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Visages du sport autrement : Esmatullah et Hassan, « Primo-Sport »

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Chaque année en juin le Festival du sport autrement est la vitrine des dispositifs sport société de l’Ufolep. Parmi les participants du rassemblement Primo-Sport figuraient Esmatullah et Hassan, jeunes demandeurs d’asile qui pratiquent le multisport avec le comité du Gers.

 

Esmatullah Nasri, 29 ans, originaire de Kaboul (Afghanistan), et Hassan Saleh, 24 ans, arrivé du Soudan, sont hébergés avec 300 autres primo-arrivants au centre d’accueil de demandeurs d’asile d’Auch. En partenariat avec celui-ci, l’Ufolep du Gers anime le mardi un créneau multisports auquel ont participé cette année 40 personnes et qui réunit en moyenne 10 à 15 participants. Un rendez-vous auquel les deux jeunes gens sont particulièrement assidus.

« J'ai toujours beaucoup aimé l'activité physique, explique Esmatullah. En Afghanistan j’ai fait du foot, du volley et de la musculation, et là depuis septembre je découvre plein de nouveaux sports avec notre coach, Albert. Cette variété me plait beaucoup. Cela enrichit mon expérience sportive et ma vie sociale, en rencontrant des personnes venues d’autres horizons et elles aussi passionnées de sport. Et cela m'apporte beaucoup en termes de santé physique et mentale. »

De son voyage à Paris, Esmatullah retient la découverte de la capitale et l’émulation propre à un rassemblement national. « J’ai l’esprit de compétition et avoir l’occasion de se mesurer à d’autres était une source de motivation qui s’ajoutait au fait de côtoyer des personnes venues d’autres pays. » Surtout à la veille de Jeux olympiques qui l’intéressent beaucoup. « Je suivrai tout particulièrement le rugby, le football, la boxe, l'haltérophilie et la lutte, qui sont très populaires en Afghanistan. Bien sûr, j’aimerais avoir la possibilité d’assister à des épreuves… Mais je suis déjà très heureux d’avoir l’occasion d’aller voir un match de football à Bordeaux avec l’Ufolep ! »

Hassan abonde dans le même sens que son compagnon de jeu pour tout ce que lui apporte cette pratique hebdomadaire sur le plan de la sociabilité et du bien-être. À ceci près qu’il le fait plus facilement en anglais et que lui est vraiment « très foot ». Cela ne l’empêche pas d’avoir lui aussi l’esprit de découverte. « Moi qui ne connaissais rien du rugby, avec l’Ufolep j’ai appris les règles et les bases du jeu, explique-t-il. Et, désormais, j'aime beaucoup ce sport. » Un atout déterminant pour s’acculturer sur les terres d’Antoine Dupont… « Et puis, si un jour je déménage dans un autre pays et que je rencontre des personnes pratiquant un sport que je connais déjà, je ne serai ni surpris, ni perdu. C’est aussi pourquoi j’apprécie la chance de pouvoir rencontrer des personnes différentes et de connaître leur mentalité, leur façon de penser, et de jouer. »



Visages du sport autrement : Marie et Charlène, « Toutes Sportives »

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Chaque année en juin le Festival du sport autrement est la vitrine des dispositifs sport société de l’Ufolep. Parmi les participantes du rassemblement « Toutes Sportives » figuraient Marie et Charlène, qui pratiquent le multisport avec le comité de l’Aveyron.

 

