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Marie-Amélie Le Fur, les Jeux paralympiques ont-ils fait évoluer la société ?

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La présidente du Comité paralympique et sportif français veut capitaliser sur la ferveur populaire autour des para-sports pour développer la pratique des personnes en situation de handicap.

 

Marie-Amélie Le Fur, comment avez-vous vécu les Jeux paralympiques de Paris ?

J’ai vécu des Jeux magnifiques, tant sur le plan de l’organisation que de l’intensité des émotions. Ces Jeux ont dépassé nos attentes en termes d’impact, de rayonnement et de reconnaissance des athlètes paralympiques en tant que tels. Nous n’osions espérer une telle ferveur. L’organisation des épreuves sur la Seine et dans le cadre prestigieux de la place de la Concorde ou du Champs de Mars a contribué à celle-ci, mais le plus extraordinaire fut la façon dont nos athlètes ont été accueillis et soutenus par les Français. Sans risque de me tromper, je pense que l’objectif de changer le regard porté sur les personnes en situation de handicap a été largement atteint.

 

C’étaient aussi les premiers Jeux d’été où vous n’étiez plus engagée en compétition…

Oui, même si j’avais déjà vécu comme présidente du CPSF les Jeux d’hiver de Pékin 2022. Mais c’était un choix très assumé d’arrêter ma carrière après les Jeux de Tokyo, en 2021 ! Ce que j’ai ressenti à Paris fut aussi fort que ce que j’avais vécu précédemment. Être dans l’organisation pour mettre les athlètes dans les meilleures conditions procure autant d’adrénaline, avec toutefois une pression différente, et peut-être davantage de liberté. D’un site à l’autre, j’ai pu être présente sur l’entièreté des sports paralympiques, aux côtés des athlètes, des élus des fédérations, des DTN et des entraîneurs. Ceci en me projetant dans un « après Paris 2024 » à construire ensemble.

 

Avez-vous pesé sur certains arbitrages, avant les Jeux ?

La mission du CPSF est de conduire la délégation française : une responsabilité encore plus grande sous les projecteurs d’une organisation à la maison, avec la dimension logistique et l’enjeu crucial de la médiatisation. Nous étions aussi attendus sur l’objectif de retrouver le top 8 au tableau des médailles, et voulions que nos athlètes puissent être célébrés au Club France avec autant d’éclat que pour les Jeux olympiques. Cela a été préparé en lien avec le comité d’organisation, où le CPSF était impliqué à différents échelons, de l’opérationnel à la communication. Notre ambition était que les Jeux paralympiques soient reconnus à leur juste valeur. Jusqu’à présent, ils demeuraient largement méconnus des Français : les médias en parlaient peu, et pas toujours dans les bons termes.

 

Jamais des Jeux paralympiques n’ont été autant médiatisés, avec des retransmissions en direct toute la journée sur France Télévisions. Dans la foulée, les Mondiaux de para-cyclisme et les championnats d’Europe de para-triathlon ont également été retransmis. Cette visibilité peut-elle persister sur la durée ?

Oui, j’en suis convaincue. Je veux insister sur le travail mené en amont avec France Télévisions pour renforcer le dispositif quantitativement – en passant de 100 à 300 heures de diffusion – et qualitativement – avec des consultants sollicités pour leur connaissance des para-sports. Ceux-ci ont apporté aux journalistes un cadre d’expertise qui a permis « d’embarquer émotionnellement » les téléspectateurs. Nos efforts ont aussi porté sur la sémantique, afin que les journalistes utilisent les termes appropriés.

 

Par exemple ?

Dire « paralympique » et non « para-olympique », et parler de « para-athlètes » et non de « handisport ». Il y avait ensuite l’enjeu de « l’angle » journalistique. Nous défendons le fait que les para-athlètes ne sont pas des personnes handicapées qui font du sport. Si on les résume à cela, l’émotion sportive est diluée. L’idée était de ne plus se focaliser sur le parcours de vie de la personne handicapée mais sur les spécificités techniques de sa discipline, sans perdre la notion de haut niveau. Pour simplifier, auparavant la proportion c’était 90% des reportages sur la situation de handicap du sportif et son lien émotionnel avec celui-ci, et 10% sur l’enjeu sportif et l’entraînement. Cette proportion, nous avons réussi à l’inverser, grâce à un travail de trois années avec les journalistes, à travers des contenus de formation et des rencontres régulières avec les para-athlètes.

