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Avenir Gym Côte-d’Azur : «Nous découvrons l’esprit Ufolep»

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Affilié depuis cette saison, ce club niçois découvre la fédération dans un département où l’activité gymnastique n’était pas encore présente.

Jean-Louis Paduano, vous présidez un club de création récente…

En effet. L’Avenir Gym Côte d’Azur est né en 2018 de l’initiative de parents de gymnastes à la suite de problèmes internes au sein du club historique de Nice : licenciement d’entraîneurs, puis invalidation de candidats au comité directeur au motif qu’ils n’étaient pas membres de la Fédération française de gymnastique. Nous avons bénéficié du soutien de la mairie, qui nous a octroyé trois créneaux de pratique, dans la même salle1 que le club que nous venions de quitter. Nous avons réuni 150 adhérents dès la première année, avant le Covid. Aujourd’hui nous sommes plus de 300, avec un large éventail de pratiques : baby-gym, gymnastique artistique, gym loisir, parkour et, désormais, cheerleading.

Comment avez-vous connu l’Ufolep ?

Par l’intermédiaire de nos entraîneurs, qui souvent en viennent2. Le loisir figure aussi dans notre ADN, et nous y avons vu l’occasion de proposer autre chose, de donner un élan nouveau, et d’engageant en compétition des filles qui n’y goûtaient pas jusqu’alors. Les parents sont contents que leurs enfants puissent participer à des compétitions sans avoir un niveau exceptionnel. Celles qui visent le meilleur niveau s’alignent toujours en FFG, mais nous souhaitons être présents sur les deux tableaux, avec des formateurs qui connaissent déjà l’Ufolep. Pour cette première année, 40 adhérents, âgés de 6 à 30 ans, y sont licenciés en gymnastique.

Vous proposez du parkour et du cheerleading…

Oui, car nous ne souhaitons pas nous cantonner à la gymnastique artistique mais élargir notre offre aux activités proches. Les années précédentes, nous avons aussi proposé du breakdance, du street workout et de l’acro yoga. Voyant que le cheerleading figurait dans le panel Ufolep, nous avons inscrits 30 licenciés : pour l’instant il s’agit d’éveil pour les 4-6 ans, avec la perspective d’une évolution jusqu’aux adolescents. L’activité est encadrée par deux entraîneurs qui viennent de l’acro-yoga, où l’on pratique les « portés », et l’idée est de la structurer en permettant par exemple à l’un d’eux de préparer un certificat de qualification professionnelle (CQP). Quant au parkour, l’activité plait beaucoup mais son développement est pour l’instant entravé par le manque de créneaux le mercredi et le samedi, jours quasi impératifs pour les enfants.

Étant à ce jour le seul club Ufolep des Alpes-Maritimes, vous devrez souvent vous déplacer sur Marseille pour participer aux compétitions…

C’est dommage, mais pas rédhibitoire : nous en avons déjà l’habitude pour les compétitions régionales de la FFGym. Et si nous pouvons demain être leader pour développer la gymnastique Ufolep dans les Alpes-Maritimes, nous le serons. Nous allons voir comment se déroule cette première saison, et proposerons peut-être alors d’organiser nous-mêmes une rencontre à Nice !

Vous avez d’ailleurs organisé un évènement atypique en décembre dernier…

La période Covid a été compliquée, avec un besoin de se retrouver, de se parler, et nous avons eu l’idée de ce rendez-vous de fin d’année réunissant parents et enfants dans le gymnase, tous en survêtement ou en legging, pour y partager de petits challenges, comme des roulades avant et arrière. Nombre de ces parents étant d’anciens gymnastes, ça leur a tellement plus qu’ils se sont organisés un cours le dimanche après-midi. Retisser du lien, c’est l’idée, et à l’avenir nous seront moins dans l’esprit gala où les parents restent dans les tribunes. Cela rejoint aussi le sens de notre affiliation à l’Ufolep. Je sais bien comment, à l’approche des compétitions, cela monte en pression chez les enfants, parce qu’il faut apprendre une chorégraphie. Certains le supportent très mal, surtout après les épisodes Covid où beaucoup ont un peu lâché l’entraînement. Il faut retrouver davantage de simplicité, sans empêcher bien sûr les plus motivés de s’entraîner dur pour donner le meilleur d’eux-mêmes. Pour moi, FFGym et Ufolep sont tout à fait complémentaires.

(1) Le gymnase Thérèse-Romero. Le club a également aujourd’hui accès à une seconde salle.

(2) À l’image de la responsable technique du club, Séverine Frascetto, formée au club Ufolep-FFG de La Bouilladisse (Bouches-du-Rhône).


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