À Saint-Maixent-sur-Vie (Vendée), la Roue Libre reprend le guidon

Après l’interruption due à la pandémie, la Roue Libre Saint-Maixentaise organise de nouveau en mai et juillet ses deux courses cyclo et VTT. 

« Comme tout le monde, le Covid nous a impactés. Pas tant au niveau du nombre des licenciés, qui s’est maintenu autour de 35 : nous sommes un club familial et, même si les compétitions ont été considérablement bouleversées, hors confinement nous avons pu continuer nos sorties à vélo. En revanche, en 2020 nous avons dû faire une croix sur les deux courses cyclo et VTT que nous organisons, et l’an passé nous avons seulement pu maintenir le trail-VTT, sans lui donner toute la dimension que nous souhaitions. C’est aussi un manque à gagner, car la buvette-restauration contribue à la bonne santé financière de l’association », résume Benoît Mériau, président de la Roue Libre Saint-Maixentaise.

Du loisir à la compétition

Le nom du club vient de son implantation dans le bourg vendéen de Saint-Maixent-sur-Vie, 1 100 habitants, situé à une dizaine de kilomètres du port touristique de Saint-Gilles-Croix-de-Vie. Il traduit aussi l’esprit dans lequel il a été fondé en 2009 : faire de la route le dimanche en loisir. Puis la Roue Libre s’est affiliée à l’Ufolep et certains, dont Benoît Mériau, se sont pris au jeu de la compétition.

Celui-ci est aussi entré dans le bureau comme secrétaire, avant de prendre la présidence quand son prédécesseur a souhaité passer la main. Entre temps, le club s’était ouvert au VTT, avec une école pour les 10-17 ans et, là aussi, une ouverture à la compétition. Parmi les adeptes du tout terrain, la Roue Libre a également fait une recrue de choix en la personne de Bruno Gaborieau, président de l’Ufolep Vendée, entré dans le club après la dissolution de celui auquel il appartenait, et qui y occupe la fonction de secrétaire.

« À ce jour, le club compte 34 licenciés, dont 17 jeunes », précise Benoît Mériau. Et combien de féminines ? « Encore peu. Il y en a deux parmi les jeunes vététistes, et parmi les adultes une femme roule en tandem avec son mari. Mais nous avons ouvert cette année une section VTT électrique et loisir, avec des sorties du dimanche auxquelles participent quatre à cinq femmes. »

Pas de cloisonnement entre sections à la Roue Libre. Cyclosportif dans l’âme, Benoît Mériau lui-même s’est mis cette année au VTT, qui est aujourd’hui « la base du club », tout en continuant la compétition sur route avec deux autres licenciés. Cette dualité est « un plus » pour l’offre de sorties et l’organisation des manifestations. « Le bénévolat fonctionne très bien. Les jeunes s’investissent d’eux-mêmes, ils viennent débroussailler le circuit VTT, cela contribue à la bonne ambiance. Et pour le déroulement des courses, nous faisons appel à des locaux : là aussi, ça suit bien ! », se félicite Benoît Mériau, qui dans le civil est chauffeur de camion et manœuvre dans une entreprise d’enfouissement des réseaux électriques.

Courses VTT, trail, route

Depuis 2012, chaque début juillet l’association organise une course VTT du dimanche qui se confond généralement avec une finale du championnat de Vendée : 130 à 150 participants qui s’étalonnent sur un circuit de 6 km autour de la rivière, la Vie. En 2017, les organisateurs ont ajouté le samedi un trail sur le même circuit. « Cela ramène des trailers, des triathlètes et des gens qui veulent s’essayer. Ça anime la commune et permet d’ouvrir la buvette-restauration tout le week-end », insiste Benoît Mériau, qui sait comment ravir son trésorier. Tracée sur un parcours de 12 km qui file vers Coëx et Saint-Révérend, la course sur route a pour sa part réuni une centaine de coureurs lors de chacune de ses deux éditions. Deux seulement, car le Covid est passé par là.

Mais à présent tout est reparti. En Vendée, le championnat sur route a débuté fin février, celui de VTT mi-mars, et les épreuves organisées par la Roue Libre ont été confirmées pour le 1^er mai et les 2-3 juillet. D’une année sur l’autre, le club les fait évoluer par petites touches dans le sens d’une plus grande ouverture. Remisée l’an passé en raison du contexte sanitaire, l’innovation de l’année pour le trail consistera en l’ajout d’un cani-cross où les concurrents courront avec leur fidèle compagnon.

Cette année plus que jamais, les chiens aboient, la Roue Libre passe. Ph.B.