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Gymnastique : tenues plurielles autorisées

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« Cette année, toutes ces gymnastes peuvent appartenir à une même équipe ! Nous autorisons pour la saison 2023-2024 le port du shorty ou du legging, sans application de pénalité telle que "tenue incorrecte" ou "tenue de gymnastique non uniforme pour l’équipe" », expliquait Ludivine Frayssinet, sociétaire du Gymnix Gradignan et co-animatrice de la commission nationale, dans un post Facebook publié le 8 février. L’info était assortie de précisions, « pour la sécurité de la gymnaste et la clarté du jugement » : couleur unie, par défaut noire, ou de préférence de la couleur du justaucorps ; pas de strass ni de nom (exceptée la marque du fournisseur) ; le vêtement doit être moulant (pas de short descendant ni de "cycliste"). S’il était utile de le préciser, le « justaucorps académique » reste évidemment autorisé !

Une même équipe peut donc présenter une combinaison de tenues différentes, avec toutefois une exigence d’homogénéité esthétique : même shorty/legging ou même justaucorps si plusieurs gymnastes choisissent cette tenue. Pour les garçons, aucun changement : léotard pour le haut (c’est le nom de ce « marcel » moulant) et short ou sokol (pantalon) pour le bas.

« Cette évolution répond à celle de la société : y a-t-il forcément besoin qu’une jeune fille montre ses jambes, ses fesses ? interroge Sébastien Desmots. À l’entraînement, il est déjà fréquent de porter un shorty. Et il faut savoir qu’en compétition, les filles s’appliquent sur la peau une colle afin que le justaucorps ne leur remonte pas dans les fesses pendant leur prestation. »

Il arrive également qu’une jeune fille ait ses règles le jour d’une compétition. Certes, elle pouvait déjà demander une dérogation pour se présenter en shorty, mais le « chef de plateau » pouvait refuser sa requête ou les juges pénaliser son équipe d’un retrait de points. En outre, la démarche restait stigmatisante, car chacun savait pourquoi cette jeune fille l’effectuait. « C’est pourquoi, forts d’une expérimentation de plusieurs années en Île-de-France, nous avons fait évoluer nos règlements, en conformité avec la vocation Ufolep de faciliter l’accès de toutes et tous aux activités sportives, et en respectant la pudeur de certaines, insiste Sébastien Desmots. L’essentiel est que l’on distingue bien la ligne de jambes, car en gymnastique celles-ci doivent être tendues et le mouvement propre. Pas question d’accepter les pantalons de jogging, bien évidemment ! »

Si les plus attachés à une certaine tradition gymnique ont fait part de leurs réserves, gageons qu’elles disparaîtront vite. Ph.B.


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