trait à la désignation des représentants nationaux et concerne directement les associations. Jusqu’à présent, les représentants et représentantes nationaux (les 30 membres du comité directeur en ce qui concerne l’Ufolep) étaient élus tous les quatre ans en assemblée générale par les représentants des comités départementaux. Les comités disposaient pour cela d’un nombre de « mandats » proportionnel à l’ensemble des licenciés et licenciées qu’ils fédèrent.
Si ce principe demeure, les représentants des comités départementaux ne représentent plus que la moitié du collège électoral : désormais, l’autre moitié est constituée par les représentants des associations. Effective au 1er janvier, cette modification sera prise en compte pour la prochaine assemblée générale élective nationale de l’Ufolep qui se déroulera à Lille (Nord) les 13 et 14 avril 2024.
Distanciel. Comme il est difficile d’imaginer de demander aux mandataires des 7200 associations Ufolep de faire le voyage, ce vote se fera en distanciel, selon une procédure digitalisée, comme le permet la loi. Pour mener à bien ces opérations de vote, il nous faut impérativement disposer d’une base de données à jour, et plus précisément des coordonnées e-mail et téléphoniques des deux personnes par association qui seront mandatées (un représentant titulaire et un suppléant) pour exprimer leur vote : les associations devront se montrer attentives pour bien renseigner ces données lorsqu’elles leur seront prochainement demandées. Il restera encore à fixer précisément les procédures de vote : celles-ci seront communiquées via la Lettre des associations, mais les mandatés disposerons d’une plage de temps suffisamment large pour participer à cette nouvelle extension de la vie démocratique de l’Ufolep. Pierre Chevallier, directeur technique national de l’Ufolep
Pour un projet sportif pleinement partagé
Quand on est l’Ufolep, fédération affinitaire qui place au cœur de son projet la démocratie, la transparence et le lien fédéral, comment ne pas juger importante cette nouvelle disposition législative qui impose la participation des associations locales dans les élections nationales ? Toutes les fédérations sportives sont concernées, et pour certaines c’est une révolution culturelle quand, par le passé, une dizaine de présidents ou présidentes de ligues régionales y faisaient ou défaisaient la vie fédérale et régissaient sa gouvernance.
Si pour ces fédérations c’est une révolution, pour toutes c’est un défi ! Nous avons quelques mois pour informer, former, mobiliser, afin que la participation soit maximale, les enjeux compris, et de véritables choix discutés au sein de nos 7000 clubs et associations. Jamais notre futur projet sportif, qui définira nos priorités pour quatre nouvelles années, n’aura ainsi autant été discuté, et les différents rapports et candidatures étudiés. Les comités départementaux et régionaux auront également une grande responsabilité pour réussir cette première qui doit renforcer nos liens à tous les échelons. Arnaud Jean, président de l’Ufolep
« Mode et sport », cela va de soi quand le sportwear fait l’uniforme chez les jeunes, et le maillot de football ou de rugby très chic à la ville chez les plus âgés. Le terme apparait d’ailleurs dès 1928 dans la presse française, nous apprend un cartel de l’exposition du musée des Arts Décoratifs qui, comme d’autres à établissements culturels n’imaginait pas faire l’impasse sur cette année olympique.
Les Arts Déco font remonter le dialogue entre mode et sport aux blasons médiévaux des joutes chevaleresques. Mais c’est au XIXe siècle que celui-ci prend sa consistance, avec la création de vêtements adaptés à la chasse, au tir à l’arc et au tennis, sport emblématique de l’exposition, entre la robe signée Jean Patou favorisant dès les années 1920 les envolées de Suzanne Lenglen, et le polo à la maille aérée inventé par René Lacoste pour être à l’aise dans ses mouvements : la marque au crocodile n’est pas partenaire principal pour rien.
On aime aussi la jupe-culotte Schiaparelli et la malle-valise Vuitton permettant de ranger deux raquettes et une petite provision de balles. Ces années-là avaient du style, comme en témoignent aussi les tenues des jeunes gymnastes du cours de culture physique de Zurcher photographiées par Lartigue. Surtout comparées aux justaucorps des émules de la gym-tonic de Véronique et Davina, aussi exubérants que la bande son de l’extrait vidéo. Et, dans le genre kitsch bariolé, qui a osé porter sur les pistes la combinaison de ski patchwork de la collection hiver 2005 de Jean-Charles de Castelbaljac ? Et qui se battrait aujourd’hui pour enfiler les ensembles jogging Kenzo et Sonia Rykiel ?
