Pourquoi les associations s’en vont et s’en reviennent

Comme les étoiles, les associations naissent et meurent. Plus simplement, il arrive aussi qu’elles ne se réaffilient pas. « Nous essayons toujours de savoir si c’est en lien avec notre fonctionnement ou l’activité, mais les raisons varient beaucoup, constate Élodie Gouriou, directrice de l’Ufolep Loire-Atlantique. C’est parfois un changement de dirigeants, ou alors l’association était historiquement affiliée sans plus participer à la vie de la fédération. D’autres fois, elle bénéficiait d’un accompagnement sur un évènement qui s’est arrêté. Ça va, ça vient, et cette année nous avons plutôt des associations qui reviennent, en raison d’un renouvellement de bureau ou du souhait de proposer à une pratique loisir. C’est particulièrement sensible pour les associations à double affiliation, notamment en sport moto, lorsque les dirigeants souhaitent permettre à leurs pilotes de rouler selon leurs envies, en FFM ou à l’Ufolep. »

On observe aussi un effet post-Covid, comme en Haute-Marne pour l’Aqua club de Bourbonne-les-Bains, affilié avant l’épidémie et bénéficiaire d’une subvention de l’Agence nationale du sport pour lancer l’aquabike. Piscine fermée, l’association a ensuite dû interrompre ses activités, avant de revenir en pleine forme à la rentrée 2022 avec plus de 100 adhérents.

Autre exemple : à Binas (Loir-et-Cher), la conjonction du confinement et de divergences fédérales avec la FFTT ont abouti à la mise en sommeil de la section tennis de table de l’association omnisport. « Elle a finalement été réactivée début 2022 en pur loisir, avant qu’une rencontre amicale avec ses voisins loirétains de Charsonville ne la décident à s’affilier à l’Ufolep pour participer au championnat du Loiret, puisqu’il n’en existe pas chez nous », se félicite le délégué du Loir-et-Cher, Kévin Marchadier.