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Arnaud Jean : « Fédérer doit être un réflexe »

Élu le 14 avril président de l’Ufolep, Arnaud Jean rappelle ce qui fonde son engagement auprès de la fédération et détaille ses ambitions, dont le mot d’ordre est : « fédérer ».

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Arnaud Jean, qu’est-ce qui a motivé votre candidature à la présidence de l’Ufolep ?

C’est la perspective de contribuer plus activement encore à la mise en œuvre du projet de l’Ufolep, conjuguée à la décision de Philippe Machu, qui a présidé l’Ufolep durant 18 ans, de quitter sa fonction à mi-mandat. Cet engagement est le prolongement de mes prises de responsabilités d’élu bénévole, au sein du comité du Loiret depuis 2011 puis du comité directeur national, où j’étais secrétaire général depuis 2016. Comme président, j’aurai davantage de légitimité à agir sur les grands dossiers fédéraux et à dialoguer avec les acteurs du monde sportif. Mais, comme je l’ai dit à l’assemblée générale après mon élection, j’entends situer mon action dans la continuité et la stabilité, en apportant mon dynamisme et ma capacité à innover.

Vous connaissez bien l’Ufolep…

L’Ufolep, je l’ai rencontrée par mes parents, qui étaient animateurs bénévoles d’activités d’entretien au Cercle Jules-Ferry de Fleury-les-Aubrais (Loiret). J’ai ensuite travaillé de 2001 à 2010 à la direction nationale, où j’ai appris à distinguer les rôles respectifs des cadres techniques fédéraux, qui expertisent et conseillent, et des élus, qui décident. J’y ai noué des liens étroits avec les forces vives de notre mouvement. Par les contacts avec tous les présidents et présidentes départementaux, j’ai acquis le sentiment que les orientations du comité directeur sont largement partagées et qu’il existe un fort lien de confiance. J’entends garder un lien étroit avec les élus départementaux et régionaux, afin de m’assurer de la capacité des comités à mettre en œuvre notre projet. On ne peut pas piloter un mouvement de 7 800 associations et 338 000 licenciés avec un seul rendez-vous annuel en assemblée générale.

Quelles sont vos priorités ?

Ce sont celles définies par le comité directeur, la première étant de stopper l’érosion des licenciés. Cela passe par des dispositifs qui favorisent la prise de licence. Mais fédérer doit être un réflexe : ne pas envisager un contact associatif sans proposer de nous rejoindre, ne pas imaginer un dispositif dans titres de participation. Ce réflexe est aussi le mien comme président de la Ligue de l’enseignement du Loiret : en un an, nous avons gagné 35 % d’associations affiliées. J’ajouterai que la convergence des pensées et des énergies entre la secrétaire générale de la Ligue de l’enseignement, Nadia Bellaoui, celle de l’Usep, Véronique Moreira, et le président de l’Ufolep que je suis est entière. Nous n’appartenons pas seulement à une même génération : nous partageons la volonté de travailler ensemble, dans une dynamique commune.

Comment voyez-vous l’Ufolep dans 10 ans, dans un paysage sportif que les Jeux olympiques de Paris 2024 vont forcément bouleverser ?

Je la vois en pleine forme, parce qu’à la différence de fédérations sportives focalisées sur l’obtention de médailles, elle a pris la mesure de l’enjeu du développement de la pratique physique et sportive des Français. Comme spectacle médiatique, les Jeux olympiques n’intéressent pas l’Ufolep. En revanche, si l’on veut enfin réussir cet « héritage » des JO, l’Ufolep est l’une des fédérations les plus à même d’apporter à l’État non seulement son expertise, mais aussi son ambition et son enthousiasme, dès lors qu’il s’agit de contribuer à l’intérêt général.


[pdf] CP_Ufolep_Nouveau_Président_Arnaud_Jean_160418.pdf (617,76 ko)
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