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Dix nouvelles fiches multisports

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Double dutch, chase tag, goubak, dodgeball, foobaskill, athlétisme, jeux de cirque... Activités émergentes ou adaptation de disciplines connues, dix nouvelles fiches pédagogiques sont à disposition des écoles et associations multisports.

Tenant souvent sur un recto-verso, les nouvelles fiches multisports Ufolep présentent l’activité et son origine avant de préciser : le matériel nécessaire pour la mettre en place ; ses intérêts et bienfaits ; les règles de base ; le terrain de jeu et l’aménagement de l’espace ; le rôle de l’animateur. Ces fiches sont conçues pour être utilisées auprès d’un public enfant, adolescent ou adulte. Elles sont facilement imprimables mais il faut cliquer sur des liens numériques pour télécharger les situations proposées en fin du document. Testez-les et étoffez votre palette d’activités multisports !

Chase Tag. Le« Chase tag », pour « chasser » et « marquer, étiqueter », c’est tout simplement le bon vieux « chat » des cours d’école, revisité façon parcours d’obstacles. D’un simple jeu avec son fils, un Anglais a fait un sport doté d’un championnat professionnel où se distinguent les adeptes du parkour. Glissades, sauts, feintes, acrobaties, le chase tag met en valeur vitesse et sens de l’esquive et favorise l’acquisition d’activités motrices globales. L’espace délimité est de 12 x 12 m (mais peut être adapté), la durée d’une manche de 20 secondes. Le matériel : des modulables de gymnastique ou tout autre élément sur lequel on ne risque pas de se blesser. Il faut aussi de quoi chronométrer.

Plusieurs règles peuvent s’appliquer. Premier cas, si le poursuiveur parvient à toucher son adversaire, il reste sur le terrain et devient la cible. En cas d’échec, il est remplacé par un autre poursuiveur. Les face-à-face s’enchaînent les uns après les autres et l’équipe qui a récolté le plus de points (réussir à « s’évader » en vaut 1, la capture aucun) l’emporte. Deuxième cas, on enchaîne deux face-à-face de 20 secondes en inversant les rôles du chat et de la souris. Celui qui touche son adversaire avec la main dans le temps le plus court récolte un point pour son équipe.

Commentaire : « Le chase tag, c’est attrape-moi si tu peux ! » 

Dodgeball. Version sportive de la balle au prisonnier, le dodgeball a été codifié aux États-Unis et popularisé par le film éponyme sorti en 2004 (avec Ben Stiller). Le dodgeball oppose deux équipes mixtes de 6 joueurs et joueuses. Le matériel consiste en 3 à 6 ballons et autant de plots, des chasubles et 2 cerceaux pour désigner le début de la file d’attente des « prisons ».

Comme à la « balle au priso », le but est d’éliminer les adversaires en les touchant ou en « gobant » la balle qui vous vise. Le dodgeball se pratique en extérieur ou en intérieur, sur un terrain de 17 m de long sur 9 de large avec une zone neutre au milieu et une ligne d’attaque située à 5,5 m de celui-ci, généralement sur 2 mi-temps de 15 minutes.

Commentaire : « Nous proposons un cycle dodgeball dans nos écoles multiports. C’est une activité intéressante sur le plan moteur car elle permet de travailler les temps de réaction, la vitesse et l’observation de l’espace. Les enfants regardent partout, recherchent en permanence l’information et se déplacent en s’adaptant au jeu. » (Théo Berthelot, Val-d’Oise)

Foobaskill. Le foobaskill a été imaginé en 2015 par trois enseignants suisses en combinant football et basket, le terme « skill » ajouté à la fin signifiant « habilité » en anglais. Une moitié de terrain est réservée au foot, l’autre au basket. La multiplicité des façons de marquer des points pour son équipe facilite l’implication de chacun.

Cette pratique mixte oppose deux équipes de 4 ou 5 joueurs sur deux mi-temps de 5 mn et nécessite un ballon particulier, deux mini-buts de foot (ou des plots) posés sur des caissons et un panneau de basket. Précision : les deux buts de foot sont placés près l’un de l’autre dans le même camp, la ligne médiane marquant le passage du foot au basket. En première mi-temps, une équipe défend le panier de basket et attaque les buts de foot, et inversement. En deuxième mi-temps, on échange les rôles. Pour le détail de l’attribution des points, se reporter à la fiche.

Commentaire : « C’est une activité à laquelle on n’aurait pas forcément pensé ! La fiche est très claire et peut être aussi servir à présenter l’activité à nos encadrants. » (Morgan Boffelli, Haute-Saône)

Goobak. Sport sans contact inventé par un professeur d’EPS espagnol, le goobak oppose deux équipes de 5 joueurs et se joue avec un ballon à la forme originale, entre frisbee et ballon rond. Délimité avec des bandes ou des plots, le terrain de jeu est circulaire et divisé en trois zones comme des parts de gâteau, avec au centre une zone de but triangulaire délimitée par trois montants lestés à la base. Pour marquer des points, le ballon doit passer à travers deux montants et être récupéré par un coéquipier ou une coéquipière avant qu’il ne touche le sol ou soit intercepté par l’adversaire. La zone plus ou moins éloignée dans laquelle se trouve le réceptionneur détermine le nombre de points marqués. Avec trois angles différents pour marquer, vitesse de déplacement, sens du démarquage et brusques changements de direction font la différence.

