En 2017-2018, l’Ufolep accueillait dans ses associations 3 048 personnes s’étant déclarées en situation de handicap physique, mental ou psychologique. Il s’agit aujourd’hui d’aller plus loin.
La démarche de l’Ufolep a toujours été inclusive : aller à la rencontre des personnes qui ont le moins accès aux activités physiques et sportives. Les personnes en situation de handicap entrent évidemment dans cette catégorie : seulement 1 % d’entre elles ont accès à la pratique sportive. Elles éprouvent notamment des difficultés à trouver un club d’accueil à proximité de leur lieu de résidence. Le maillage territorial de notre fédération, avec ses 8 000 associations, peut aider à lever ce frein.
Au-delà, si l’Ufolep souhaite aujourd’hui rejoindre le Comité paralympique et sportif français, c’est pour accompagner la démarche du comité d’organisation de Paris 2024 en faveur de l’accès du plus grand nombre aux pratiques, dans le cadre de l’« Héritage » des Jeux.
L’inclusion est aussi pour nous synonyme d’intégration. Lorsque l’environnement de l’association et la qualification de l’encadrement le permettent, nous souhaitons favorisée la pratiques handi-valide, comme cela existe lors de randonnées douces, de pratique cycliste en tandem pour les personnes atteintes d’un déficit visuel, ou autour de la pratique du tir à l’arc ou de la sarbacane.
Nous accueillons aussi sur nos compétitions des athlètes en situation de handicap, en cyclisme mais aussi en natation : lors du dernier National de natation, un jeune nageur de l’Ariège a ainsi pris part aux épreuves de relais sous les encouragements du public : c’est là notre conception de l’intégration.
Une convention noue lie avec la Fédération française du sport adapté, et nous travaillons sur un projet de formations communes qui permettraient notamment à nos animateurs de renforcer leurs compétences dans l’accueil des personnes en situation de handicap.
Pierre Chevalier, DTN de l’Ufolep