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Un National de pétanque entre loisir et compétition

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Le National de pétanque 2021 a réuni 867 concurrents et concurrentes sur trois terrains de football en « stabilisé » du parc des sports de Méons, les 18 et 19 septembre à Saint-Étienne. Ils et elles étaient répartis en 6 concours : adultes simples licenciés Ufolep et à double appartenance, vétérans, féminines, doublettes mixtes et jeunes. Les éliminés du samedi et les accompagnateurs étaient également invités à participer le dimanche à participer au « challenge de l’amitié » organisé parallèlement aux quarts, demies et finales. Témoignages de participants.

 

ROGER VIGNAIS, 67 ans, Pétanque de Haute-Goulaine (Loire-Atlantique)

Premier National. « J’ai commencé la pétanque en pur amateur, puis j’ai pris une licence en club, d’abord pour une pratique loisir, puis compétitive quand j’ai eu la possibilité de participer au National Ufolep. Cependant, nous avons un peu joué de malchance, car depuis deux ans que je suis licencié Ufolep, en raison du Covid nous n’avons pas pu jouer correctement. Jusqu’à cette qualification pour mon premier national ! »

Tous publics. « La pétanque attire un public de plus en plus nombreux et varié. Des retraités, évidemment : nos générations sont de plus en plus souvent en bonne santé et la pétanque est un sport que l’on peut pratiquer à tout âge. Mais il y a aussi davantage defemmes, et même des jeunes qui lâchent le football ou d’autres activités pour se mettre à la pétanque, parfois en suivant l’exemple de leurs parents. »

Ambiance. « Sur ce National, j’ai eu un peu de mal à m’habituer au terrain, qui est totalement différent de celui de notre club de Haute-Goulaine. En plus, hier c’était plutôt sec et aujourd’hui mouillé. Mais c’est pour tout le monde pareil, c’est aussi à moi de m’adapter ! En tout cas, nous sommes tout le temps en activité, aucun temps mort, l’ambiance est sympa, très décontractée, et nous sommes tout un groupe de Nantais ! » 

 

THÉO CHALLE et Erwan CASTERNANT, 17 et 16 ans, Bouglainval Club Olympique (Eure-et-Loir)

Convivial. « Avec Erwan, nous avons une pratique licenciée depuis tout petits. Moi j’ai commencé en fédération il y 12 ans, et à l’Ufolep il y a 4-5 ans. Erwan, lui, a débuté en fédération il y a 11 ans et il est à l’Ufolep depuis moins d’un an. Nos parents sont restés en fédération, mais nous sommes aujourd’hui seulement licenciés à l’Ufolep, comme nos grands-parents. En fédération, il y a trop de cartons jaunes, trop de prises de tête. C’est un autre monde. Ici, même si c’est un National, on discute avec plein de monde, alors qu’en fédération c’est chacun pour soi. »

Challenge de l’amitié. « Mon équipe a perdu en demi-finale et celle d’Erwan en quart. Alors, nous jouons le challenge de l’amitié.S’il manque une personne dans une équipe, tu peux te mélanger avec n’importe qui, comme ça tu rencontres d’autres personnes. Après, tu viens quand même avec tes copains. Si tu es éliminé de la compétition principale, ce qui est sympa c’est que tu peux quand même rejouer avec eux. »

 

JÉRÉMY ADE et NADÈGE LE MANACH, 37 ans chacun, Les Tontons boulistes (Eure)

Mentalité. « C’est notre premier National et, moi qui ne suis pas une joueuse régulière, avant de disputer aujourd’hui le challenge, j’ai vécu la journée de samedi en simple spectatrice, et j’ai vraiment apprécié : c’étaient de belles parties, dans une ambiance très cool, très bon enfant. »(Nadège)

« Notre association est affiliée uniquement à l’Ufolep. En fédération, il y a des prix en argent. Ici, c’est une autre mentalité, et quand même d’un bon niveau. » (Jérémy)

Tendance. « La pétanque, on en parle de plus en plus. Par chez nous, des clubs et des associations se montent. Notre association a été créée il y a quatre ans par exemple. De plus en plus de personnes se mettent aux boules, dans toutes catégories d’âges, les uns pour une pratique plaisir, et d’autres avec la volonté de s’améliorer. » (Nadège) 

« Un National Ufolep réunit justement les deux profils, l’un plutôt loisir, l’autre plutôt compétition, notamment à travers ce challenge où l’enjeu est moindre et où l’on retrouve à la fois des compétiteurs éliminés la veille et des personnes venues accompagner, mais qui aiment aussi jouer. » (Jérémy)

 

DANIELLE et Maryline HERF, 50 et 25 ans, Labourse Boules (Pas-de-Calais)

Mère et fille. « Notre histoire est celle d’une mère qui a mis sa fille à la pétanque quand elle était toute petite. J’ai dix ans declub, et là j’ai repris après avoir une coupure. Maryline, elle est licenciée depuis 3-4 ans. J’aurais pu jouer en fédération, mais j’aiun enfant autiste et, en Ufolep, il n’y a que 3 jours de compétition, alors qu’en fédération c’est plus long. Comme ça, je suis moins longtemps éloignée de mon enfant. Sinon, pour nous qualifier nous avons participé au championnat l’hiver dernier. » (Danielle)

« Lors des départementaux, il y a avait des nouvelles têtes, de nouveaux clubs qui sont venus s’inscrire. Et hier, on a vu quelques jeunes femmes de mon âge. » (Maryline)

Finale. « Dans notre club, les gens viennent pour apprendre, et aussi pour essayer d’aller au National. On leur dira que c’est à vivre ! » (Danielle)

« Moi ça me donne encore plus envie pour l’année prochaine. D’autant plus que là on est en finale ! » (Maryline)

« Mais le challenge aussi c’est sympa. Je l’avais fait il y a deux ans au National de Commercy, dans la Meuse, et cette année mes collègues le font aussi. C’était génial ! » (Danielle)

 

ARLETTE CHOPIN et CAROLINE MONTANER, 62 et 33 ans, Vineuil (Indre)

Féminines. « Je joue avec l’Ufolep depuis13 ans, et Arlette un peu plus. Pour moi c’est plus facile, les compétitions sont moins longues » (Caroline)

« En fédération, il faut très bien pointer… » (Arlette)

« Là, ça fait plaisir de retrouver la compétition et les équipes d’il y a deux ans. Je trouve aussi que le niveau est de plus en plus élevé en Ufolep, qu’il y a de plus en plus de personnes, que ce soit chez les hommes ou les femmes. Nous étions quand même plus d’une centaine de féminines ! » (Arlette)


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