Comme vous le soulignez, ce travail doit être prolongé en permettant une meilleure exposition médiatique des compétitions organisées hors Jeux paralympiques. Posséder quelques athlètes-phares, dont les Français ont désormais envie de suivre leurs performances – comme en cyclisme ou en triathlon – aide également.

Enfin, cette démarche est favorisée par l’évolution globale du mouvement paralympique. Vous citiez l’évènement incontournable que sont les Mondiaux de cyclisme, organisés cette année en septembre en Suisse : dès lors que les épreuves incluent un volet paralympique, la médiatisation est assurée. Aujourd’hui, bon nombre de fédérations internationales s’occupent conjointement de l’olympique et du paralympique, avec à la clé une prise en compte des deux volets par les médias.

 

L’autre enjeu réside dans le développement de la pratique des personnes en situation de handicap : donner envie et favoriser un accueil adapté en club. À ce titre, où en est le déploiement d’une personne-relais par région, lancé peu avant votre arrivée à la présidence du CPSF, il y a cinq ans ?

Ce dispositif est totalement effectif en métropole. Ces personnes – qui sont deux dans les vastes régions Auvergne-Rhône-Alpes et Nouvelle-Aquitaine – animent territorialement des réseaux en lien avec le para-sport : clubs sportifs mais aussi collectivités locales et structures sociales, avec la capacité d’accompagner des projets et de déployer ceux du CPSF. Notre ambition n’a pas changé : il s’agit d’ouvrir le champ des possibles aux personnes en situation de handicap. D’une part en expliquant que celui-ci n’empêche pas la pratique physique et sportive, et d’autre part en portant à leur connaissance les ressources existant à proximité. Cela passe par le relais des acteurs-clés du parcours de vie que sont les enseignants, les professeurs d’EPS, les médecins, les Maisons départementales pour les personnes handicapées (MDPH)… Nous avons aussi perfectionné notre outil en ligne « Trouve ton para-sport » qui, à partir de quelques questions, permet de trouver sa discipline selon son handicap, ses compétences et appétences, avec un lien vers le Handi-Guide du ministère des Sports et son outil de géolocalisation des clubs.andi-Guide du min

 

Mais l’offre est-elle au rendez-vous ?

En effet, cela ne sert à rien de susciter l’envie si l’offre est absente… Or l’enquête que nous avons menée en 2022 faisait apparaître que seulement 1,4% des clubs s’estimaient en mesure d’accueillir une personne en situation de handicap. C’est pourquoi nous travaillons avec les fédérations pour développer une offre de proximité pour tous les types de handicap : c’est l’objet de notre programme « Club inclusif », qui est aidé à hauteur de 2 millions d’euros par le ministère et dans lequel 1 700 clubs sont engagés à ce jour. L’objectif, avec nos deux fédérations spécifiques que sont la FF Handisport et la FF de Sport adapté, est de sensibiliser et de former 3 000 clubs d’ici la fin de la saison 2024-2025.

 

Le retentissement de Paris 2024 peut-il y aider ?

Oui. En appui de ces deux grands axes – donner envie et accueillir –, Paris 2024 a d’ores et déjà permis un changement d’échelle et de méthode. Grâce aux Jeux, de nombreuses collectivités territoriales qui n’étaient pas forcément engagées dans le para-sport souhaitent orienter leur action vers celui-ci. En l’intégrant à leurs politiques publiques concernant le sport ou le handicap, et en travaillant en réseau avec d’autres acteurs. Propos recueillis par Philippe Brenot



Les somptueux « Regards de sport » de Franck Seguin

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Un baroudeur plein de sensibilité, qui comme nul autre saisit l’instant fatidique ou a l’idée de la photo qui raconte l’évènement. Sur un mode plus composé, Franck Seguin, lauréat du World Press Photo en 2007, sait mettre à l’aise ses modèles : tel est celui que la judokate Clarisse Agbegnenou et le reporter Karim Ben Ismaïl racontent en avant-propos de ces Regards de sport. C’est aussi ce qui transparait des images que le photographe signe depuis deux décennies pour l’Équipe et les autres publications du groupe.