Avant d’en arriver à ces questionnements, le visiteur passe par le rayon vélo, où la jupe-culotte adaptée à la bicyclette épouse l’émancipation féminine, et par celui des maillots de bain où, comme dans d’autres espaces de l’exposition, on peut toucher la matière : à savoir un coupon du mélange nylon-élasthanne de la LZR-Racer de Speedo qui, dans les années 2000, fit tomber comme à Gravelotte les records de natation. On est toutefois en droit de préférer l’harmonieuse combinaison mixte Hermès, assortie à une splendide planche de surf de la même griffe.
La valeur ajoutée de cette plaisante exposition réside dans les documents audiovisuels qui la parsèment et bien sûr dans la proximité des étoffes et autres matières, et notamment celles des tenues officielles de cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques d’été et d’hiver, où les nations font parfois preuve de beaucoup d’imagination pour décliner leur identité. Elle manque cependant d’un point de vue, d’une orientation, quand le catalogue propose une approche beaucoup plus fouillée. La richesse des documents vient étayer des articles qui, outre les thèmes ici évoqués, portent aussi par exemple sur la « fluophilie » des vestiaires ou la façon dont des sportifs se lancent eux-mêmes dans la mode, et pas seulement pour y jouer les mannequins. Philippe Brenot
Mode et sport, d’un podium à l’autre, Musée des Arts décoratifs. Jusqu’au 7 avril 2024. Le catalogue : 224 pages, 49 €.
Côté médias, c’est l’un des transferts de l’été ! Présentatrice historique du Canal rugby Club et longtemps chargée des interviews en bord de terrain, Isabelle Ithurburu, 40 ans, miss Pau 2001 et ex-candidate à la Nouvelle Star sur M6 en 2007, est passée à TF1. Elle y anime le « mag » de la Coupe du monde de rugby jusqu’à la fin de la compétition et présente désormais l’hebdo people du samedi 50 minutes inside en remplacement de Nikos Aliagas.
Je me souviens du cross du collège, une vraie souffrance, et de tours sans fin sur une piste d’athlétisme. Mais là c’était plutôt le lycée, toujours à Pau.
Je me souviens avoir pratiqué les danses basques de 7 à 22 ans : si ça n’est pas du sport, c’est très exigeant physiquement ! J’étais même devenue monitrice auprès des plus jeunes à l’Amicale des basques de Pau, qui possédait aussi son fronton et son tournoi de pelote et son chœur d’hommes.
Je me souviens de la demi-finale France-Nouvelle-Zélande d’octobre 1999, vécue à l’âge de 16 ans dans le salon de la maison de ma grand-mère, à Recurt, petit village des Hautes-Pyrénées. Mon père, qui suivait à la télé la Formule 1, le Tour de France et le Tournoi des Cinq nations, m’avait dit : « On va perdre, les All Blacks sont trop forts, mais ça vaut le coup d’œil. » Finalement on a gagné, et ce match inoubliable marque le début de mon engouement pour le rugby.
À partir de ce jour, j’ai commencé à fréquenter avec mes copains le stade du Hameau. Et que c’est lors d’une troisième mi-temps que j’ai rencontré mon ex-mari, Gonzalo Quesada, qui en 2005-2006 portait les couleurs de la Section Paloise. Tous ceux qui croient que je suis venue au rugby après l’avoir rencontré se trompent ! Tout en poursuivant mes études de commerce international, je l’ai ensuite suivi à Toulon puis à Paris lorsqu’il est devenu consultant pour la Coupe du monde 2007, puis adjoint de l’entraîneur de l’équipe de France, Marc Lièvremont. Ce qui est vrai, c’est que j’étais désormais pleinement immergée dans la culture rugby, et que cela m’a incitée à postuler à la présentation d’émissions sur Infosport+.
