De l'apprentissage et remise en selle, l'offre vélo de l'Ufolep

L’offre éducative de l’Ufolep s’appuie sur deux dispositifs tournés l’un vers les jeunes, l’autre ouvert aussi aux adultes : le Kid Bike et Ensemble à vélo.

« L’aventure des pilotes de 3 à 12 ans » : voilà comment se présente le dispositif Kid Bike de l’Ufolep dans le kit de communication récemment actualisé. Le concept a été formalisé pour la première fois en 2006 par des clubs du Lot-et-Garonne qui s’étaient eux-mêmes inspirés d’une expérience pionnière en Dordogne. Il a ensuite essaimé en Nouvelle-Aquitaine avant de devenir, après plusieurs adaptations, l’outil commun des écoles de vélo Ufolep.

À l’origine, il s’agissait d’adapter l’apprentissage à la généralisation du VTT comme vélo de base de la jeune génération, avec une approche ludique. Aujourd’hui, le kid bike propose une progression en six niveaux, inspirée du modèle des ceintures en judo. Le nuancier des couleurs – blanc, vert, bleu, rouge, jaune, noir – renvoie aux échelons de découvreur, explorateur, pilote en herbe, puis confirmé, expérimenté, autonome. Autant de grades à reporter dans un carnet de progression. À noter : la progression pédagogique de ce programme éducatif à finalité sportive intègre les trois niveaux du dispositif ministériel Savoir Rouler à Vélo.

Le Kid bike est devenu un label pour les comités et les écoles de vélo Ufolep, qu’elles soient animées au sein d’un club ou d’une école multisport. Il s’accompagne d’outils de communication, d’une aide à l’organisation d’événementiels et de formations pour les encadrants.

Le programme Ensemble à vélo développé plus récemment fait également sien les trois étapes du Savoir Rouler à Vélo que sont apprendre à « pédaler », à circuler (en groupe et en sécurité) et enfin à « rouler à vélo » (en autonomie et sur la voie publique).

Pour parvenir à cet objectif, Ensemble à vélo décline trois parcours différents. Premièrement, un parcours d’initiation à la « mobilité à vélo » destiné aux enfants et aux adultes ayant perdu leurs acquis. Deuxièmement, un parcours « senior actif ». Troisièmement, un parcours « mobilité quotidienne » ciblé sur les jeunes actifs que les contraintes professionnelles et familiales ont éloigné du vélo mais qui, une petite remise à niveau aidant, pourraient se laisser gagner à l’idée de rejoindre les « vélotafeurs », voire de conduire leur progéniture à l’école en vélo-cargo.

C’est ce programme, lancé il y a deux ans à Limoges en lien avec des centres sociaux et dans laquelle une vingtaine de comités départementaux sont aujourd’hui engagés, que la ministre des Sports est venue expérimenter en personne, mardi 30 mars, sur les bords de la Vienne. Ph.B.