L’ouvrage est découpé en séquences où le noir et blanc alterne avec la couleur : boxeurs et combattants, Usain Bolt intime à Kingston, portraits sur le vif ou posés façon studio Harcourt, sublimes photos de natation, et pour finir des « captures d’émotion à l’état brut » où l’élément liquide est aussi très présent. Les photos où l’apnéiste Guillaume Néry évolue parmi les baleines sont particulièrement saisissantes.

« Le mouvement de l’eau me passionne. C’est un terrain de création extraordinaire, en surface comme en immersion », explique Franck Seguin. Et l’image de Léon Marchand qui fait la couverture ? « Je l’ai prise cet été à Paris avec un objectif de 600 millimètres. L’eau y forme une chrysalide autour du nageur, comme pour ma photo de Camille Lacour en finale du 100 m dos des Jeux de Rio 2016. » Pour la petite histoire, son tirage unique s’est arraché à 17 000 € lors de la vente aux enchères organisée il y a trois ans par l’Équipe. Elle est ici bien meilleur marché, et accompagnée de nombreuses petites sœurs qui n’ont pas moins de beauté. Philippe Brenot


Regards de sport, Franck Seguin, Ramsay, 200 pages, 40 €.

« Rafael Nadal », l’album souvenir

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Le livre est paru juste avant l’annonce de la retraite de Rafael Nadal, qui a tapé ses ultimes balles lors de la finale de Coupe Davis disputée fin novembre à Malaga, chez lui, en Espagne. Parfait timing ! Rafael Nadal, le plus grand de tous les temps – intitulé qui prête à discussion – est une bio-souvenir cosignée par une plume journalistique et une voix radiophonique habituées de la terre battue de la porte d’Auteuil sur laquelle « le surdoué » de Manacor aura régné durant près de deux décennies. Néanmoins ce sont les photos qui ont ici la part belle : on y voit un champion naître, grandir, dominer, souffrir, vieillir. Comme dans un album de famille.


Rafael Nadal, le plus grand de tous les temps, Fabrice Abgrall et François Thomazeau, En Exergue, 192 pages, 27,90 €.

La revue « Panard » a le pied marin

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« Comment la voile peut-elle se réinventer pour réduire son empreinte carbone ? » C’est la question que pose le semestriel sportif Panard dans un numéro d’automne consacré aux activités nautiques, de la course au large au kitesurf et au surf. Panard valorise à cette occasion l’engagement des sportives et sportifs pour la planète et relaie leur éloge du low cost et de la lenteur, à rebours de l’esprit de compétition. Avec toujours un intérêt marqué pour le sport féminin qui transparait dans le récit sur l’AS Verschers (Maine-et-Loire), club pionnier du foot féminin, et dans l’analyse des difficultés historiquement rencontrées par les femmes en alpinisme. Et aussi des articles sur le baseball, le basket fauteuil et des portraits d’amateurs anonymes qui font le sport au quotidien.

Panard #6, octobre 2024, 164 pages, 19 €.


Commander « Panard » sur le site des éditions de l’Attribut

« Deux heures de sport supplémentaires », mais plus dans tous les collèges

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À la rentrée dernière, le président de la République annonçait pour 2026 la généralisation aux 7 000 collèges français des « deux heures de sport hebdomadaires en plus des cours d’EPS » : un dispositif expérimenté en 2022 avec le concours des fédérations sportives, dont l’Ufolep, puis étendu en 2023 à 700 établissements. Or cette généralisation n’est « pas soutenable » ont expliqué le 7 novembre les ministères de l’Éducation nationale et des Sports dans une circulaire adressée aux recteurs et rectrices d’académie et aux directeurs et directrices des services de l’Éducation nationale. Le dispositif sera « recentré » sur les seuls collèges classés en réseaux d’éducation prioritaire (Rep et Rep+). Son déploiement était de toute façon resté limité puisque seuls 7 500 collégiens en ont bénéficié en 2023-2024.