Je me souviens du match de barrage où, en 2014, le public toulousain scande mon prénom à la mi-temps alors que son équipe est menée au score. C’était sympa, cela m’a fait bien plaisir. Je me souviens aussi de la finale 2014 où je suis la première à interviewer Johnny Wilkinson au bord du terrain, lorsqu’il met fin à sa carrière à l’issue de cette ultime victoire avec Toulon. Le public du stade de France chantait God save the queen et, moi qui admirais beaucoup le joueur, j’étais aussi émue que lui.
Je me souviens aussi du basket et des matchs de l’Elan béarnais, suivis en tribune, au début des années 2000. Certains joueurs étaient des copains, comme Boris Diaw, avec qui j’ai fait un an de fac.
Je me souviens que pour moi le sport c’est la passion et la convivialité, quelque chose de joyeux, à partager ensemble. C’est peut-être ce que les téléspectateurs retrouvent à travers moi, comme s’ils étaient au stade ou autour de la table des invités.
Histoire de Sports et de Nature est une collection participative numérique qui raconte l'évolution de notre rapport à la nature via le sport (et vice-versa !) A partir d'extraits d'archives personnelles ou publiques (photo de vacances, carte postale, article de journal, littérature...) du passé proche ou lointain qui illustrent des pratiques de sports de nature, numérisés, datés, localisés, annotés pour une mise en collection permettant d'être explorée. Chaque document est associé à un récit du contributeur.rice qui nous raconte les changements du rapport à la nature à travers le sport, inspiré par le document lui-même.
Ce projet de sciences participatives sur les pratiques sportives et les perceptions et expériences des changements environnementaux à travers ces pratiques s’inscrit dans le cadre d’un partenariat entre le Muséum national d’Histoire naturelle, l’UFOLEP et s’adresse au mouvement sportif et plus largement à tous les citoyen .ne.s. Ce projet répond aux objectifs de la fédération en termes de :
Symboliquement, le lancement de la plateforme a été prévu 365 jours (pile) avant le début des JOP Paris 2024! L’essentiel de la participation étant attendue tout au long de l'année 2024.
Alors n’hésitez pas à contribuer, pour cela cherchez vos pépites et vos souvenirs témoins de votre relation sport de nature !
Pour participer, c'est ICI !
Réunis du 20 au 22 octobre au Pradet (Var), les 200 membres des comités départementaux et des commissions nationales sportives ont travaillé à un plan d’action destiné à favoriser l’engagement bénévole au sein des associations et des différentes instances représentatives de l’Ufolep.
Qu’il s’agisse de donner un coup de main ou de prendre des responsabilités, sans bénévole pas d’association, et sans association, pas de fédération. Tel était le point de départ des 3es Journées fédérales de l’Ufolep et de leur conférence inaugurale, consacrées à l’engagement associatif, encore bousculé par l’épisode du Covid. Un sujet d’autant plus actuel que, comme l’a rappelé en ouverture le président national de l’Ufolep, Arnaud Jean, cette saison verra le renouvellement des instances électives nationales, régionales et départementales de la fédération.
Après avoir précisé les termes du débat, Brigitte Clochet, élue nationale en charge de l’engagement, a laissé la parole aux intervenant.e.s, qui pour trois d’entre eux représentaient des plateformes dédiées à la mise en contact de personnes prêtes à s’investir et d’associations en demande : Isabelle Persoz (Tous Bénévoles), Timothée Domenach (JeVeuxAider.gouv.fr) et Philippe Mobbs (Passerelles et compétences).
Sans forcément pouvoir répondre aux besoins immédiats d’associations ou des comités Ufolep préoccupés par le renouvellement de leurs dirigeant.e.s, forts de leur expérience et des dernières études en dates, ceux-ci ont battu en brèche l’idée reçue selon laquelle le vivier de bénévoles tend irrémédiablement à se tarir. Les jeunes sont notamment plus nombreux à s’engager, même si c’est de manière souvent ponctuelle. Il est vrai en revanche que les seniors, davantage engagé.e.s sur le long terme et à des postes de dirigeant.e.s, ne sont pas tous revenu.e.s après la rupture du Covid. « C’est pourquoi il faut cultiver le vivier de votre association, où se trouvent celles et ceux qui s’engageront à long terme, avec de surcroît une forte technicité », a souligné pour sa part Colin Miège, président du comité scientifique de Sport et Citoyenneté.
