Les jeunes, avenir du volley-ball Ufolep

Au 1^er décembre 2022, l’activité volley réunissait au plan national 12 195 licenciés au sein de 656 associations. Des chiffres appelés à être dépassés au cours de l’année pour s’approcher ou peut-être dépasser les 696 associations et les 19 978 licenciés de la saison dernière, ce qui fait du volley le sport collectif le mieux représenté à l’Ufolep.

Les jeunes sont une préoccupation pour la commission nationale, avec pour élément fédérateur les coupes nationales jeunes organisées fin mai. Cette année, le National jeunes se dispute à Montauban (Tarn-et-Garonne), où l’on attend autant de monde que les 29 équipes de 4 filles ou 4 garçons qui se sont affrontées l’an passé à Nevers en catégorie « cadet ».

Les comités prennent aussi diverses mesures pour encourager cette pratiuqe jeune. À titre d’exemple, dans le Nord il est exigé des clubs qu’ils engagent au moins une équipe jeune : « Ce n’est pas une forte contrainte, 3 joueurs ou joueuses suffisent chez les plus jeunes, explique Michel Maddelein, responsable de la commission volley et vice-président du comité départemental. Sinon, c’est du 4x4 dans toutes les autres catégories. C’est ce qui a permis de maintenir la pratique, car une voiture suffit pour emmener toute l’équipe. »

Le Covid est toutefois passé par là, et à ce jour les jeunes représentent 500 licenciés sur 8 000 à 9 000, contre 800 il y a trois ans. Dans son club de Ronchin, près de Lille, les jeunes sont toutefois majoritaires depuis la création il y a quelques années d’un créneau multisport pour les 3-7 ans : précisément 75 pour 47 adultes, dont 37 «petits». « Ils font de la motricité et des jeux de ballons, pas du volley-ball, mais ils prennent l’habitude de venir à la salle », résume Michel Maddelein. Pour peu qu’ils soient aussi lecteurs de manga, l’avenir est donc assuré. Ph.B.