Marie Delbos, 57 ans, participe depuis le début au créneau multisport Toutes Sportives mis en place il y a trois ans à Villefranche-de-Rouergue après celui créé à Rodez, et qui réunit en moyenne chaque vendredi matin une douzaine de pratiquantes, pour un total de 20 licenciés. « J’ai découvert cette possibilité de pratique par l’association Village Douze, dont je côtoie les travailleuses sociales en raison de ma vie compliquée, explique-t-elle. C’était une période où je n’étais pas en forme et j’y ai tout de suite trouvé mon compte : pas de contraintes ni d’obligation de résultat, on est là pour se faire du bien, prendre du bon temps. » « Je souffre de dépression depuis une vingtaine d’années, confie aussi Marie, et il y a dix ans j’ai voulu me reprendre en main en m’inscrivant dans une salle de sport, avec un coach. Ce fut une révélation, cela m’a fait beaucoup de bien. Puis j’ai connu une nouvelle épreuve dans ma vie, et j’ai décroché. Ce créneau avec l’Ufolep m’a permis de reprendre, à mon rythme. Les activités sont différentes aussi : le genre de choses que je n’avais pas pratiquées depuis le collège ! En ce moment, on découvre un sport où on lance un ballon sur un trampoline… Du tchoukball, oui c’est ça ! Eh bien ça me plait beaucoup ! D’ailleurs, avec notre animatrice Yunis, qui est une professionnelle hors pair, on fait du sport sans s’en rendre compte. C’est ludique, on rigole et il y a une belle cohésion de groupe. Nous sommes d’ailleurs plusieurs à nous voir aussi en dehors du cours, pour prendre une tisane ou aller marcher ensemble quand il y a un rayon de soleil ! »

Charlène, 35 ans, fait aussi partie du noyau de fidèles. « Mère célibataire d’une petite fille et sans activité professionnelle, j’étais revenue depuis peu sur Villefranche. J’ai vu une affichette en me rendant à la CAF et au centre social, qui partageaient alors les mêmes locaux », explique-t-elle. Sans jamais avoir été licenciée en club, Charlène est plus sportive que la plupart des autres participantes. Et au-delà de la pratique elle-même, c’est « le côté socialisant » qui l’intéressait, « rencontrer d’autres personnes ». Elle a vite accroché aux activités proposées, et apprécie tout particulièrement « le foobaskill, où sur une moitié du terrain c’est du foot, et sur l’autre du basket ». En quête d’intensité, elle va désormais aussi en salle de sport et a une coach perso une fois par semaine. « Intense », c’est aussi le souvenir qu’elle garde du précédent rassemblement Toutes Sportives, pour le rythme des activités et un emploi du temps qui ménageait aussi des sorties dans Paris. De quoi repartir du bon pied : « À la rentrée, ma fille Luna va entrer en grande section de maternelle. Et moi je compte retrouver un travail. »



Visages du sport autrement : Adam et Rida, « UfoStreet »

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Chaque année en juin le Festival du sport autrement est la vitrine des dispositifs sport société de l’Ufolep. Parmi les participants inscrits au rassemblement « UfoStreet » figurent Adam et Rida, impatients de monter à Paris avec leurs copains de l’Espace socioculturel de Bayonne.

Adam Bouarfa, 13 ans, élève de 4e, fréquente « depuis deux-trois ans » l’Espace socioculturel de Bayonne, situé dans le quartier de la Zup de Sainte-Croix, dont les immeubles édifiés dans les années 1960 dominent la ville. « J’y suis tous les soirs de la semaine pour l’aide aux devoirs. Je suis aussi membre d’une junior association, Bay’Ados, et nous faisons des ventes sur les marchés pour financer des activités et des sorties : la prochaine, c’est un séjour vélo de 4 jours dans les Landes. » Et Ufostreet ? « Claire, l’éducatrice, nous a demandé si ça nous intéressait : évidemment oui ! Même si je ne pratique pas en club, je joue au foot et du basket avec mes amis sur les terrains du quartier. La sélection s’est déroulée un mercredi après-midi, fin mars à Anglet. Il y avait du foot classique, du pana, un jeu du chat et de la souris [chase-tag], un parcours où l’on portait un poids et du tir à l’arc. » Les deux équipes de l’Espace socioculturel ayant terminé ex-aequo, pour éviter un tirage au sort l’adulte relais de la ville de Bayonne, Jean-Marie Aguer, est ensuite venu arbitrer un match d’appui dont l’équipe d’Adam est sortie vainqueure.