Bien accueillir les bénévoles, les accompagner, les valoriser, favoriser le passage de témoin… Toutes ces pistes esquissées lors de cette plénière ont ensuite été travaillées et précisées le samedi et le dimanche matin au sein des deux groupes réunissant, d’une part, les membres des comités départementaux et, d’autre part, ceux des commissions nationales sportives. Ceci afin de déboucher sur un plan d’action pour mieux faire émerger puis fructifier cette richesse humaine sans égale nommée bénévolat.
Une édition également marquée par la signature de convention signée entre le comité Ufolep du Var et le comité départemental du sport adapté en présence de Henri ROIG, Président du CDSA83, Sébastien Borel, Chef de service SDJES, Denis Fabre, Président du comité départemental Ufolep du Var et Arnaud Jean, Président national Ufolep.
Enfin à noter, une belle fin d’après-midi côté plage avec des animations sportives et artistiques, ingrédients d’une cohésion d’équipe savourée par toutes et tous !
L’Ufolep organise pour la 3e édition, Les journées fédérales Ufolep du Pradet du 20 au 22 octobre 2023 dans le cadre du centre de vacances de la Ligue de l'enseignement de La Bayette, au Pradet dans le Var. Il s’agit d’un évènement national de rentrée Ufolep pour son réseau d’élu.e.s, de professionnel.le.s et pour les référent.e.s. des Commissions nationales sportives sous l’égide de la campagne Ufolep 2023 – 2024 Tous Egaux.
Le leitmotiv de ces 3 jours de regroupement sera le projet politique de la mandature avec un focus sur la thématique de l’engagement, du bénévolat et du militantisme dans la perspective du renouvellement des forces vives à la tête des commissions nationales sportives de la fédération et des équipes élu.e.s à échéance d’avril 2024 qu’il s’agisse des élections au niveau des comités départementaux ou de l’échelon national lors de l’Assemblée générale qui aura lieu à Lille.
C’est donc un temps d’échange et de partage fédérale à destination des partis-prenantes de la fédération qui débutera le 20 octobre à 17h30 par une conférence inaugurale sur la thématique de l’engagement avec les interventions de :
Des ateliers poursuivront la démarche afin d’élaborer conjointement la mise en œuvre effective et le déploiement des dispositifs fédéraux sur les territoires.
A cet effet deux parcours spécifiques sont proposés selon les profils de participant.e.s dans le contexte de la thématique de la Grande cause nationale 2024 avec la promotion de l'activité physique et sportive (GCN2024) et des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.
Les séquences proposées aborderont les sujets :
Se succéderont ensuite différents activations collaboratives et artistiques comme celle proposée avec l’artiste Mathilde Guégan et son concept éco responsable d’Art cycling. Un autre atelier sera dédié au projet d’Histoires de Sports et de nature, également l’occasion pour les participant.e.s de contribuer à la collection de photos et d’archives sport & nature pour témoigner des changements environnementaux.
Pour celles et ceux qui le connaissent, le cadre du Pradet dans le Var est idéal, à la fois pour y travailler mais aussi pour y passer d’excellents moments conviviaux et festifs. A très vite !
A l’occasion de la fête de la science 2023, dont le thème sera « Science et Sport » pour la dernière édition avant les Jeux Olympiques et Paralympiques deParis 2024 et dans l’optique de l’Héritage, l’Ufolep associée au laboratoire Mosaic du Muséum d’Histoire Naturelle, animera un stand et des ateliers à destination des écoles et du grand public sur le projet européen Histoire de Sport et de Nature soutenu par le ministère de la Transition écologique et de l’Enseignement supérieur. Ainsi tout au long du week-end, le grand public, les familles, les élèves, seront invités à illustrer les évolutions ou transformations de la nature à travers leurs pratiques sportives en partageant leurs archives qui peuvent se matérialiser sous la forme de document, de photos ou d’objets : véritables trésors témoins de ces changements et passerelle entre les âges.
Pour rappel la fête de la science se déroule du 6 au 16 octobre 2023 en métropole, et du 10 au 27 novembre 2023 en outre-mer avec un week-end phare de mise en lumière du 6 au 8 octobre. Elle rassemble les centres de culture scientifique, les musées, les organismes de recherche et les laboratoires sur tous les territoires.
