« Il revient chaque année avec la ponctualité d’un Jacques Anquetil lancé contre la montre. Lui, sa bouille ronde, son phrasé d’un autre temps et ses connaissances encyclopédiques. "Paulo la science" qu’ils disent, et ils ont bien raison. » On valide ce portrait croqué par le journaliste et écrivain Benoît Heimermann. Depuis que Jean-Paul Ollivier ne meuble plus les temps morts du Tour de France en commentant les merveilles de notre patrimoine sur des images d’hélicoptères, la Grande Boucle n’est plus ce qu’elle était. On se console en feuilletant la réédition de volumineux mémoires qui débutent en 1964 à la rubrique sports de Radio-Djibouti, « chef-lieu de ce que l’on appelait alors la Côte français des Somalis »… Inimitable, qu’ils disent. Ph.B.