Jura : le Foyer rural de Mouchard stoppé dans son plan de relance

Faute d’avoir pu relancer ses activités avant l’été, le Foyer rural de Mouchard (Jura) a construit sa rentrée en lien étroit avec le plan de relance Ufolep, concerté entre l’échelon national et les comités. Outre sa participation à l’Opération découverte, l’association, qui réunit une centaine de licenciés autour des activités de la forme et de l’escalade, a ainsi organisé en septembre une randonnée en profitant de la gratuité de l’assurance. « Nous avons également sollicité le crédit de 5 € accordé pour toute licence prise avant fin octobre et l’aide financière à la création d’une école de sport : l’une des deux nouveautés de la saison avec l’ouverture d’un créneau de Pilates » explique Chantal Richard, la secrétaire.

L’association ne s’en est pas tenue là : elle a soigneusement renseigné la plateforme « Mon club près de chez moi » et s’est associée à la carte passerelle également mise en place par le Comité national olympique et sportif français (CNOSF). Ce sésame permettait aux enfants de CM1-CM2 licenciés à l’Usep de découvrir gratuitement les activités des clubs sportifs sur sept séances. « Mais nous n’en avons pas accueilli : je crois que les enseignants avaient d’autres soucis à la rentrée », note Chantal Richard avec une certaine philosophie. Enfin, en gestionnaire avisée, celle-ci n’est pas non plus passée à côté de l’aide à la prise de licence accordée par le Comité départemental olympique et sportif du Jura aux associations ayant eu recours au chômage partiel.

Avant le couperet du reconfinement, le Foyer rural de Mouchard s’apprêtait à « refaire un peu de pub » pour l’école multisport. À ce jour, celle-ci réunit 7 enfants sur la catégorie 7-9 ans, mais pourrait en accueillir davantage. « Il y a un vrai potentiel, parmi le public comme côté infrastructures, avec l’accès à un stade, un gymnase, une piste d’athlétisme, et la possibilité de pratiquer l’orientation en pleine nature. Et le créneau de Pilates proposé dans la foulée par notre animateur, le samedi en fin de matinée, a déjà trouvé son public. »

Début novembre, Chantal Richard balançait donc – déjà ! – entre l’impatience du déconfinement et un sentiment d’injustice mâtiné d’abattement : « Dans notre groupe de gymnastique douce, nous avons toujours respecté les règles de distanciation et d’hygiène. Et, malgré toutes ces attentions, le confinement nous est tombé dessus. Certaines d’entre nous en ont presque pleuré : elles ont besoin de ça ! »

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