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Du hockey sur l’Iceberg de Flixecourt

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La construction d’une patinoire synthétique au nom évocateur sur la commune de Flixecourt (Somme) a permis l’éclosion d’une association tournée vers la pratique pour tous, explique son président.

 

Sébastien Carlier, comment le HC Flixecourt a-t-il vu le jour ?

Nous l’avons créé en 2014 à la suite à la construction d’une patinoire synthétique sur la commune. Le maire me connaissait comme parent d’élève et savait que j’avais joué en loisir au lycée, à Romorantin-Lantin (41), déjà sur synthétique. Il m’a sollicité lors d’une réunion et je me suis entouré d’une comptable, d’un parent d’élève fan de hockey et d’un jeune joueur d’Amiens pour lancer l’association, avec un appui fort de la commune. L’idée était de promouvoir la pratique du hockey avec des initiations gratuites et l’ouverture des tribunes de l’Iceberg – le nom de la patinoire – pendant les matchs.

 

Pourquoi en Ufolep ?

 

Parce que cela permet de proposer une pratique accessible à tous. Nous sommes ici dans la vallée de la Nièvre, un secteur désindustrialisé depuis la fermeture des filatures Saint Frères. Vous avez vu le film « Merci patron » ? Eh bien c’est ici ! La licence adulte coûte 75 €, et de 55 à 60 € chez les jeunes, à qui nous prêtons patins, crosse et casque : ça suffit pour débuter, car les enfants jouent avec des palets creux. Nous sommes un club loisir, tourné vers la découverte.

 

Combien d’équipes et de licenciés comptez-vous ?

 

Les trois équipes (senior, U7-U9, et U11-U13) réunissent 75 licenciés « actifs », dont je suis. Soit 35 adultes et quarante jeunes, avec une école de glace le mardi soir et des entraînements enfants et adultes le mercredi et le vendredi soir. La pratique reste très masculine, avec une demi-douzaine de filles chez les jeunes, et en femme parmi les adultes, qui joue gardienne.

Vous disputez des matchs ?

 

En adultes, nous n’avons aucun souci pour en trouver. Pour les enfants, ce sont surtout des tournois de fin de saison. Nous accueillons, ou nous nous déplaçons. Il nous suffit de prendre une assurance à la journée, une RAT.

 

Jouer sur synthétique, ça change quoi ?

 

Quand on tombe, on se fait pas mal, ce n’est pas froid, ni mouillé. Et ça fait travailler le cardio : il faut appuyer un peu plus sur les patins, et quand on arrive sur la glace, on vole, littéralement ! Il nous est arrivé de gagner des matchs dans le dernier tiers temps, sur le physique. Le synthétique raccourcit également l’apprentissage de la glisse. Ce sont les mêmes gestes que sur glace, mais il faut bien les décomposer. En un mois et demi, on peut jouer, même si pour certains la marche arrière reste un peu compliquée… Sinon, d’un point de vue économique et environnemental, une patinoire synthétique est d’un coût d’entretien et énergétique sans comparaison avec une patinoire de glace.

 

Connaissez-vous d’autres clubs de hockey Ufolep évoluant sur synthétique ?

 

Non, mais patinoire synthétique vient de s’ouvrir à Roye, à l’est du département. On essaie de les approcher. Nous sommes également en contact avec une équipe loisir d’Amiens qui, pour l’instant, n’est affiliée à aucune fédération.

 

Y a-t-il un potentiel pour le hockey loisir ?

 

J’en suis persuadé. J’en veux pour preuve que nous attirons des pratiquants dans un rayon de 50 ou 60 km. Comme ce licencié qui a des clubs plus proches de chez lui, mais qui recherche une pratique loisir, pas du championnat.

 

Recueilli par Ph.B.

 


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