Ludovic Trézières nouveau DTN de l’Ufolep

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Ludovic Trézières, 60 ans, est le nouveau directeur technique national de l’Ufolep. Enseignant spécialisé en Segpa de formation, délégué Ufolep des Yvelines depuis 1989 et élu national depuis plusieurs mandatures, ce militant chevronné du sport pour tous prendra ses fonctions le 1er janvier en remplacement de Pierre Chevalier, qui a fait valoir ses droits à la retraite. Délégué régional Ufolep d’Île-de-France de 2002 à 2021, Ludovic Trézières exerçait aussi depuis fin 2018 les fonctions de secrétaire général de la Ligue de l’enseignement des Yvelines, délégation qu’il a contribué à redresser en resserrant les liens fédéraux avec l’Usep et l’Ufolep. Au sein du comité directeur, il était notamment chargé de la formation professionnelle et du dossier assurance. Licencié depuis cinquante ans au club Ufolep de gymnastique de l’Avant-Garde de Houilles, Ludovic Trézières présidait par ailleurs un office municipal des sports fort d’une trentaine d’associations, dont cinq adhérentes à l’Ufolep. Sitôt nommé, il a démissionné de toutes ses fonctions électives et de ses représentations politiques au nom de l’Ufolep.



Les Journées fédérales Ufolep au Pradet, une quatrième édition qui a répondu à toutes les attentes !

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Du 18 au 20 octobre 2024, l'Ufolep a tenu la quatrième édition de ses Journées fédérales, un évènement devenu un classique de sa rentrée sportive à destination de l’ensemble de son réseau d'élu.e.s, de professionnel.le.s, de référent.e.s et responsables des Commissions nationales sportives.

Avec la présence de 150 participant.e.s et plus de 50 départements représentés, ce rassemblement organisé dans le centre de vacances de la Ligue de l'enseignement de La Bayette, au Pradet, dans le Var, a été et reste une étape cruciale pour l’amorce de la nouvelle mandature post JOP2024 marquée par une nouvelle équipe d’élu.e.s du comité directeur national et un Projet sportif fédéral actualisé.

Ainsi nos instances de l’échelon local à l’échelon national ont été mobilisées pour échanger, débattre et co construire les plans d’actions à venir.

Après les traditionnels discours d’ouverture inspirés et inspirants d’Arnaud Jean, Président national, et Denis Fabre, président du comité Ufolep du Var, s’est tenue une Assemblée Générale exceptionnelle pour actualiser les statuts des comités dans le cadre du renouvellement de l’agrément sport de l’Ufolep.

La table ronde inaugurale de cette édition, qui positionne classiquement les thématiques abordées lors des 3 jours de rassemblement, rassemblait :

  • Arnaud Jean, Président national Ufolep
  • Frédérique Vidal, Présidente de la Pride House France
  • Frédéric Sanaur, Directeur de l' Agence nationale du Sport
  • Christophe Vogt, Référent ANDES région Sud
  • Romaric Teguina – Mary Felcia Leo, Services civiques internationaux à l'Ufolep 83 avec France Volontaires

Ils et elles se sont exprimé.e.s sur les enjeux et les préoccupations relevant de l’Héritage post Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024.

Un sujet en exergue en cette rentrée sportive où les défis ont été et sont d’accueillir toujours plus de publics tout en jouant avec les contraintes d’équipements sportifs et de budgets, qu’il s’agisse de celui de l’Etat ou des collectivités, dédiés au sport sous toutes ses formes.

Six ateliers (Vie sportive, Vie associative, Multisports, Egalité, Santé et Territoires prioritaires) ont permis ensuite d’approfondir les sujets tout au long de la journée du samedi et lors de la matinée du dimanche et de les contextualiser en lien avec les axes prioritaires du Projet sportif fédéral.

Une trame harmonisée pour ces ateliers avec un temps dédié aux chiffres clés, à l’analyse de l’existant pour se projeter et mettre en perspective les leviers identifiés pour la prochaine mandature.