Si celui-ci connaît déjà Paris – « J’y ai de la famille », explique-t-il –, ce n’est pas le cas de la plupart du reste de l'équipe. « Chaque jour depuis mars, explique l’éducatrice, ce sont de nouvelles questions : comment y va-t-on, verra-t-on la tour Eiffel, ira-t-on au "musée connu" [Le Louvre], etc. "Tu te rends compte Claire, c'est la chance de notre vie d’aller à Paris ! Mais ça va couter combien ?" L’autre jour, ils ont passé la soirée à regarder les photos de l'hôtel Ibis où nous allons dormir : "whaou !".» Rida Ech Chaoui est l’un de ces jeunes impatients à l’idée de prendre le TGV. À 14 ans et en 3e, il est tout aussi assidu qu’Adam à l’aide aux devoirs, et un peu plus experte en matière de football puisqu’il joue aux Genêts d’Anglet : « Pour Ufostreet, le terrain est réduit et il faut s’adapter à d’autres coéquipiers que ceux du club. Mais c’est facile quand on se connaît tous et qu’on partage les mêmes activités depuis des années ! »



Brad, Luka et Yannis « engagés » dans la voie de l'animation sportive

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Du 5 au 7 juin, des centaines de jeunes « ambassadeurs » et « ambassadrices » missionnés au sein du réseau Ufolep pour valoriser les nouvelles disciplines des Jeux de Paris 2024 sont réunis au Five Paris 18 de la porte de La Chapelle. Parmi les participants de ce rassemblement « Engagé.es » réunissant des jeunes en service civique figurent Brad, Luka et Yannis, qui après une rupture dans leurs études ont entamé une formation d’animateur dans le domaine du sport avec une association du Val-d’Oise.

Brad Athis et Luka Beloroane, 20 ans, et Yannis Attou, 18 ans, habitent respectivement Gonesse, Sarcelles et Persan. Depuis janvier, ils effectuent un service civique dans le cadre du « parcours sportif olympique citoyen » développé par l’association Ex-Aequo de Cergy-Pontoise à l’intention des jeunes décrocheurs intéressés par l’animation sportive. Tous trois sont en passe de décrocher leur Bafa (Brevet d’aptitude à la fonction d’animateur) après des stages pratiques en centre de loisirs, et Brad et Luka poursuivront jusqu’en fin d’année pour décrocher le CQP ALS1 permettant de n’être pas seulement animateur mais éducateur sportif.

« J’avais fait des stages en boulangerie, mais ça ne me convenait pas, raconte Brad. Ma tante, qui travaille dans une mission locale, m’a alors parlé de cette formation avec Ex-Aequo. À la maison, je m’occupe de mes petits frères et j’ai l’habitude des enfants. M’occuper d’eux, leur apprendre des choses, ça me plait. Et moi qui suis d’un naturel timide, cette expérience m’a aidé à m’ouvrir aux autres. »

« Le sport, c’est ce qui m’anime et me tient à cœur », explique de son côté Luka, qui a pratiqué karaté, tennis et foot avant de se consacrer à la boxe anglaise. « Après le bac, j’ai commencé une licence en Staps, Sciences et techniques des activités physiques et sportives, mais ça ne s’est pas bien passé. Puis un ami m’a parlé de la formation avec Ex-Aequo. Ce qui me plait, c’est d’être actif toute la journée et aussi le contact humain, être avec des enfants. »

Yannis, lui, a été orienté vers Ex-Aequo par une structure locale de Persan, après le bac et à l’issue d’une série de tests. « J’ai une pratique sportive le vendredi soir avec Ex-Aequo, et cela je le reproduis avec les enfants. Le sport, c’est kiffant ! Comme les autres, j’interviens en centre de loisir le mercredi et le jeudi. Pour l’instant, je suis plus à l’aise avec les moins de 6 ans. Avant, je pensais m’orienter vers la vente, avec des stages en agence immobilière pendant le lycée. Sinon, côté sport j’ai pratiqué le foot, et aujourd’hui le futsal. »

(1) Certificat de qualification professionnelle d'animateur de loisirs sportifs.



