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Parcours d’engagement (2) : Marion Mauduit : « La formation fédérale est un levier essentiel »

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Après un parcours au sein d’associations Ufolep de GRS de l’Est parisien, Marion Mauduit est aujourd’hui chargée de la formation fédérale à l’échelon national et s'investit toujours comme juge-arbitre.

Bénévolat. « Après avoir testé de nombreux sports, du judo au handball en passant par la danse et le tennis, j’ai trouvé à 12 ans l’activité qui me correspondait : la gymnastique rythmique et sportive. J’ai débuté en FFG, et deux ans après mon association s’est affiliée à l’Ufolep. Je suis rapidement devenue aide-monitrice auprès des 7-9 ans, sur une pratique loisir ou préparatoire aux premiers niveaux de compétition Ufolep. J’ai donc goûté au bénévolat dès l’âge de 15 ans. Plus tard, j’ai pris des responsabilités dans les commissions techniques, départementale et régionale, puis au comité de Seine-et-Marne. Le fait que mes parents aient toujours été membres ou dirigeants d’associations culturelles ou sportives – ma mère a été secrétaire de mon club de GRS – n’y est sans doute pas étranger : ça fait partie de moi ! »

Prise de conscience. « J’ai appris progressivement à connaitre l’Ufolep, sans en maîtriser tous les contours au regard de la diversité de ses pratiques, de ses actions éducatives et de ses engagements sociétaux. Mais j’ai eu une prise de conscience quand mon club d’origine a réintégré la fédération délégataire. La GRS est une discipline parfois ingrate, avec un rapport au corps très spécifique, et des diktats imposés par la compétition quand elle est poussée. J’ai alors préféré poursuivre ma pratique et mon engagement au sein d’une fédération davantage tournée vers le loisir, et dont je partageais les valeurs éducatives, d’inclusion et de vivre ensemble. Cela dit, si je suis restée à l’Ufolep, c’est aussi et d’abord grâce aux rencontres que j’ai faites durant ces 23 années. »

Appartenance. « Plus que le fond, c’est la forme que revêt le sentiment d’appartenance qui a changé, tout comme la notion de "militantisme" a évolué avec la société. Tout va plus vite, les nouvelles technologies offrent un accès instantané à l’information, chacun s’exprime sur les réseaux sociaux, les moyens d’actions se multiplient et les formes de pratique sportive évoluent ! L’adhésion aux valeurs et le souhait de s’investir demeurent, mais chacun veut choisir la forme et le degré de son engagement. De même, le sentiment d’appartenance n’est pas forcément lié au nombre d’années d’adhésion à l’Ufolep mais existe dès qu’on s’y sent à l’aise, et qu’on y trouve du sens.»

Transmission. « La transmission passe par un équilibre entre le respect et l’appropriation de ce qui a été réalisé par les anciens, et la confiance accordée à la jeune génération, qui apporte ses idées et ses méthodes. La formation fédérale permet à la fois de favoriser le sentiment d’appartenance et de fidéliser, pour l’entretenir. Nos stages répondent à des besoins précis, liés à la pratique compétitive dans chaque discipline et aux compétences en matière d’animation. Mais on y découvre aussi l’histoire de l’Ufolep, ses valeurs, la pédagogie bienveillante et la place du socio-sport.

Compétences. « Pour pleinement jouer son rôle, la formation fédérale doit rester proche des réalités et des besoins des territoires, faire preuve d’innovation dans la pédagogie, et identifier les personnes ressources qui vont intégrer les équipes de formateurs et devenir des référents techniques et pédagogiques dans les différentes activités. Valoriser leurs compétences et en faire profiter le réseau, c’est aussi renforcer le sentiment d’appartenance à la fédération. »


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