Commentaire : « Le goubak exige des capacités motrices et d’adaptation stratégique, avec pour prérequis d’être capable d’attraper un ballon. »

Double dutch. Très populaire aux États-Unis depuis les années 1970, notamment parmi les jeunes des quartiers populaires, ce saut à la corde mâtiné de danse hip hop tire son nom d’une histoire séculaire. « Double néerlandais » est synonyme de « charabia » et fait référence au langage jugé incompréhensible des immigrés néerlandais du 18e siècle, qui en ont alors introduit la pratique... Depuis 1990, une fédération régit en France ce sport qui n’exige que deux cordes (longues de 3,50 m en compétition officielle) que font tourner les deux partenaires qui vous permettent de sauter. Le but est de réaliser des figures (freestyle) ou de sauter le plus de fois possibles au-dessus des cordes.

Commentaire : « On peut jouer sur le rythme, avec une séance en musique, et sur différentes variables : 1 ou 2 sauteurs ou sauteuses, intensité et vitesse, déplacements latéraux, passage aérien ou passage au sol… » 

Cécifoot. Discipline paralympique depuis Athènes 2004, le cécifoot est une adaptation du football pour déficients visuels qui oppose deux équipes de 5 joueurs. Tous sont mis à égalité en portant un bandeau opaque sur les yeux, sauf le gardien qui peut être voyant ou mal-voyant. Le ballon contient des éléments sonores, les buts mesurent 3 x 2 m et le terrain 40 x 20 m – si possible entouré de barrière pour assurer la continuité du jeu, comme un city-stade. Si le hors-jeu n’a pas cours au cécifoot, le défenseur doit en revanche signaler son intervention vers le porteur ou la porteuse de balle en criant « voy » (« je vais » en espagnol). Les encadrants ont un rôle primordial pour orienter les joueurs afin d’éviter les collisions et un guide (voire un bip sonore) est également présent derrière le but pour permettre de le localiser. Avant d’organiser un match, on apprivoisera les sensations propres au cécifoot à travers des parcours et autres mises en situation.

Commentaire : « Le cécifoot permet de sensibiliser au handicap et d’engager une démarche inclusive. »

Kinball. Ce sport créé en 1986 au Québec a été développé en France par l’Usep en milieu scolaire avant de séduire aussi un public adulte. Le kinball a même fait la couverture de En Jeu en avril 2004 ! Son intérêt éducatif est de renverser les codes des sports collectifs en modifiant le rapport à l’adversaire. Il réunit trois équipes de 4 à 5 joueurs qui s’opposent sur un terrain de 20 x 20 mètres autour du maniement d’un ballon de baudruche de 1,22 m (ou 84 cm) de diamètre qui constitue l’investissement principal côté matériel. Non binaire, le kinball exigence également une entière coopération entre coéquipiers.

L’équipe qui engage accompagne son geste de l’énoncé de la couleur assignée à l’une des deux autres équipes, qui doit rattraper le ballon avant qu’il ne touche terre, puis l’immobiliser et le relancer dans les 10 secondes en annonçant à son tour une couleur. Deux équipes peuvent ainsi conjuguer leurs efforts contre celle qui mène au score. Une partie se dispute en trois tiers temps de 7 à 15 minutes, avec remplaçants ou non.

Commentaire : « Le kinball plait aux petits et aux grands mais il n’est pas toujours aisé d’entrer dans l’activité avec ce ballon aux dimensions peu courantes. Aussi les situations proposées se focalisent-elles sur ce point. » 

Basket. Nul besoin de présenter le basket et ses règles. Les animateurs mettront en revanche à profit les 4 situations pédagogiques (« relais passe et va », « basket-béret », « l’horloge » et « la balle au but ») pour un apprentissage progressif, indispensable pour prendre plaisir à pratiquer et entretenir la motivation.

Commentaire : « Le basket ne se réduit pas à faire le ménage sous les paniers et preuve d’adresse au tir. C’est d’abord un jeu d’équipe et les situations permettent de travailler un ensemble d’habiletés sociales, motrices et cognitives. »

Arts du cirque. Le cirque est une activité physique sportive et artistique programmée en EPS dans les écoles pour développer les capacités motrices de façon ludique et en dehors de tout cadre compétitif. Si adolescents et adultes trouveront à s’y exprimer, les enfants des écoles de sport constituent un public privilégié. La fiche s’attache plus précisément aux 3 grandes familles des arts du cirque que sont la jonglerie, l’équilibre et l’acrobatie.

Commentaire : « Les capacités motrices travaillées ici de façon ludique ne sont pas sans lien avec celles exigées pour la gymnastique. » 

Parcours athlétique. Principalement conçu pour les écoles multisports, le parcours athlétique propose 12 situations pédagogiques et ludiques dans les 3 grands domaines que sont la course, les lancers et les sauts.

Commentaire : « Ennuyeux l’athlétisme ? Pas sous cette forme ! »


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