Ensemble contre l'homophobie : agissons pour l'égalité ! L’Ufolep partie prenante de la Pride House

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A l’occasion de la journée du 17 mai 2024 identifiée comme la Journée internationale contre l'homophobie et la transphobie, la Pride House ou en français : la Maison des Fiertés, a été inaugurée à Paris sur la péniche Rosa Bonheur en présence d’Aurore Bergé, Ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations, de Manuel Picaud, Président d’honneur de la Fondation Fier, de Pascale Reineteau et Sandrine Fruchart, Co présidentes de la Fondation FIER, de Clark Massad et Patrick Ferlin du Lab Pride House, de Jérôme Moulu, Co président de Fier Play,  de la  Team Ambassadeur.rice.s,  Amazin Le Thi et Javier Raya Oly, et de Christelle Lacostaz, élue nationale Ufolep en charge de l’ Egalité.

La Pride House est un lieu emblématique dont le Comité Olympique International est partenaire. Ce lieu est identifiable, sûr et accueillant pour les supporter.rice.s, les athlètes et les allié.e.s LGBTI+ à l’occasion des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Ce lieu est positionné au Rosa Bonheursur Seine. Il se veut ouvert, accessible à toute personne partageant des valeurs communes pour promouvoir l’inclusion dans le sport et rendre visibles les athlètes LGBTI+.

Le choix du 17 mai pour cette inauguration est symbolique, car marquant le jour où l’Office mondiale de la santé  a retiré l'homosexualité de sa liste des maladies mentales en 1990.
Des lois discriminatoires criminalisent encore les actes homosexuels dans 72 États et dans plusieurs pays, les personnes LGBT+ risquent la peine de mort. Même là où la loi ne condamne pas, les violences physiques, morales et symboliques persistent. La Journée internationale contre l'homophobie et la transphobie n'est pas seulement un rappel des défis auxquels sont confrontés les personnes LGBT+ à travers le monde, mais aussi une invitation à l’action. La Pride House est en ce sens l’incarnation de cette mobilisation et de cet engagement avec une programmation d’activités sportives, festives, culturelles et pédagogiques.

Dans une même dynamique et avec une forte mobilisation, l’Ufolep du Tarn l’a démontré en organisant un évènement dédié de belle manière, le 18 mai dernier, sur ces sujets sous le titre de Journée de Sensibilisation à la Diversité et à l'Inclusion dans le Sport. Un temps fort sur ce territoire qui a réuni aux côtés du comité Ufolep du Tarn : Sandra Forgues, présidente du Conseil d'Administration du Creps et co-Présidente de la mission interministérielle pour l'étude des personnes transgenres dans le sport de haut niveau et Alexia Cérénys, première femme trans à évoluer dans l'élite du rugby français et membre également de la Commission Anti Discrimination et Egalité de Traitement (CADET).

Nous devons nous unir pour lutter contre toute forme de discrimination fondée sur l'orientation sexuelle ou l'identité de genre.
Ensemble, engageons-nous pour un monde où chacun.e peut vivre librement, sans peur ni discrimination, peu importe qu'ils ou elles sont ou qui ils ou elles aiment.


Plus d'infos ICI

Lancement Le Sport au coeur des villages - Grande Cause Nationale - Nérondes - 2 mai 2024

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A Nérondes dans le Cher, a eu lieu ce jeudi 2 mai 2024, le lancement du programme Sport au cœur des villages, programme phare de la Grande Cause Nationale, consacrée en 2024 à la promotion de l’activité physique et sportive.

La ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques, Amélie Oudéa-Castéra a lancé officiellement ce programme à cette occasion. L’objectif des partenaires de l’opération est d’organiser 500 évènements qui se dérouleront dans les villages de moins de 3 500 habitant.e.s, partout en France métropolitaine et outre-mer d’ici fin octobre 2024.

Ces journées d’animations multisports et intergénérationnelles sont ouvertes à tous, sportifs et sportives, mais aussi aux personnes éloignées de la pratique sportive. 

La Fédération du sport en milieu rural, l’Usep, l’Opération des 1 000 cafés du groupe SOS, le Crédit Mutuel, l’ANDES (Association Nationale des Élu.e.s en charge du Sport) et l’AMRF (L’Association des maires ruraux de France), sous le pilotage de l’Ufolep, organiseront  ces rendez-vous, à travers tout le pays, en portant les messages de la Grande cause nationale notamment autour des 30 minutes d’activité physique et sportive par jour.