Les journées fédérales Ufolep sont également un moment propice aux retrouvailles des chevilles ouvrières du réseau après les évènements variés et nombreux de l’été synonymes d’une année 2024 spécialement riche avec les JOP2024 mais aussi la Grande Cause Nationale dédié au sport.

La pratique sportive, ingrédient de la réussite des Journées fédérales, a été menée de main de maître avec le comité Ufolep du Var et les collègues de la DTN. A cet effet, ont été organisées, samedi en fin d’après-midi, une palette d’activités multisports et dédiées aux sports nautiques (exploration masque et tuba, ou promenade en paddle) étant donné la proximité avec le littoral.  Mais pas seulement, les participant.e.s plus adeptes d’un environnement terrestre, ont pu parcourir les environs en VTT ou bien en marche nordique ou encore jouer sur la plage à des jeux tels cornholle ou palets bretons . A chaque édition, l’enjeu est de se renouveler pour que chacun.e découvre et explore à son rythme l’environnement grâce au savoir-faire Ufolep toujours très apprécié.

A noter pour cette 4e édition des Journées fédérales Ufolep, l’animation et l’accueil en continu des participant.e.s sur le stand  dédié au projet d'Histoires de Sports et de Nature en partenariat avec le Muséum d’Histoire Naturelle. Une valorisation du souvenir de chacun, chacune pour témoigner des changements environnementaux et sensibiliser aux enjeux de transition écologique à travers la pratique sportive et alerter ainsi les générations futures.

Ainsi s’achève la 4e édition des journées fédérales 2024 avec un bilan plus que positif qui augure d’une mandature sous les meilleurs auspices ! Rendez-vous en 2025 pour la 5e édition !



Les Groupes de Travail Sport société œuvrent à leur plan d’actions 2024-2025 en cette rentrée sportive

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La nouvelle édition des GT Ufolep Sport société a eu lieu du 30 septembre au 4 octobre 2024 au CISP Ravel.Après l’engouement qui entourait les JOP 2024, l’Ufolep reste plus que jamais engagée pour ainsi faire face aux enjeux sociétaux pour un mieux « Vivre Ensemble » et un sport au service de l’éducation et de la réduction des différentes inégalités.

Les 240 participant.e.s (professionnel.le.s , élu.e.s bénévoles) issu.e.s de tous les territoires (Métropole et Outre-Mer) se sont donc répartis sur les différents groupes de travail inscrits sur une durée de 5 jours. Intitulés, Direction, Animation de Proximité, Réduction des Inégalités d'Accès, Santé et Insertion sociale et professionnelle des jeunes, ces temps de travail collectifs ont balayé l’ensemble des thématiques sociétales inscrites dans le Projet Sportif fédéral de l’Ufolep et de son plan d’action opérationnel 2024-2025.

Après avoir visionné les vidéos du Festival du sport autrement, point d’orgue d’une saison sportive Ufolep dédiée au socio sport, un point étape a été réalisé avec les comités engagés sur la mise en œuvre des dispositifs à l’aide de bilans quantitatifs et qualitatifs.  L’analyse des dispositifs Ufostreet, Playa tour, Cités éducatives, Service civique, Séjours socio-sportifs, PrimoSport, Engagé.e.s, Parcours coordonné, Toutes Sportives, Recycleries sportives, À Mon Rythme et UFO3S a permis de se projeter sur les thématiques de l’engagement, de l’inclusion et de l’insertion en ce début de mandature.

Les participant.e.s ont travaillé sur les axes du pôle Sport Société qui proposait à cette occasion un programme dense avec en préambule le positionnement politiques des élu.e.s en charge de ses thématiques au sein de l’Ufolep. A noter donc les présences d’Elisabeth Delamoye, Secrétaire générale Ufolep, Myriam Wagner, élue au Comité Directeur National (CDN) en charge de la thématique Femmes et sport, Arnaud Jean, Président National Ufolep, Patrick Jany, Vice-Président en charge du Pôle Sport Société, Patrice Roder élu du CDN et de Jean-Jacques Pik, élu au CDN en charge de la thématique santé.

Chaque Groupe de travail a bénéficié de l’intervention de partenaires associés aux différents dispositifs et avec la présence en continue des agent.e.s de la direction des sports.

