Portrait France Volontaires : Ezra Balingit (Philippines)

En provenance des Philippines, Ezra explique ses missions en lien avec le comité Ufolep 54.

1. Quel âge as-tu, où habites-tu ? Et comment es-tu devenu.e volontaire en France pour les Jeux olympiques ?

Bonjour ! Je m’appelle Ezra Balingit, j’ai 24 ans et je suis diplômé en administration des affaires de l’Université des Philippines Diliman. J’ai grandi immergé dans le monde du sport et j’ai pratiqué le taekwondo pendant 14 ans. J’ai même eu la chance de représenter mon pays dans des compétitions internationales. Je pense donc pouvoir dire que j’ai naturellement développé un rêve olympique. Cependant, la vie se déroule parfois de manière surprenante et créative ! Pendant ma première année à l’université, j’ai postulé au programme Service Civique de France Volontaires aux Philippines, dans l’espoir d’acquérir de l’expérience dans le secteur bénévole des Jeux olympiques. Heureusement, j’ai été accepté. Le processus a été long et rigoureux, mais après des mois de préparation, le jour de mon entrée aux Jeux olympiques est enfin arrivé. Puis le reste appartient à l’histoire.

 

2. Etait-ce en lien avec ta pratique sportive ou un engagement associatif ?

Pratique sportive. Je suis sincèrement amoureuse du milieu sportif. J'aime les compétitions, les émotions et les histoires qui les accompagnent. Faire partie de cette communauté me rappelle la valeur du but, de l'amitié et du travail acharné. Cela me pousse à devenir une meilleure personne et à exceller dans tout ce que je fais. Je crois profondément que c'est dans ce secteur que je veux m'engager.

 

3. Quelle était ta mission sur les Jeux olympiques et paralympiques ? Comment s’est-elle déroulée ? Comment as-tu vécu ces moments ?

Pour ma mission olympique, j'ai été affectée en tant que membre de l'équipe des services événementiels pour les jeux de football à Nice, en France. Mes tâches variaient à chaque quart de travail, ce qui était génial, car cela rendait les choses intéressantes ! J'ai eu la chance d'aider les spectateurs à s'asseoir, de scanner les billets à l'entrée, d'aider les invités VIP dans la loge et d'accueillir les spectateurs dans la file d'attente. J'ai également pu regarder les matchs, ce qui était incroyable ! Pour ma mission paralympique, j'ai travaillé comme assistante du Comité national paralympique pour l'équipe paralympique grecque. Mes principales responsabilités consistaient à aider l'équipe grecque dans les tâches administratives et la logistique du transport. Chaque fois que j'avais du temps libre, je donnais également un coup de main à l'équipe philippine, ce qui a rendu mon expérience aux Jeux paralympiques encore plus enrichissante. C'était formidable de pouvoir aider et soutenir mon pays d'origine, même de manière modeste. L'un de mes souvenirs paralympiques préférés est le temps que j'ai passé à aider les athlètes et les entraîneurs malvoyants dans la salle à manger, à les aider à préparer leurs repas. Je le faisais tous les jours au petit-déjeuner et au déjeuner, et finalement, je suis devenue amie avec eux.

 

4. Tu as aussi découvert la France et notre fédération sportive : quelles impressions et quels souvenirs en garderas-tu ? Qu’est-ce qui t’as le plus marqué ?

Pendant mon séjour en France, j'ai remarqué à quel point tout le monde s'intéresse à différents sports. Qu'il s'agisse d'une soirée de visionnage de l'UEFA, du Tour de France, d'une compétition locale de handball, d'une course de sensibilisation ou d'un match du Grand Chelem de tennis à Paris, tout le monde est enthousiaste et impliqué. Venant des Philippines, où l'on célèbre principalement les sports de ballon (volleyball et basketball), j'ai vraiment remarqué la différence ici en France, où il existe une appréciation diversifiée pour de nombreux sports différents. J'espère qu'un jour, les Philippines développeront également le même niveau d'attention et d'amour pour une grande variété de sports.