Dans la dynamique des Jeux Olympiques et Paralympiques, en cette année historique du sport français, Sport au cœur des villages a été lancé par le comité départemental Ufolep du Cher. Cet événement a rassemblé un large éventail d'acteurs locaux et nationaux, de nombreux bénévoles et des associations. Il a été l’occasion de valoriser de multiples activités sportives, dans une logique inclusive :  skate, break danse, de randonnée pédestre, multisports avec duFoot 5*5, Basket 3*3, Chase Tag et Panna Foot.

Un évènement organisé en coordination avec la délégation ministérielle en charge de la Grande cause nationale, la municipalité de Nérondes représenté par son maire, Monsieur Ferrand, la communauté de communes Nérondes avec son président Monsieur M. Porikian, la DRAJES avec son directeur Monsieur Legendre, et les structures : Asso BerrySkateboard Club, Asso Be.Ur.Self, Ligue de l’enseignement du Cher, lescentres de loisirs ALSH, les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantesEPHADS et  les relais assistantes maternelles des communautés de communes des Portes du Berry, des Trois Provinces, le Dunois et Pays de Nérondes.

Une belle mobilisation sur ce territoire rural avec plus de 150 participant.e.s qui ont pris part aux différentes activités sportives et aux ateliers citoyens et numériques. Un temps fort pour ne pas dire un moment clé au service du Sport pour toutes et tous avec la réaffirmation d’une volonté forte pour agir et implanter une culture sportive accessible pour toutes les populations, rurales, jeunes ou moins jeunes, pour qu’elles bénéficient des bienfaits d’une pratique adaptée, ludique, saine et conviviale.



L’Ufolep auditionnée par le Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes

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"La parité on y est déjà..." un slogan tout à propos lors de l’audition del’Ufolep lundi dernier en présence des représentant.e.s du Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes  (HCE), instance gouvernementale indépendante et consultative, qui mène ce semestre un travail sur les femmes dans le sport, à l’aune des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024.
➡ Ce travail, mené par la commission Parité porte sur la place des femmes dans le monde du sport, en termes de répartition dans les instances (comité, conseils, …), dans l’encadrement techniques (arbitres, métiers du soin, mécanicien.nes, …) et dans l’accès à la professionnalisation des sportives (formations, orientations, réorientations, … ). Il s’agit d’interroger aussi le traitement qui leur est réservé dans les médias. L’objectif est de formuler des recommandations concrètes et opérationnelles !
➡ Dans le cadre de ces travaux, un temps de travail, d’échange et de partage principalement sur la parité dans le mouvement sportifet l’action de l’Ufolep a été mené lundi dernier et à cette occasion, l’affiche en arrière-plan de la visio, témoin et illustration de la campagne Egalité menée par l’Ufolep depuis 2023, a donné le sourire et le ton aux propos tenus à cette occasion.

➡ L’Ufolep est en effet engagée pour l’accès du sport à toutes et à tous avec un focus sur la féminisation de l’encadrement depuis de nombreuses années via son Projet Sportif Fédéral !

Un engagement et une mobilisation qui ne se démentent pas et qui montent en charge avec une palette  d’outils variés tels le guide de lutte contre les violences, les vidéos  retraçant les séjours inspirations, le baromètre  des violences, le kit Fémina Sport et les dispositifs de mise en œuvre sur tous les territoires pour toujours donner toujours plus de résonance à ces enjeux, comme à l’occasion de la remise du rapport du Groupe Egaé ou du  label FIER lors de l’assemblée générale nationale Ufolep organisée à Lille les 13 et 14 avril derniers.

Plus d’infos 👉https://lnkd.in/ea56eE_x



Comment l’Ufolep Nord a retrouvé le cap

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Hôte de l’AG de Lille des 14-14 avril, le comité a mis en scène l’équilibre trouvé entre activités traditionnelles et actions à forte dimension sociale.

 

Derrière le clin d’œil, accueillir une Assemblée générale nationale au Grand Sud avait valeur de symbole pour l’Ufolep du Nord, a souligné son président Bruno Verbeken. Le fait que cet équipement soit implanté dans un quartier politique de la Ville fait en effet écho à l’orientation « sport société » prise depuis 2018 par le comité, parallèlement à la préservation de ses activités traditionnelles, toujours animées par des commissions sportives composées de bénévoles.