Dans le détail ci-dessous les éléments à retenir :

  • Intervention du Ministère des Sports avec Alexis Ridde, chef de bureau de « l’accès aux pratiques sportives tout au long de la vie » lors du GT Direction et Dirigeant·e·s ;

 

De nouvelles logiques partenariales ont été présentées  :

  • Cécile Genson, responsable de la direction de la ressource militante à la MGEN avec pour objectif : la volonté de faciliter en termes d’accueil et de sécurité l’organisation des événements dans les différents comités ;
  • Karim Mounassib, co-fondateur de Kmoove, solution de jeux ludiques permettant de sensibiliser les jeunes sur le harcèlement, le racisme, l’homophobie et toutes les autres formes de discrimination ;
  • Florence Kavita, directrice du développement au sein de la Fondation du Sport Inclusif, du ministère de l’Intérieur et des Outre-mer, et de l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration ;
  • Yacine Diallo, coordinateur multi-programmes/multi-pays, président-fondateur de l'ONG Citoyens Solidaires (France Volontaires) ;
  • Donia Kria, médiatrice socio-sportive chez l’Association EX-AEQUO, Sports, Plaisir et Partage ;
  • Florent de Buck, responsable du déploiement et des partenariats pour la startup d'État Diagoriente pour présenter la plateforme Diagoriente ;
  • Alice Vendrome, chargée de mission suivi des partenariats à l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration (OFII) ;
  • Zoé Pellegrino, chargée d’appui accompagnement social du Mouvement du Nid (MDN) ;
  • Achrat Manar, associé au programme français de la Fondation européenne du climat ;

Deux nouvelles conventions ont été formalisées avec les signatures entre :

  • l’Ufolep et le Mouvement du Nid représenté par Claire Quidet, Présidente ;
  • l’Ufolep et la Direction générale des étrangers en France représentée par Annie Choquet, Sous directrice de l'intégration des étrangers ;

Les tables rondes ont été l’occasion du témoignage du réseau fédéral, qui par ses comités engagés, légitime pleinement l’aide des pouvoirs publics vis-à-vis de l’Ufolep dans la mise en œuvre de ses politiques sociales. Une belle mise en avant des bonnes pratiques relatées par les chevilles ouvrières des comités départementaux et régionaux pour terminer sur les préconisations et suites à donner concernant la saison à venir.

Ainsi se sont succédé.e.s sans être exhaustif : les comités Ufolep du Nord, Ufolep du Lot-et-Garonne, Ufolep des Pyrénées atlantiques, Ufolep de Bretagne et Ufolep des Côtes d’Armor et avec les prises de parole de :

  • Valérie Lefevre, directrice de l’Association Ex-Aequo et déléguée départementale de l’Ufolep du Val-d’Oise sur le management ;
  • Jérôme Léger, directeur de l'Ufolep du Pas-de-Calais sur les outils d’affiliation et d’adhésion ;
  • Olivier Durand, délégué de l’Ufolep du Var sur les stratégies opérationnelles ;
  • Dorith Lévy, conseillère technique sportive au sein de l’Ufolep Occitanie et Paul Lebeau, délégué de l’Ufolep Vienne sur l’événementiel au service de l’implantation territoriale ;
  • Olivier Rabin, délégué départemental de l’Ufolep Finistère et Clément Louis, délégué de l’Ufolep Eure-et-Loir sur le développement des comités par l’événementiel ;
  • Charly Gonzalez, directeur départemental et Romain Lopes de l'Ufolep de l’Yonne sur Quelle stratégie partenariale sur les événements Ufolep ?
  • Cécile Genson, responsable de la direction de la ressource militante à la MGEN et Frédéric Napias, directeur de la mission jeunes à la Caisse Nationale d’Assurance Maladie sur comment lutter contre les inégalités d’accès ?
  • Mélanie Gentil, directrice départementale à l’Ufolep Loiret, Margaux Quemion, éducatrice sportive à l’Ufolep du Gers et Jérôme Léger directeur à l’Ufolep du Pas-de-Calais sur Comment créer, financer et implanter une UFO3S au service d’un territoire et de ses habitant.e.s ?

