Si les jeux en tout genre suscitent un engouement planétaire, certains « entraînent en priorité une réalisation motrice » (les jeux sportifs) et d’autres « une activité cognitive » (les jeux de société). Mais peut-on déceler des « cohérences globales » dans cette « floraison ludique » ? Et distinguer « des significations psychologiques ou culturelles » ? La réponse tient en une classification très pointue des jeux sportifs et autres jeux de société et combinatoires. « De façon globale, il semble que le combat binaire frontal, associé au désir d’affirmer avec ostentation une supériorité individuelle sur son prochain, représentent dans nos sociétés des caractéristiques de plus en plus présentes, sinon pressantes » : tel est le constat où transparaissent les convictions désabusées de Pierre Parlebas, inlassable défenseur des interactions changeantes des jeux traditionnels face la suprématie des sports codifiés.