 

Inverser la tendance

« Durant de nombreuses années, fort de son contingent impressionnant de licenciés et de plusieurs centaines d’associations, l’Ufolep Nord s’est tout naturellement focalisée sur les activités sportives. C’était l’époque où les licenciés se bousculaient aux portes des associations. Les amicales laïques étaient florissantes et comptaient de multiples sections sportives. Dans la plupart des villages, l’Ufolep étaient présente avec ici une équipe de football, là un club de tennis de table et là-bas une association rassemblant des cyclotouristes qu’on croisait le dimanche sur les routes de nos campagnes. »

Puis, a expliqué Bruno Verbeken, « les modes de vie évoluant, à partir de 2010 les affiliations et adhésions commencèrent à fléchir de manière inversement proportionnelle au montant de nos cotisations. En effet, le montant de la licence, ressource quasi unique du comité, était la variable d’ajustement de notre budget. Et plus la licence augmentait, plus nous perdions de licenciés ».

Il fallait réagir. Les réflexions pour infléchir la tendance se sont alors traduites par la contractualisation d’un dispositif local d’accompagnement et un plan d’action sur 2020-2024 qui adaptait au territoire les priorités nationales du projet sportif fédéral (PSF) de l’Ufolep. Cette diversification des domaines d’activités et des partenaires – en investissant le sport-santé et en fédérant des associations à l’objet social affirmé – a permis au comité d’étoffer son équipe et de développer ses ressources. S’y est ajouté le déménagement du siège historique vers un lieu plus adapté. De l’art de « transformer une contrainte économique en une opportunité de développement, dans le respect de nos valeurs », avec « une parfaite osmose entre salariés et bénévoles » a résumé Bruno Verbeken. Une transformation et un état d’esprit auxquels le délégué départemental Thibaut Dourlen n’est pas étranger.

 

Passer’Elles et Parkour59

Cette ouverture fut illustrée par le témoignage de deux associations devenues les plus importantes en termes d’adhérents. La première, Passer’Elles, s’appuie sur des activités physiques à destination des femmes pour créer des « passerelles » entre les générations, les quartiers et les cultures, a expliqué sa coordonnatrice Alessandra Machado. Entre sport-santé et lien social, l’apprentissage du vélo par des femmes issues des quartiers a par exemple débouché sur une escapade jusqu’à la station balnéaire de Malo-les-Bains.

Quant à l’association Parkour 59, créée en 2009 à Roubaix et affiliée depuis 2014, elle fédère à présent 450 adhérents et ses cinq éducateurs et animateurs diplômés animent des créneaux de pratique six jours sur sept dans une ancienne usine textile réhabilitée. C’est ce qu’a détaillé son fondateur, Larbi Liferki, avant de laisser trois « traceurs » proposer une courte mais spectaculaire démonstration de la discipline.

Mieux encore : la dynamique de Parkour 59 s’est étendue au niveau national avec la création d’un brevet fédéral, décroché en janvier par les dix premiers stagiaires, tous membres du club. Larbi Liferki a également effectué un recensement de toutes les associations Ufolep proposant l’activité en France afin d’organiser en 2025 un premier rassemblement national. Ph.B.



Les chaleureux adieux à un DTN

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Une standing ovation ayant valeur de médaille d’honneur : telle était celle adressée par la salle au directeur technique national qui, à 62 ans s’apprête à prendre sa retraite. DTN depuis 2010 après avoir rejoint en 2005 la direction nationale comme adjoint à la vie sportive, Pierre Chevalier aura marqué celle-ci, tant par son investissement professionnel que ses qualités humaines et la relation de confiance tissée avec élus et salariés. Il aura aussi accompagné le triplement des effectifs du siège parisien de l’Ufolep et la structuration du secteur « sport société ».