Cette formule inédite des Groupes de travail Sport société a été conçue pour renforcer les coopérations entre les comités, les associations et les structures affiliées, permettre à la direction de l’UFOLEP de recueillir les attentes et besoins du réseau en début de saison sportive et également amorcer le travail de toute une saison qui s’annonce pleine de stimulation et d’envergure !

 



L'UFOLEP de retour au Pradet pour ses journées fédérales du 17 au 20 octobre 2024

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Les journées fédérales Ufolep du Pradet, se dérouleront pour la 4e édition, du 18 au 20 octobre 2024, dans le centre de vacances de la Ligue de l'enseignement de La Bayette, au Pradet, dans le Var. Devenu un rendez-vous classique dans le paysage Ufolep, il s’agit d’un événement national organisé à l’occasion de la rentrée sportive ufolep, qui rassemble son réseau d'élu.e.s, ses professionnel.le.s et ses référent.e.s d’activités ou des Commissions nationales sportives.

Au cours de ces trois jours, l'accent sera mis sur "l'héritage des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024" avec en préambule une table ronde où les invité.e.s et partenaires témoigneront des problématiques qui s’annoncent à l’issue des JOP2024.

Des ateliers animés par les membres de la direction technique nationale associés aux élu.e.s du comité directeur national suivront pendant toute la durée du samedi, et ce, jusqu’à dimanche matin pour élaborer ensemble la mise en œuvre concrète des dispositifs fédéraux dans une démarche fédérative et ce sur les territoires tels Ufo3S et AMR pour la santé, Toutes Sportives, Primo sport pour des actions de proximité et d’inclusion ou encore Ufobaby et les écoles multisports actions d’initiation et de sensibilisation au mouvement des plus jeunes aux plus âgé.e.s.

En effet, les 6 ateliers (Vie sportive, Vie associative, Multisports, Egalité, Santé et Territoires prioritaires) aborderont les 7 axes du Projet Sportif Fédéral Ufolep avec un point étape de la thématique, une analyse qualitative et quantitative des données et une mise en perspective pour la mandature à venir grâce aux leviers repérés.

Côté sport, plusieurs activités seront proposées grâce au comité Ufolep du Var et aux collègues de la DTN telles que l’exploration sous-marine avec masque et tuba, une balade en paddle, deux circuits vélo, une sortie en marche nordique, et une animation autour des jeux : cornholle, palets bretons ou encore Ufo Games.

Un stand sera dédié au projet d’Histoires de Sports et de nature et ainsi témoigner des changements environnementaux. L’objectif est clair, sensibiliser sur la transition écologique et la protection de l’environnement. A cette occasion Aurélia Desplain du Muséum d’histoire naturelle sera présente ainsi que l’illustratrice Mathilde Guégan qui facilitera graphiquement tout le déroulé de l’atelier pour un rendu à l’issue sous format bande dessinée.

Le cadre du Pradet dans le Var est parfait pour y travailler, mais aussi pour y passer de très bons moments conviviaux et festifs, ingrédients nécessaires à une vie associative qui se veut sereine et renouvelée. À bientôt !



Les groupes de travail Ufolep Sport Société mobilisés sur leur plan d’actions 2024 !

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Cap sur les nouveaux GT de rentrée 2024-2025 qui se dérouleront du 30 septembre au 4 octobre 2024 au CISP Ravel.

Entre l'effervescence des JOP Paris 2024 et les défis politiques actuels, l’Ufolep reste plus engagée que jamais pour faire face aux enjeux sociétaux. Cet été, marqué par une mobilisation sans précédent, l’Ufolep est fière de sa reconnaissance mais sa mobilisation reste entière pour intensifier ses efforts, être ainsi présente sur tous les territoires au service de tous les publics et du Vivre ensemble !

