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Le secourisme s’adapte au Covid

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Plus que jamais, il est utile de se former au secourisme avec l’Ufolep, explique Stéphane Lalanne, responsable de l’équipe pédagogique nationale.

Stéphane Lalanne, pourquoi solliciter l’Ufolep plutôt qu’un autre organisme de formation au secourisme ?

À ce jour, 84 comités départementaux sont agréés pour encadrer des stages de formation au secourisme (2 autres sont en cours d’agrément) et nous nous comptons entre 250 et 280 formateurs aptes à dispenser les premiers secours civiques (PSC1). Notre atout par rapport aux Pompiers, à la Croix-Rouge ou à la Protection civile, qui sont les organismes formateurs les plus connus, c’est que nous pouvons nous déplacer pour une formation groupée, au sein de l’association.

L’Ufolep propose aussi des initiations pour enfants et la formation aux « gestes qui sauvent »…

Cela permet de proposer un continuum de formation. On peut aussi rappeler que, dans les années 1990, la formation secourisme faisait 25 heures. Depuis, afin de la démocratiser, on est progressivement descendu à 7 heures. On s’est également rendu compte qu’à former uniquement les adultes, on perdait la culture de la prévention, qui consiste à éviter l’accident, et pas seulement soigner. Ce principe vaut tout particulièrement pour les enfants, et c’est d’abord pour eux que nous avons conçu le module « Éduquer c’est prévenir », même s’il est aussi utilisé auprès d’adolescents ou d’adultes. Sur une durée de 45 minutes, ce module permet d’aborder la prévention solaire, les risques de la cuisine ou le port du casque à vélo. Sur 2 heures, on va plus loin : l’« initiation 4-5 ans » aborde la prévention des risques autour des lieux de vie des enfants, et le « Captain Rescousse 7-9 ans » les gestes de première urgence en cas de brûlure, d’hémorragie ou de traumatisme.

Et les « gestes qui sauvent » ?

Cette formation de 2 heures a été initiée par l’État au lendemain des attentats terroristes. À première vue, l’Ufolep est moins concernée, à ceci près que notre Plan national de formation exigeait de posséder le PSC1, pour les animateurs comme les officiels. Pour ces derniers, c’était peut-être placer la barre un peu haut. Désormais, pour certaines qualifications, les gestes qui sauvent peuvent suffire. Il est d’ailleurs fréquent qu’après cette première approche, des personnes s’inscrivent à une formation PSC1, parce qu’ils en mesurent tout l’intérêt.

Comment vous êtes-vous adaptés aux contraintes liées à l’épidémie de Covid-19 ?

Nous avons entièrement revu nos guides technique et pédagogique afin d’intégrer les nouvelles conduites à tenir : comment se protéger et comment se comporter envers une personne suspectée. La manière d’enseigner les gestes du secourisme a évidemment été adaptée pour respecter les règles de la distanciation. Lorsque l’on peut montrer les techniques sur nous-mêmes, nous continuons à le faire. En revanche, celles qui nécessitent la participation d’un stagiaire, comme la position latérale de sécurité (PLS), passent aujourd’hui par la vidéo. Et pour les phases d’apprentissage, on demande au stagiaire comment il faut faire le geste.

Cela signifie donc que le secourisme Ufolep n’est pas à l’arrêt ?

Non, pas du tout ! Nos actions de formation sont reparties dès la fin juin, et tous les départements agréés sont aptes à relancer les formations. Nous avons aussi profité du confinement pour actualiser notre site, où de nombreuses ressources sont accessibles à tous.


www.thema.ufolep.org/secourisme
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