En tribune, Arnaud Jean a détaillé un parcours inauguré par la passion de la natation dans un club Ufolep de Saint-Jean-de-la-Ruelle (Loiret). Celle-ci déboucha sur un diplôme de maître-nageur sauveteur, avant que l’investissement bénévole de Pierre Chevalier et les hasards d’une carrière n’en fassent en 1989 le conseiller technique régional Ufolep-Usep dans le Centre. Puis, après un intermède de trois ans à la direction régionale Jeunesse et Sports, il regagne le bercail Ufolep au prix d’allers-retours quotidiens Gien-Paris qui n’ont jamais entamé ses capacités de travail.

Pierre Chevalier ne quitte pas complètement l’Ufolep : outre son ancrage dans son association Ufolep-Usep de Saint-Père, il ne refusera pas des missions nationales ponctuelles et est pressenti pour préparer le centenaire de la fédération, qui en 2028 coïncidera avec la fin de la nouvelle mandature.  



Les médaillés Ufolep toujours plus à l’honneur

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Dans le droit fil de la valorisation de l’engagement bénévole, la plateforme facilitant les sollicitations des comités a produit ses effets.

 

La nouvelle plateforme numérique conçue pour faciliter les demandes de récompenses des comités pour leurs bénévoles a eu l’effet souhaité, avec une multiplication de leur nombre : « 200 depuis janvier, soit six fois plus que d’habitude ! », s’est réjoui Alain Bougeard au nom de la commission protocole et récompenses, tout en annonçant des dispositions visant à mieux réguler ce flux à l’avenir. Par ailleurs, l’AG de Lille a voté une modification du règlement intérieur permettant d’élargir les conditions de remise d’une plaquette nationale de reconnaissance aux bénévoles engagés de longue date à l’Ufolep.

 

Un médecin qui tombe à Pik

Outre les diplômes de reconnaissance et les médailles de bronze, d’argent et d’or, deux médailles d’honneur numérotées 176 et 177 ont été décernées à Jean-Jacques Pik et Danielle Wilinski, deux « régionaux de l’étape » puisqu’issus de la région Hauts-de-France.

Élu national depuis 2021, le Dr Jean-Jacques Pik est membre de longue date de la commission médicale et a récemment accompagné l’essor du sport-santé à l’Ufolep, et plus particulièrement le déploiement des « maisons » dédiées à celui-ci, au plan national comme dans son département de l’Oise. Jeune médecin, il crée dans son village rural de Fournival une association multisport toujours active. Aujourd’hui retraité après avoir achevé sa carrière comme chef de service à l’hôpital de Clermont-de-l’Oise, il a poursuivi des missions médicales en Afrique ou en Guyane. Jean-Jacques Pik a dédié sa médaille à son grand-père, « figure de la Ligue de l’enseignement des années 1930 aux années 1960 », et confié que cette filiation avait peut-être été renforcée par le fait d’avoir été « probablement conçu dans un centre de vacances de la Ligue ». Ce coureur de marathon – 37 à son palmarès – a également réveillé le souvenir marquant de deux nuits sans sommeil, partagées en juillet 1999 avec ses collègues bénévoles de l’antenne médicale des Rencontres internationales du sport et de la culture organisées par l’Ufolep à Villeneuve-d’Ascq.

 

Championne de GRS

La médaille d’honneur remise à Danielle Wilinski a par ailleurs permis d’évoquer un épisode méconnu de l’histoire de l’Ufolep : sa contribution décisive au développement de la gymnastique rythmique et sportive (GRS). Future enseignante d’EPS, Danielle Wilinski découvre cette discipline émergente à l’UEREPS de Lille. Elle y excelle tant qu’elle est sélectionnée en 1979 avec l’équipe de l’Association sportive des amicales laïques de Lille pour représenter la France aux championnats du monde de Londres ! Elle anime ensuite son club de Caudry, près de Cambrai, et s’implique dans la formation. Elle rejoint la commission nationale GRS en 2017 puis, désormais retraitée, le comité du Nord en 2020. « Une vie sans passion, j’ai du mal à l’imaginer » a-t-elle confié, suggérant qu’au-delà de l’investissement exigé par ses différents engagements, « ces 48 ans de GRS à l’Ufolep sont peut-être le secret d’une éternelle jeunesse ». Ph.B.



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