Le cheerleading Ufolep prend son envol

Première formation de coachs, affiliation de nouvelles associations et sections : le cheerleading a trouvé sa place parmi les activités de l’Ufolep.

Code. Quand le code activité est créé en 2019-2020, seulement 4 clubs pratiquent le cheerleading. Trois saisons plus tard, ils sont au nombre de 15 et rassemblent 450 licencié.es. Une traduction du fort engouement pour une activité qui associe l’exigence sportive et le sens du spectacle.

Jeune et Mixte. Le cheerleading pâtit encore de son image de danse sexualisée héritée de l’animation des temps morts des matchs de football américain. Cela explique que seulement 7 % des licenciés Ufolep sont des hommes. Mais le cheerleading est bien mixte et le revendique. Par ailleurs, 45 % des licenciés ont moins de 12 ans, ce qui promet un bel avenir à la discipline. Un avenir qui passe aussi par une offre de programme compétitif adapté afin de répondre à la forte attente exprimée par les clubs.

Géographie. L’impulsion initiale a été donnée en Gironde et l’activité présentée en avant-première à l’Assemblée générale de Cenon en 2019. Il est donc logique que le premier foyer de club se soit développé dans le sud-ouest. Mais l’activité s’est diffusée depuis vers le sud-est et son développement actuel permet de miser sur sa prochaine présence dans la plupart des régions. En outre, les clubs se rencontrent à la fois dans des grandes agglomérations (Paris, Nice, Lormont près de Bordeaux), dans des villes moyennes (Brive-la-Gaillarde) ou plus petites (Landivisiau, dans le Finistère) et dans des communes rurales ou semi-rurales comme Lacapelle-Marival (Lot) ou Nay (Pyrénées-Atlantiques). 

Profils. On distingue principalement deux types de clubs : ceux qui sont depuis toujours exclusivement consacrés au cheerleading et ceux qui ont diversifié leurs activités en créant une section consacrée à l’activité. C’est le cas de l’Avenir Gym Côte-d’Azur, du Club gymnique Lormontais d’où est venue la première étincelle, ou encore de Gym pour tous à Tonneins (Lot-et-Garonne).

Formation. La formation des coachs étant la priorité identifiée par les clubs pour développer l’activité, un premier stage a été organisé en novembre dernier avec l’appui du club Los Sautaprats de Nay. Cette promotion 2022 comptait 23 stagiaires. Six clubs avaient auparavant collaboré pour en concevoir l’architecture et les contenus. La plupart des stagiaires avaient également suivi en amont une formation plus générale de formateur Ufolep afin de se préparer à ces nouvelles responsabilités.

Cheercamp. Le collectif à l’origine de la formation travaille à présent à la mise en place d’un camp d’été où se retrouveraient des pratiquants de tous les clubs Ufolep, avant un rassemblement plus compétitif – tout en restant convivial avant tout – sur la saison 2023-2024.

Fanny Sarrail-Brassens, chargée du développement de l’activité cheerleading