La série des Groupes de travail s’amorcera donc avec un premier groupe dédié aux directeur.rices des comités UFOLEP le 30 septembre, puis se déroulera sur 5 jours avec des groupes de travail relatifs à tous les axes sur lesquels le pôle Sport Société est positionné. Forte de son modèle fédératif et de son expertise socio-sportive, l’Ufolep proposera aux 200 participant.e.s (professionnel.le.s , élu.e.s bénévoles) issu.e.s de tous les territoires (Métropole et Outre-Mer) de relever tous les défis du socio sport et de transformer chaque obstacle en opportunité.

Au programme des journées dédiées :

  • GT Direction et Dirigeant.e.s : Vision stratégique et leadership inspirant.
  • GT Événementiel de proximité : Créez des événements mémorables.
  • GT Animation de proximité & Réduction des inégalités d’accès à la pratique sportive : Inclusivité et accessibilité.
  • GT Santé : Bien-être et sport pour toutes et tous.
  • GT Insertion sociale et professionnelle : Sport comme vecteur d'intégration.

Objectif : échanger, partager les bonnes pratiques, témoigner des collaborations entre comités, définir les objectifs pédagogiques de formation, re interroger les process, et coconstruire les projets 2024 - 2025 autour des axes du Projet sportif Fédéral.

  • La pratique féminine identifiée par son dispositif Toutes Sportives, qui œuvre pour redonner du sens à l’effort et à l’activité physique et sportive. Il s’agit de faire pratiquer des sports avec plaisir grâce à une pédagogie positive, développer la communication de proximité, prendre largement en compte les dimensions psychologiques et familiales, et surtout affiner l’offre sportive pour la rendre plus adaptée à la demande féminine.
  • La problématique du Sport Santé à l’Ufolep, avec ses 55 maisons sport santé société UFO3S, ce qui en fait le plus grand réseau de France. Proposer aux publics les plus éloignés de la pratique sportive, une offre adaptée à leurs attentes et leurs capacités physiques, tel est le défi !
  • L’essor des pratiques sportives dites des cultures urbaines (graph, panna, break, futsal, street work out…) mais également des nouveaux sports présents aux JOP 2024 (skate, surf, escalade et break) rassemblées sous l’égide de la tournée sportive et citoyenne Ufostreet synonyme de 170 étapes.
  • Les séjours socio sportifs à destination des jeunes de 16 à 25 ans, des jeunes suivis par la protection jeunesse et judiciaire ou encore à destination des femmes victimes de violences pour favoriser le départ en vacances du plus grand nombre.
  • La place des loisirs et des activités sportives pour toutes et tous pendant la période estivale avec le Playa tour Ufolep : tournée des plages et plans d’eau qui propose un panel d’animations gratuites.
  • L’accompagnement des publics de la Protection Judiciaire de la Jeunesse et les actions qui découlent du partenariat qui lie l’UFOLEP et la PJJ.
  • Les actions, objectifs et projets liés au nouveau dispositif Primo Sport. Un dispositif d’accompagnement par le sport, comme outil de remobilisation physique, d’éducation, ou d’insertion par le sport à destination des publics primo-arrivants en France.
  • La thématique de l’engagement et sa déclinaison dans les comités ainsi que toutes les offres et les accompagnements fédéraux à leur disposition.
  • Et enfin la thématique de la formation et du parcours coordonné : un dispositif d’insertion sociale et professionnelle à destination des jeunes de 16 à 25 ans en situation de décrochage scolaire. L’objectif étant de créer un parcours individualisé en les accompagnant au maximum afin de les remobiliser physiquement, mentalement et socialement. La finalité étant de leur faciliter l’accès à l’emploi.

Avec des parcours d’accompagnement personnalisés, une transversalité entre dispositifs et la mobilisation des partenaires, cette formule inédite est conçue pour renforcer les coopérations entre les comités, les associations et les structures affiliées.

Des rendez-vous prisés par les partenaires de l’Ufolep qui interviennent et soutiennent à ces occasions les dispositifs Ufolep. A noter les présences à cet effet du ministère des Sports, de l’Agence nationale de la cohésion des territoires, de la fondation Alice Milliat, du ministère de la Santé, de la Protection Judiciaire de la Jeunesse, de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie, de la société Le Five, de l’Agence Nationale des Chèques Vacances et de la Banque Publique d’Investissement.

Plus d’infos www.ufolep.org

 



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