La fête de la science est une initiative initiée par Hubert Curien en 1992. Ministre de la Recherche et de l'Espace à l’époque, il souhaite une rencontre populaire et accessible entre scientifiques et grand public pour témoigner des avancées scientifiques et ainsi démocratiser la connaissance. L’idée lancée, la fête va s’entériner et se déployer ensuite tous les ans à l’automne sous la forme de multiples manifestations culturelles avec des animations et ateliers gratuits dont les sujets portent sur l’astronomie, la chimie, la physique, les mathématiques et la météorologie.
Si vous êtes intéressés par l’aventure de cette collection participative, rendez-vous sur le site https://www.fetedelascience.fr/
La semaine du 18 au 22 septembre, a été marquée par la tenue des 5 premiers groupes de travail Sport Société Ufolep sur les 10 prévus jusqu’au 29 septembre. Une première salve organisée en ce début de saison sportive qui a rassemblé plus de 150 participant.e. issu.e.s des comités départementaux/régionaux et des associations Ufolep (Métropole et Outre-Mer).
Allant des thématiques des Cités éducatives, à l’Engagement, aux Primo arrivants, à la Protection Judiciaire de la Jeunesse, à la Formation Professionnelle et aux Parcours coordonné ….les élu.e.s nationaux référents avec Brigitte Clochet, élue nationale en charge de la vie associative et de l’engagement, Elisabeth Delamoye, Secrétaire générale et élue nationale, Arnaud Jean, Président de l’UFOLEP et Henri Quatrefages, Vice-Président en charge du Pôle Sport Société, ont contextualisé et présenté les enjeux de ces axes de travail inscrits dans le Projet Sportif Fédéral Ufolep pour la mandature 2021 - 2024.
Au programme, des ateliers sources d’échanges, de connaissances, de partage de bonnes pratiques et de témoignages entre collaborateur.rice.s pour relever les besoins, dessiner les perspectives et déterminer les objectifs de travail matérialisés par un plan actions territorial et fédéral.
Qu’il s’agisse de militantisme pour renouveler les espaces de gouvernance, d’employabilité, de parcours d’insertion sociale et professionnelle, de formation des éducateur.rice.s, ou encore d’insertion et d’inclusion en actes, les notions clés ont été traités tout au long de la semaine sous un format interactif et collaboratif.
La tenue des Groupes de travail Sport Société sont prisés par les partenaires de l’Ufolep qui interviennent et soutiennent à ces occasions les différents dispositifs. A noter les présences à cet effet, en fonction des thèmes abordés, de : Jean-Philippe Asenci, président de l’Agence pour l’Education par le sport (APELS), Philippe Cenard, responsable formation au centre national de l’inclusion par le sport (CNIS), Florence Kavita, Directrice de l’Association nationale de la performance sociale du sport et du ministère de l’Intérieur et des Outre-mer et de l’Office Français de l’Immigration et de l’intégration – OFII France.
Plus d’infos www.ufolep.org
L’Ufolep poursuit sa transition numérique et se dote d’une nouvelle plateforme de gestion des formations. Depuis la rentrée, chacun peut y accéder via son compte personnel, dont par ailleurs la création est simplifiée : le numéro de licence permet de générer ses identifiants, de choisir son mot de passe et d’accéder au catalogue des formations fédérales. Il suffit alors de s’inscrire à l’une des sessions proposées par les comités Ufolep (brevet fédéral d’activité, tronc commun, PSC1, etc.) et de payer en ligne. Ce compte garde trace du parcours de formation et des diplômes obtenus. Il est également possible d’intégrer un diplôme fédéral antérieur, sur demande, en fournissant pièces et justificatifs à son comité départemental.
De leur côté, les associations ont leur propre accès « structure ». Il permet de gérer les différents droits accordés à leurs membres gestionnaires, d’inscrire leurs adhérents et de suivre leur parcours de manière optimisée.
Rappelons que, chaque année, plus de 200 stages de formation dans de nombreuses disciplines sportives et près de 2500 sessions PSC1 (premiers secours) sont organisés au sein de l’Ufolep.
Marion Mauduit
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