X
Accueil  /  Actualités  /  Slam, le multisport dans la continuité

Slam, le multisport dans la continuité

A_photo_de_groupe_Slam_Gidy_réduite.jpg

L’association Sport Loisir Association Mixte de Gidy (Loiret) anime depuis dix ans un créneau multisport le lundi soir. Reportage.

 

« L’échauffement est terminé, on prend les crosses pour le premier atelier : conduite de balle. » Sous les néons du gymnase de Gidy, village pavillonnaire situé à une dizaine de kilomètres au nord d’Orléans, ce lundi c’est floorball, sous la conduite de Sébastien Haquet, président du Sport Loisir Association Mixte.

« Nous oscillons entre 25 et 30 licenciés, avec un noyau dur d’une quinzaine, dont certains sont présents depuis le début. La plupart ont entre 35 et 50 ans, avec légèrement plus d’hommes que de femmes. Une année, trois lycéennes en terminale ont fait baisser la moyenne d’âge, mais elles ne sont pas restées », explique le fondateur du Slam.

Parmi ses ouailles, Sébastien Haquet a identifié trois profils : « Ceux qui n’ont jamais fait de sport, ceux qui ont par ailleurs une pratique individuelle, running ou fitness généralement, et ceux qui ont eu une activité régulière mais souhaitaient évoluer vers le loisir. Comme moi, qui ai longtemps joué au football. »

À Gidy, le menu, change chaque semaine. Un temps, le président avait pourtant suivi le conseil du délégué Ufolep de « capitaliser » sur une première séance pour aller plus loin lors de la deuxième. « Mais on aime trop la variété », confesse-t-il.

D’une année sur l’autre, le programme mêle sports d’équipe « traditionnels »

(basket, volley, hand) et « innovants » comme l’ultimate, le tchoukball, ou le kin-ball – « ce pourquoi il était naturel de s’affilier à l’Ufolep ». Et aussi du badminton, du tennis de table, et des sorties padel tennis, bowling ou laser game. En revanche, l’animation des séances repose sur l’inamovible président. « Ce n’est pas qu’une question de maîtrise de l’activité : il faut être à l’aise pour animer. Je fais aussi appel à un prof d’EPS de la commune pour les séances renfo-cardio-gainage, et à un entraîneur de base-ball. Bénévolement, bien sûr. Cela me décharge un peu. Je sollicite aussi l’Ufolep deux à trois fois par an, pour les séances de scratch-ball et de tir : sarbacanes, arcs, carabine laser… Pour le reste, nous investissons dans le matériel une partie de l’argent des licences et de la subvention municipale, et sommes autonomes. »

Le Slam rencontre de temps en temps d’autres clubs Ufolep : l’association multisport de Saint-Hilaire-Saint-Mesmin, au sud d’Orléans, « qui est un poil plus compet’ », et un club de volley venu encadrer une séance.

« Nous attendons de leur rendre la pareille, sur l’activité de leur choix. » Ph.B.


enveloppe Partager sur : partager sur Twitter partager sur Viadeo partager sur Facebook partager sur LinkedIn partager sur Scoopeo partager sur Digg partager sur Google partager sur Yahoo!

Afficher toute la rubrique