Le design actif, résolument incitatif

Une portion de piste d’athlétisme peinte sur le sol, une marelle dessinée sur le chemin de l’école, des escaliers colorés ornés de messages motivants… Bienvenue dans l’univers du design actif, qui vise à encourager l’activité physique libre et spontanée à la marche, le jeu sportif et les « mobilités actives » telles que le vélo ou la trottinette.

La cible, ce sont avant tout ceux qui pratiquent peu ou pas d’activité physique, des plus jeunes aux plus âgés. En février, l’Agence nationale de la cohésion des territoires et le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques 2024 ont lancé une expérimentation auprès de 6 territoires-pilotes : Bourges (Cher), Châtellerault (Vienne), Limoges (Haute-Vienne), Plaine-Commune (Seine-Saint-Denis), Saint-Dizier (Haute-Marne) et Saint-Omer (Pas-de-Calais). L’objectif est d’étendre ensuite la démarche parmi les 2 700 communes labellisées Terre de Jeux 2024 (2700) et les 222 qui sont intégrées au programme Action Cœur de Ville piloté par l’ANCT.

Du simple ripolinage ? Des mesures purement cosmétiques ? Pas pour Quentin Brière, maire de Saint-Dizier : « Nous avons lancé une consultation pour désigner une assistance à maîtrise d’ouvrage et réaliser cette transformation pour le mois de juillet. Nous allons également associer les habitants, en particulier les enfants. Dans notre ville marquée par la désindustrialisation, nous souhaitons vraiment que le design actif constitue un outil de transformation. » David Picot

Le Guide du design actif (NCT/Paris2024)