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Le parkour trace sa route d’Auxerre à Perpignan

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La récente affiliation de deux associations à Auxerre et Perpignan tend à le confirmer : porté par de jeunes trentenaires passionnés, le parkour poursuit son chemin à l’Ufolep.

Éducateur à l’Ufolep Yonne depuis octobre, c’est très logiquement que Sébastien Drapier y a fait adhérer Parkour Auxerre, l’association qu’il a créée en 2013, et qui depuis a bien grandi. « À l’époque, explique-t-il, c’était pour faire groupe entre pratiquants, sans forcément adhérer à une fédération. Puis je me suis orienté vers un BP Jeps afin de vivre de ma passion. Devenu auto-entrepreneur, j’ai commencé à animer des créneaux enfants au sein de l’association, et plus ponctuellement à l’Ufolep, notamment sur une étape de l’UfoStreet. »

Désormais, c’est avec sa casquette d’éducateur Ufolep qu’il anime dix heures d’activité pour une quarantaine de licenciés répartis entre 8-13 ans et plus de 14 ans, avec des créneaux répartis du lundi au jeudi, en journée et en soirée : « en extérieur et dans la salle de l’AJA Gym, qui dispose de tout le matériel nécessaire pour s’entraîner ». Une forme de reconnaissance pour la seule association de parkour du département.

Alex Lautard, fondateur de Parkour Perpignan, est lui aussi un passionné. Pour preuve, c’est à côté de son métier d’architecte que cet ex-Parisien a passé son BP Jeps et qu’il anime deux cours pour adultes et pour adolescents dans l’association qu’il a créée en septembre 2020, avant de l’affilie à l’Ufolep l’année suivante. « Nous avons 35 licenciés, mais le nombre de demandes est supérieur à notre capacité d’encadrement. Le jeudi soir, je suis assisté par un coach compétent mais non diplômé, et le mercredi avec les jeunes je suis seul. L’an passé, nous proposions un troisième créneau avec un ami qui a quitté la région depuis », regrette-t-il.

Alex a rencontré l’Ufolep via l’association de breakdance où il animait une découverte du parkour. « Au départ, il s’agissait de permettre aux jeunes d’accéder aux aides de la CAF et du Pass’Sport. Puis je me suis aperçu que cela ouvrait des portes pour intervenir sur des évènements ou accueillir des volontaires en service civique. »

Il attend l’agrément avec impatience et des idées de mission : développer le public féminin – une seule licenciée cette année, contre trois l’an passé – et prospecter de nouveaux lieux d’entraînement, en prenant langue avec les collectivités. « L’appui d’une fédération est en tout cas une aide précieuse quand on est un peu seul pour animer une association, avec un métier prenant à côté ! » Oui, mais un beau métier : construire des immeubles pour sauter de terrasse en balcon à la façon d’un Yamakasi.


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